Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une archive du 27 octobre 1986 sur le sujet Ça n'arrive pas qu'aux autres le mal dépend de nos attentes!!!! malheureusement plus on est en attente et plus on a mal!!!! c kom ça ma petite rachel et tu le sais bien!!! tu dis ke la façon dont il t'as laissé ne t'as pas étonné, saches ke tu devrais en être contente!!!!!!!!!!!! moi une fois g été laissé pensant ke c'était l'homme de ma vie et cela du jour au lendemain sans ménagement et je ne m'y attendais pas pourtant j'avais tout sacrifier pour lui !!! et sans me vanter je ne suis pas une nunuche, plutôt dans la réflexion!! j'aurais du voir la chose arriver et g rien vu!!! j'avais bcp d'attente et tout s'est écroulé du jour au lendemain!!!! je pensais pas kil serait capable de faire une telle chose!!! j'étais mm pas parti de chez lui kil cherchait déjà une autre fille sur internet, alors kon vivait ensemble depuis 2 ans!!! tu as été sincère et donc rien a regretter!! il faut pleurer c kom ça au départ mais tu vas rebondir kom tu es forte laisse toi le temps!!!on ne sait jamais combien dur ces choses là !!! on est pas kom des programmes informatiques!!!! bonnes fêtes Industriesextractives au Sénégal : ça ne sent plus le ciment chez Dangote, Sococim et Cimenterie du Sahel! L'Etat indexé. Les derniers fleurons de l’industrie sénégalaise

C’était un vendredi soir , avec mes amis comme nous ne travaillons pas le samedi du coup on ce retrouver assez souvent le vendredi ... l’une de mes amis n’avais pas trop le morale elle venais de vivre une rupture assez douloureuse , pour lui changer les idées nous avions décidée de faire une petite soirée entre filles pour lui changer les idées , nous étions pas très branché discothèque on préférais de loin les soirées entre copine à la maison autour de quelque bonne bouteille de vin , un petit apéro et de la musique ou un bon film !! 17h30 je commence à me préparer car nous avons prévue d’aller manger dans un restaurant italien assez sympa ! J’avais envie de me sentir belle ce soir alors je choisie une longue robe simple mais élégante avec une paire de talons ! Je vais à la douche j’actionne le jet et quelque seconde plus tard j’entend des bruits , je coupe l’eau j’attend quelque minute en tendant bien l’oreille mais rien , je me dis que pff ça devait être dans ma tête je ne prête pas plus attention ! 19h30 je suis prête ! En attendant que mes amies arrivent je décide de me service un petit verre de vin et écouter une musique , à cette instant je sens une présence derrière moi comme si quelqu’un était debout figeais derrière moi , je ferme les yeux je compte jusqu’à 10 je les réouvre et me retourne , personne je lache un petit soupir de soulagement et je me dis qu’il faut vraiment que j’arrête de regarder tout c’est film policier ! 20h mes amis arrivent enfin , nous voilà partir pour le restaurant ! Arrivée au restaurant nous sommes sous le charmes de la l’architecture du restaurant c’est assez original ! Le serveur nous accueille avec classe et une très grande sympathie , mes amis n’arrêter pas de me charrier en prétextant que le serveur me regarder intensément ! Il est vrai que ça me gênée tout de même surtout avec son regard bleu azur !! On commande nos plat et on ce mets à discuter de tout et de rien , je sens mon téléphone vibrer à plusieurs reprise je n’aime pas avoir mon téléphone en soirée et encore moin a table je trouve ça impoli et puis mal placée mais comme il sonner depuis 10mn j’avais peur que ce soit quelque chose d’important je prend mon téléphone je vois que j’ai reçu plusieurs photo d’un numéro inconnu quand j’ouvre c’est photo c’est la panique ce sont des photos de moi au moment présent , il y a une personne dans le restaurant qui s’amuse à m’envoyer des photos de moi avec mes amis je fais le tour du regard et j’essai d’analyser tout le monde en pensant à un amie qui me fait peut être une blague je ne montre rien à mes amis on était là pour changer les idées d’une de mes amis je voulais pas gâchée la soirée surtout si c’était juste une blague d’un de mes proches ! 22h Nous sortons du restaurant direction la voiture et on a décider de finir la soirée chez moi ! 22h30 nous sommes arrivées , en rentrant je sens quelque chose inhabituel .. j’ai un mauvais pressentiment comme si quelque chose de mal allait ce produire ! Je secoue la tête et décide de penser a autres choses ! 01h30 Ce n’était pas prévue mais mes amis ayant bu quelque verres je leurs demande de rester dormir chez moi je ne veux pas qu’elle reparte alors qu’elle on bu ! Je suis rassurée qu’elle accepte toute de suite ! Ayant un lit assez grand nous décidions de dormir toute les quatres ensemble ! Au moment d’aller me démaquiller je conteste qu’un papiers à etzit mis sur l’une de mes bais vitrée je m’approche et il y a un mots  pourquoi tu l’es fait dormir chez nous? » je reste perturbé par ce mots surtout qu’il a était à l’intérieur ça veut dire que c’est une personne de l’intérieure qui l’a accrocher , je commence à paniquer et à nouveau j’ai ce sentiments que quelqu’un me fixe je tourne la tête et là un homme avec un sweat à capuche rouge et un jean noir et figée devant moi à me regarder , il avait aucune réaction il ce contenter juste de rester figer et de me fixer je commence à hurler en espérant qu’une de mes amis m’entende il cours vers moi m’attrape voilement mais ça main sur ma bouche en signe de me taire et il chuchote  ton hurlement et encore plus excitant » Âj’adore ton parfum , le faite que tu dorme encore avec un doudou on dirais un grand bébé qu’on dois protéger , j’aime te faire tortiller tes cheveux quand tu est au téléphone ou quand quelque chose te contrarie, j’aime ton odeur , la douceur de ta peau , ce pyjama en sois que tu porter une nuit... » il commencer à détailler plein de chose de moi et je me demander mais comment a t’il pu savoir tout ça je ne le connais même pas !! Il retire ça mains de ma bouche et commence à s’enfuir en courant ! Je mets quelque seconde à reprendre possession de mon esprit , je décide de monter en haut réveiller mes amis pour me sentir moin seule et trouver du réconfort elle me conseille d’appeler la police , en attendant leur arrivée je raconte à mes amis ce qui vien de ce passer ! 03h les policiers arrivent , l’un d’entre eux m’interroge et je lui raconte tout , il nous demande si nous pouvons dormir ailleurs cette nuit , du coup nous décidions de passer la nuit chez l’une de mes amis ayant bu 1 ou 2verres durant la soirée je décide de conduire Les policiers scientifique on commencer à débarquer je suppose pour prélever des empreintes !Lendemain 08h je me réveille du peu d’heures que j’au dormie , j’ai eu du mal à trouver le sommeil et une fois endormie je me suis réveiller d’un horrible cauchemar... ! 11h je décide de quitter mes amis et de rentrée chez moi , une fois arrivée chez moi je ne peut pas m’empêcher de me demander mais comment s’avez t’il tout c’est petit détaille , il a du m’observer mais comment ? Ma chambre et au troisième étage et je vérifie chaque nuit que mes volets sois bien fermée !! 14h je reçois un appel des policiers il me demande de venir au poste le plus rapidement possible ils ont quelque chose ! 14h45 j’arrive au poste de police il me fond asseoir et il commence à me montrer des photos et je reconnais l’un d’entre eux il me semble que c’est le pizzaolo du restaurant où nous sommes aller manger avec mes amis la veille ! Les inspecteurs m’explique qu’il est le suspect des services de police pour une histoire de 3 meutres les victimes sont toutes des femmes et la ressemblance entre elles et moi et troublante nous avons tous les même critère physique , l’es inspecteur m’explique qu’il avais laisser des traces de transpiration sur le mots posée à ma fenêtre et qu’il ont pu le comparer avec l’ADN du suspect et qu’il correspond , ils ont pu obtenir un mandat pour l’arrêter j’imaginer savoir le pire mais j’étais loin du compte je vois qu’il ont du mal à dire la suite et après quelque seconde de silence l’inspecteur me dis Qu’en rentrant chez le suspect ils ont pu constater une montagne d’ordinateur et sur chaque écran une pièce de la maison , c’est comme ça qu’il a su tout c’est détaille, il a du s’introduire pendant que j’était au travaille ... ils m’ont également dis que j’au eu de la chance comparer au trois autres victimes et si ils en croient le processus du suspect ils compter s’en prendre à moi hier mais il ne l’a pas fait il a était très frustré que j’ai garder mes amis à dormir et ça a casser c’est plan il a dû improviser et d’où ça maladresse d’avoir laisser une empreinte !! Je ressors du poste complément perturbé ! Je suis rentrée j’ai fait mes valise je suis partie quelque jours chez mes parents , en attendant de trouver un nouvelle endroit pour loger et depuis cette histoires j’ai sécurisée ma maison encore pire qu’un château fort même un moustique ne pourrais pas y pénétrer !!...Ÿ˜Ÿ™ Encore une fois pardon pour les fautes Ÿ˜‚

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Йυթязաጃο ςυлοмኁթЯηθጴущ кобէжу ሑачуклуψуΚиጳօረαстጥռ иժΩτидеցу ղушофобе бонጷсреτоζ
Ιвсеսጤጤሤ ыጂι ላօφуΜαснелաጅի жеМуγ еКлиህисе ፍглим
Sujet Re: Ça n'arrive pas qu'aux autres Ven 5 Déc 2014 - 22:44: Ah oui quand même beau cadeau ! J'ai souvent joué sur WorldTempus, mais rien : aB Membre référent. Nombre de messages: 6222 Age: 36 Localisation: Paris Date d'inscription : 08/10/2011: Sujet: Re: Ça n'arrive pas qu'aux autres Ven 5 Déc 2014 - 22:45: Félicitations!! Original ce modèle,

L’Organisation mondiale de la santé définit l’épuisement professionnel comme un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ». Qu’est-ce que le burn-out ? L’épuisement professionnel, également appelé burn out, est un trouble psychique résultant d’un stress chronique dans le cadre du travail. Il se développe progressivement chez certaines personnes exposées à des conditions de travail frustrantes et démotivantes face à la fatigue, au sentiment d’échec et aux difficultés de concentration, celles-ci tendent à travailler toujours davantage pour essayer de retrouver satisfaction et confiance en elles. Si les conditions de travail restent difficiles, un cercle vicieux s’installe jusqu’à l’épuisement. Quels sont les signes d’un burn-out ? Le burn out se traduit d’abord par des signes physiques fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc. Une souffrance psychique peut également se manifester un vide émotionnel, de l’anxiété sous toutes ses formes, de l’irritabilité, une tendance à s’isoler, des difficultés de concentration, un sentiment d’être dépassé par les événements ou de la démotivation. Puis la personne épuisée devient anormalement froide et indifférente, elle s’isole émotionnellement et fait preuve d’un cynisme inhabituel. Le plus souvent, les signes physiques disparaissent spontanément, mais sans que cela ne soit pour autant le signe d’une amélioration durable de l’état de santé. Lorsque les conditions de travail continuent à être insatisfaisantes, d’autres signes caractéristiques apparaissent progressivement, la frustration, le sentiment d’échec et le détachement excessif vis-à-vis des événements et de l’entourage. Des troubles du comportement alimentaire peuvent apparaître, voire des toxicomanies alcool, drogues, médicaments. L’épuisement, lorsqu’il persiste, peut également déclencher une dépression avérée qui vient aggraver le burn out. Les personnes souffrant d’épuisement professionnel pendant de longues périodes semblent prédisposées à d’autres problèmes de santé, tels que maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, surpoids ou obésité. Quelles sont les causes de l’épuisement professionnel ? Le burn out résulte en général de différents facteurs associés, dont la plupart sont professionnels. Les personnes qui en souffrent se plaignent d’être surchargées de tâches en permanence, de manquer d’autonomie, de supporter des responsabilités mal définies et d’être insuffisamment reconnues pour leur travail. L’absence de possibilités d’avancement semble le favoriser le burn out. Certaines personnes très impliquées dans leur travail, adeptes du perfectionnisme et de nature ambitieuse semblent davantage prédisposées à l’épuisement professionnel. De lourdes responsabilités familiales et des conflits personnels inconscients vécus simultanément aggravent cette prédisposition, de même que la solitude affective. Le burn out semble affecter hommes et femmes en proportions égales. Les professionnels soignants, comme par exemple les infirmières, sont très touchés par ce type de trouble. Peut-on prévenir le burn out ? Lorsque les conditions de travail sont propices à l’épuisement professionnel, certaines mesures peuvent contribuer à prévenir le burn-out. Si vous vous sentez surchargé ou débordé, faites une liste des tâches à accomplir par ordre de priorité. Vous pouvez les organiser entre celles que vous devez accomplir vous-même et celles que vous pouvez déléguer. Apprendre à déléguer est un bon moyen de prévenir le burn out. Pour éviter la frustration et le sentiment d’échec, il est préférable de vous fixer des objectifs précis et réalistes. Il est également important de fixer des limites à votre engagement professionnel et à votre perfectionnisme. Apprenez à reconnaître les situations et les événements qui vous stressent de façon négative, afin d’essayer de les prévenir ou de les éviter. Efforcez-vous d’apprendre à dire non » lorsque cela est préférable. Réfléchissez avant d’accepter une mission et de vous retrouver surchargé de travail. Evitez de comparer vos performances à celles de vos collègues ou de vous lancer dans une compétition avec eux. En cas de stress au travail, ne gardez pas vos soucis pour vous. Parlez-en à vos proches ou à des personnes qui connaissent le même type de problème. L’isolement contribue à l’épuisement émotionnel. Ecoutez les signaux que votre corps vous envoie. Essayez d’évacuer votre stress en pratiquant une activité physique régulière. En cas de fatigue, mieux vaut éviter les excitants tels que le café, le thé, le chocolat, les colas ou le guarana, l’alcool et si possible le tabac. Ralentissez votre rythme de travail, apprenez à faire des pauses et… à ne rien faire ! Essayez de garder votre calme face aux événements professionnels et relativisez leur importance. Ne devenez pas esclave de la technologie. Evitez de consulter vos messages électroniques professionnels à votre domicile et séparez autant que possible votre vie professionnelle de votre vie personnelle. Les questions à se poser lorsque le travail nous pèse Lorsque les difficultés professionnelles commencent à interférer avec la vie quotidienne, la formulation de certaines questions peut contribuer à prévenir l’aggravation de la situation. Quelle est la place du travail dans ma vie ? Est-elle en accord avec la place que j’aimerais lui accorder ? Quelles sont les raisons de mon mal-être au travail ? Pourquoi suis-je si sensible à ces situations et à ces événements ? Quels effets ont-ils sur moi ? Comment puis-je modifier mes conditions de travail pour éviter que ces situations ne se produisent, ou pour diminuer leur impact négatif sur mon bien-être ? Pourquoi n’ai-je pas encore réussi à modifier mes conditions de travail ? Quels sont les freins qui m’ont empêché de le faire ? Puis-je raisonnablement demander à mon employeur de modifier certaines de mes conditions de travail ? Les choses seraient-elles plus faciles si je changeais d’employeur ? Quelle est ma part de responsabilité dans les raisons de mon mal-être ? Source Vidal

Çan'arrive pas qu'aux autres. Tout est allé très vite. C'était un Mardi. Il était 20H00. Ils étaient venus visiter cette maison. Personne n'aurait pu prévoir ce qui s'est passé. Comment l'alchimie entre quatre personnag. Contenu en pleine largeur Emission Ça n’arrive pas qu’aux autres Participants Cédric Colaert EIGHT ADVISORY et Thierry Grimaux VALTUS. Sujets Entreprises en difficultés les symptômes Go to Top Can'arrive pas qu'aux autres, Quand tout bascule Ca n'arrive pas qu'aux autres, Michel Chevalet, Michel Lafon. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . MÉDIA-TARN accompagne ses publics dans la lecture critique de l’image à travers un projet d’éducation au cinéma en tant qu’art intégrant une articulation avec une éducation aux médias et aux nouveaux usages médiatiques. Cette dernière se traduit par un accompagnement de la jeunesse, en lien avec les médias professionnels, nationaux ou de proximité, dans le bon usage des médias et le décryptage de l’information diffusée massivement sur internet et les réseaux sociaux, compétences indispensables à l’exercice d’une citoyenneté éclairée. La résidence journalistique FLUX se décline chaque année en 3 modes de présence journalistique au sein de plusieurs établissements scolaires du 2nd degré et écoles primaires du département du Tarn et concerne 3 binômes de professionnels journaliste / dessinateur journaliste / réalisateur journaliste / photographe L’axe thématique général de la résidence, FAIRE SOCIÉTÉ », irrigue le fond et la forme de l’action. FLUX bénéficie du soutien de la DRAC Occitanie et du Conseil départemental du Tarn. Unproblème avec votre compte ? Un autre problème ? Nous contacter. Nous contacter; Contester un acte de modération; Equipe des forums; Chartes et Pascal Champagne m'attendait sur un banc, à l'entrée de la Mission Old Brewery. Sur le pas de la porte, des hommes fréquentant ce refuge pour sans-abri semblaient attendre un printemps qui ne vient pas, trimballant leurs espoirs sous un soleil trompeur. Certains s'imaginent que ça n'arrive qu'aux autres. Pas Pascal. Personne n'est à l'abri... », répète-t-il, alors que nous prenons place dans le café du refuge du Vieux-Montréal. Il sait de quoi il parle. Dans sa jeunesse, bien qu'il ait grandi dans un foyer aimant, il s'est lui-même retrouvé dans la rue un soir de printemps. Pascal a 42 ans, des épaules larges de joueur de football. Grand, costaud, l'air imperturbable. Sous son allure d'homme invincible, on devine le jeune homme fragile qu'il a déjà été et qui n'a pas complètement disparu. C'est cette part de fragilité qui le pousse à participer pour la deuxième fois à Je compte MTL, le dénombrement des personnes sans-abri qui aura lieu le 24 avril à Montréal, en même temps qu'un premier dénombrement organisé à l'échelle provinciale. Ça vient rejoindre l'humain vulnérable qu'on a tous en nous. » À 19 ans, Pascal était un joueur de football prometteur, qui faisait partie d'Équipe Canada. Il semblait solide. Mais quelque chose en lui tremblait, sans qu'il comprenne pourquoi. Sa confiance en lui était inversement proportionnelle à la largeur de ses épaules. Il se cherchait. Il a perdu pied. Il s'est étourdi dans l'alcool et la drogue. Du jour au lendemain, il s'est retrouvé dans la rue. Seul et sans le sou. L'estime de soi à zéro. Il a dormi sur des bancs de parc et dans des cabanons. Il a cherché à être hébergé à gauche, à droite. Sans domicile fixe. Sans objectif fixe. Sans ancrage. Cela a duré quelques mois. Un printemps et un été comme un trop long hiver. Deux saisons en enfer où il a touché le fond avant de remonter à la surface. Je suis privilégié parce que j'avais un bon filet. » Il a notamment pu compter sur un coach au cégep qui l'a épaulé. Il a été orienté vers les Alcooliques anonymes et les Narcotiques anonymes. Grâce à l'aide reçue, il s'en est sorti. Mais combien ne s'en sortent pas ? Et que pouvons-nous faire de mieux pour les aider ? Ces questions habitent Pascal et le touchent particulièrement, lui qui est aujourd'hui père de deux adolescents et qui travaille comme intervenant scolaire auprès de jeunes. En 2015, quand il a entendu dire que l'on était à la recherche de bénévoles pour travailler au dénombrement des personnes sans-abri à Montréal, il s'est tout de suite porté volontaire. Même chose cette année, alors qu'un deuxième dénombrement, plus étendu que le premier, nécessitera la contribution de 1200 bénévoles. J'essaie de redonner un peu. » Le dénombrement des sans-abri est une initiative controversée. Le Réseau de Solidarité Itinérance du Québec et le Regroupement des Auberges du Coeur y voient davantage un exercice de relations publiques » qu'une aide réelle » pour faire un portrait global de l'itinérance au Québec. C'est périlleux parce que ça donne une vision tronquée de ce qu'est l'itinérance », me dit Mathieu Frappier, coordonnateur du Réseau de Solidarité Itinérance et cosignataire d'une lettre ouverte critiquant l'exercice. Le risque, c'est que le chiffre tronqué obtenu - en 2015, à Montréal, on avait compté 3016 personnes en situation d'itinérance la nuit du dénombrement - mène à des solutions tout aussi tronquées. Éric Latimer, directeur de l'opération Je compte MTL et chercheur à l'Institut Douglas, rappelle que le dénombrement n'est qu'un indicateur parmi plusieurs autres. Il lui apparaît absurde de le discréditer sous prétexte qu'il ne donne pas un portrait global des multiples facettes de l'itinérance. C'est comme si on disait que la prise de tension artérielle est un test trop réducteur parce que ça ne vaut pas un bilan de santé... On sait très bien que ce n'est qu'un paramètre ! » Mais l'ennui, selon les sceptiques, c'est aussi la fiabilité du paramètre. Le dénombrement souffre de problèmes méthodologiques qui ont fait en sorte, par exemple, qu'en 2015, on n'a compté que cinq sans-abri dans le quartier Côte-des-Neiges alors que les policiers du quartier à eux seuls en ont recensé une quarantaine, souligne Mathieu Frappier. Pour rester dans la métaphore médicale... C'est comme si on prenait la tension artérielle juste à l'aide des doigts... » Les défenseurs de l'exercice ne voient évidemment pas les choses de la même façon et rappellent que la méthodologie utilisée, déjà reconnue, a encore été améliorée. Des efforts particuliers seront déployés cette fois-ci pour recenser les besoins des femmes, des jeunes de moins de 30 ans et des autochtones. La méthodologie qu'on utilise au Québec est une des plus exhaustives. On va au-delà des exigences de la méthode fédérale », dit Éric Latimer. Sans s'opposer formellement au dénombrement, le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal RAPSIM redoute l'impact que ce polaroid imparfait », qui ne rend pas compte des formes plus invisibles de l'itinérance, peut avoir sur l'orientation des politiques publiques. On craint que ces réalités soient oubliées. Le problème, c'est que le dénombrement n'est pas considéré comme une partie du portrait, mais comme un tout. C'est considéré comme la politique maîtresse, l'élément-clé », croit Pierre Gaudreau, directeur du RAPSIM. Ce sont là des craintes non fondées, estime Julie Grenier, directrice adjointe au partenariat et soutien à l'offre de services du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal. Le dénombrement n'est pas une fin en soi. C'est une partie d'un tout. » Ce n'est pas l'élément-clé qui détermine l'octroi des ressources en itinérance. C'est un élément parmi d'autres. » Et ce n'est pas parce qu'on s'intéresse à l'itinérance visible que cela se fera au détriment de l'itinérance invisible, assure-t-elle. Et Pascal dans tout ça ? Il est bien conscient des limites de l'exercice. Il ne croit pas que le dénombrement mène à la » solution miracle à l'itinérance. Si un bénévole l'avait interpellé dans la rue au printemps de ses 19 ans pour lui demander s'il avait un endroit où dormir, il aurait sans doute fait comme si de rien n'était. J'aurais été trop orgueilleux... », avoue-t-il, alors que la file s'allonge à nos côtés pour le repas du midi offert au café de la Mission Old Brewery. Même si l'exercice est imparfait, Pascal croit à ses vertus et invite les citoyens qui se sentent interpellés par la cause de l'itinérance à y contribuer - Je compte MTL est encore à la recherche de centaines de bénévoles pour sillonner la ville la nuit du 24 avril et aller à la rencontre des citoyens sans-abri. À ses yeux, au-delà des données que l'exercice permettra de recueillir et des divergences de points de vue sur la valeur de ces données, le dénombrement est d'abord une façon de montrer aux gens qui se retrouvent à la rue que leur sort ne laisse pas indifférent et qu'il y a un printemps possible pour eux aussi. Pas tant de les compter... que de leur dire qu'ils comptent.
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