Lesmeilleurs prix pour chaque carburant dans la région Nord-Pas-de-Calais. Vous pouvez également afficher les meilleurs prix en Belgique ou au Luxembourg. CARBU.COM > France > Nord-Pas-de-Calais. Nord-Pas-de-Calais SP98 E10_98 SP95 E10 E85 GO GO+ DB10 GPL CNG HYDROG LNG AdBlue; Nord : 1,363 € 0,944 € 1,369 € 1,419 € 0,620 € 1,199 € 1,200 € -0,479 € ---
Inquiète à l'idée de voir le prix du baril de pétrole chuter, l'Arabie Saoudite pourrait réduire sa production. Ce qui aurait inévitablement des conséquences négatives sur le prix des carburants...Depuis quelques semaines, on note une relative embellie au registre du budget carburant pour les automobilistes français comme ceux du reste du monde. Le prix de l'essence et du diesel se stabilise en effet sous les 1,8€ du litre, grâce à une réduction de la demande mondiale en pétrole provoquée par les craintes de récession et autres perturbations des échanges économiques mondiaux. Mais les principaux acteurs de la fourniture d'énergie fossiles commencent à s'inquiéter de ce repli du marché. Actuellement à 101,5 dollars au moment où nous écrivons ces lignes, le baril de pétrole a pourtant augmenté de six dollars cette dernière semaine. Mais l'Arabie Saoudite serait prête à tout faire pour lui éviter de baisser davantage. Nous pouvons réduire à tout moment notre production », déclare ainsi le ministre de l'énergie saoudien Abdelaziz ben Salmane. Il y a actuellement un cercle vicieux amplifié par un flux d'histoires infondées pourtant sur une destruction de la demande et des nouvelles sur un retour des grands volumes d'offre », déclare-t-il. Il semblerait que le possible accord international sur le nucléaire iranien, qui pourrait permettre à ce pays d'exporter davantage de pétrole, fait craindre aux membres de l'Opep+ une brusque dégringolade du prix du baril et donc de leurs marges. Voilà pourquoi ils brandissent la menace d'une réduction de leur production. Du carburant plus cher ? Si l'Arabie Saoudite et l'Opep+ venaient sérieusement à décider de baisser leur production de pétrole, le risque de voir une nouvelle explosion du prix des carburants serait bien réel en cas de hausse imprévue de la demande. Rappelons que chez nous en France, la nouvelle remise gouvernementale de 30 centimes permettra tout de même de trouver du carburant moins cher à court terme entre le 1er septembre et le 1er novembre.
Avecun prix qui atteint désormais 1,85 euro en moyenne dans l'Hexagone, un véritable casse-tête pour ceux qui habitent à la campagne et
Alors que les prix affichés baissent -enfin- depuis quelques jours dans les stations françaises, les mois prochains s'annoncent-ils radieux ?Depuis la fin du mois de février et l'arrivée du conflit ukrainien, on nage en pleine crise énergétique. La grande reprise économique mondiale post-covid-19 et la guerre économique contre la Russie ont fait flamber les prix du baril de pétrole et donc, ceux des carburants affichés dans les stations-services. Pas seulement les nôtres, d'ailleurs même aux Etats-Unis, les consommateurs ont découvert avec stupeur qu'un galon pouvait dépasser les cinq dollars. Depuis quelques jours heureusement, faire son plein à la pompe fait un peu moins mal en France. Après des mois de grosses augmentations et de fluctuations intenses, les prix pratiqués baissent continuellement sans pour autant revenir au niveau de l'année dernière. Alors, cette baisse doit-elle se poursuivre dans les mois à venir ? D'après des experts interrogés récemment par Reuters, le contexte global permet actuellement d'éviter une nouvelle envolée les craintes de récession et la situation en Chine, toujours gênée par le Covid-19, ont un effet direct sur la demande en carburant. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le cours du baril de Brent se situe d'ailleurs à 94,37 dollars. Un niveau qu'il avait régulièrement dépassé puis carrément explosé depuis le début du mois de février 2022. Nouvelle augmentation à la fin de l'année ? Les 35 experts consultés par Reuters tablent sur un prix du baril stabilisé autour des 106 dollars cette année. D'autres, comme ceux de Goldman Sachs également écoutés par Reuters, prévoient plutôt une augmentation à 125 dollars à la fin de l'année 2022 qui aurait inévitablement des effets catastrophiques sur le prix des carburants dans le monde. Une baisse à prévoir en septembre Avec l'arrivée de la nouvelle remise gouvernementale de 30 centimes par litre de carburant en France dès le 1er septembre prochain contre 18 centimes actuellement, ces prix vont logiquement baisser chez nous jusqu'à la suppression progressive de la remise réduite à 10 centimes en novembre et décembre. Après, en revanche, c'est la grande inconnue... Comparerles prix du carburant à Bruay-la-Buissière (62700) dans le département Pas-de-Calais, faites des économies sur votre plein d'essence à Bruay-la-Buissière. Les Décodeurs Des publications populaires sur les réseaux affirment que les taxes sur l’essence et le diesel sont bien plus élevées en France qu’ailleurs. C’est exagéré. Les prix à la pompe sont-ils anormalement élevés en France ? C’est ce que laissent entendre plusieurs messages à succès sur les réseaux sociaux, sur la base de photos montrant des prix pratiqués dans des stations-service. A les croire, il n’y aurait guère qu’en France que les taxes et les prix finaux seraient aussi élevés. Pourtant, la réalité est plus nuancée. Explications. Ce que dit la rumeur Des dizaines de publications largement relayées sur les réseaux sociaux dénoncent le coût des carburants en France, en présentant des prix à la pompe dans d’autres pays. On peut, par exemple, citer un message montrant des prix à la pompe au Luxembourg, partagé plus de 130 000 fois sur Facebook depuis le 23 octobre. Ou un autre qui s’appuie sur l’exemple de l’Espagne et relayé environ 40 000 fois depuis le 4 novembre. Ou encore un troisième montrant des prix relevés à Gibraltar, partagé plus de 270 000 fois depuis le 6 avril. On pourrait multiplier les exemples de messages de ce type. A chaque fois, la conclusion est la même il n’y aurait bien qu’en France que le gouvernement se gave » ou nous plume » en fixant un tel niveau de taxation des carburants. POURQUOI C’EST EXAGÉRÉ Ces messages posent, cependant, plusieurs problèmes. D’abord, les images ne sont généralement pas datées. Pour vraiment comparer les prix à la pompe entre deux pays, encore faudrait-il le faire à des dates équivalentes. C’est ce que nous avons fait pour démêler le vrai du faux, sur la base des données compilées dans un rapport parlementaire britannique pour le mois de mars 2018. On y trouve une décomposition des prix à la pompe du gazole et de l’essence super 95. Bien que cette comparaison ait des limites notamment liées à des différences de qualité des carburants proposés ou de structure des marchés, elle permet de dégager plusieurs grandes tendances. 1. Les carburants coûtent certes plutôt cher en France Le prix de l’essence varie fortement d’un pays à l’autre. En mars 2018, il allait de 0,93 euro par litre en Bulgarie à 1,37 euro en Italie. Et il est tout à fait vrai que la France se situe dans le peloton de tête des pays où les carburants coûtent le plus cher. Le prix de l’essence y est ainsi le sixième plus élevé des vingt-huit pays étudiés Le constat est même plus tranché sur le diesel, où les prix pratiqués en France se situent clairement dans le haut du panier En Espagne et au Luxembourg, régulièrement cités comme exemples par les internautes en colère, on trouve effectivement des prix sensiblement plus bas que la France. Mais ces deux pays se situent parmi ceux où l’essence est la moins chère en Europe. Par ailleurs, la photographie qui affirme montrer des prix à la pompe en Espagne en novembre 2018 est mensongère. Actuellement, l’essence y coûte autour de 1,32 euro par litre et pas 1,07 et le diesel 1,27 euro et pas 0,90. Quitte à comparer les pays entre eux, il faut aussi regarder ceux où les carburants sont autant voire encore plus coûteux que dans les stations françaises. C’est par exemple le cas en Italie, au Royaume-Uni, en Grèce ou au Portugal. 2. L’essence est relativement abordable en France par rapport au niveau de vie S’il est indéniable que les carburants sont plutôt chers en France, on peut aussi nuancer le tableau en rapportant ce coût aux revenus des automobilistes. Sur cette base, la comparaison européenne vire plutôt à l’avantage des conducteurs français faire un plein de 50 litres d’essence leur coûte environ 4 % du revenu mensuel médian dans le pays. A cette aune, la France fait alors plutôt partie des pays où le prix de l’essence est relativement abordable. En Bulgarie, faire un plein coûte environ 17,7 % du revenu médian mensuel, malgré le fait que les prix à la pompe du pays y soient les plus bas de l’Union européenne. On peut donc comprendre pourquoi le gouvernement bulgare pratique le niveau de taxation de l’essence le plus faible du continent… Dans ce tableau, il n’y a finalement guère qu’au Luxembourg qu’on trouve à la fois des foyers parmi les plus aisés d’Europe et un niveau de taxation relativement faible. Ce qui en fait logiquement le pays où l’essence pèse le moins sur le pouvoir d’achat des ménages. A l’inverse, les conducteurs espagnols font, relativement, un plus grand effort que les Français lorsqu’ils font le plein, malgré des prix à la pompe inférieurs d’environ 25 centimes par litre. 3. Partout en Europe, les taxes représentent au moins la moitié du prix des carburants Les prix à la pompe et les taxes varient considérablement d’un pays à l’autre. Cependant, le fait que les taxes représentent plus de la moitié du prix des carburants n’est pas une anomalie. C’est même plutôt la norme les 28 pays de l’Union européenne appliquaient tous, en mars 2018, un taux de taxes d’au moins 52 %. Finalement, 19 pays sur 28 appliquaient des taxes égales ou supérieures à 59 % des prix à la pompe, et jusqu’à 68 % pour les Pays-Bas. Avec son taux de 64 %, la France se situe bien plutôt dans le haut du panier, mais ne représente pas une exception particulière, contrairement à ce qu’on entend souvent. Décodex nos outils contre les fausses informations Déjouez les intox avec les Décodeurs Installez en quelques clics notre extension gratuite pour les navigateurs Chrome à télécharger ici et Firefox à télécharger ici pour savoir en un clin d’oeil si les sites que vous consultez sont fiables ;Testez les sites que vous consultez sur notre moteur de recherche cliquez ici pour y accéder ;Vous voulez apprendre à vérifier l’information en ligne ? Lisez nos conseils pour éviter les fausses informations. Adrien Sénécat
238/2022. L’inflation s’est installée en Suisse. En cause: l'augmentation massive du prix des énergies. Celle-ci a non seulement un impact sur les coûts de production et le transport des marchandises - donc tire le prix des produits à la hausse - mais elle grève aussi directement le porte-monnaie des ménages qui doivent acheter combustibles de chauffage ou carburants.
Par avec AfpPublié le 22/04/2020 à 11h15Mis à jour le 22/04/2020 à 11h21 Avec des cours du pétrole en chute libre et même négatifs en raison de la crise sanitaire, les automobilistes profitent bien d'une baisse des prix à la pompe. Mais sans commune mesure avec les écarts de prix du baril. Explications Les cours du pétrole se sont effondrés depuis plusieurs semaines, sous l'effet combiné d'un ralentissement économique généralisé, d'une guerre des prix entre pays gros producteurs et de manœuvres spéculatives sur les marchés. Résultat, le cours du pétrole américain est devenu négatif l undi pour la première fois de son histoire les producteurs, qui ne savaient plus où entreposer leurs barils, étaient prêts à payer pour s'en débarrasser ! Cette situation internationale a bien eu des répercussions sur les prix à la pompe en France. Mais sans commune mesure avec les écarts des prix du baril, car d'autres facteurs comme la fiscalité continuent de peser. Ainsi, le prix du gazole, carburant le plus vendu dans l'Hexagone va lait en moyenne 1,2132 euro par litre la semaine dernière, après plusieurs semaines d'affilée de recul, et se situait à un niveau qui n'a plus été vu depuis 2017. 85 centimes de taxes par litreMais il y aura une limite à la baisse des prix à la pompe, préviennent les professionnels. "Il y a à peu près 85 centimes de taxes par litre dans le prix du gazole le poids des taxes amortit les variations, que ce soit à la hausse ou à la baisse", souligne Olivier Gantois, président de l' Union française des industries pétrolières Ufip.Cette fiscalité est d'ailleurs essentiellement fixe avec la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques TICPE et une TVA qui pèse sur cette dernière. Il faut ensuite ajouter des coûts de distribution. En résumé, dans le cas du gasoil, le prix du baril ne représente que 11 % du prix final . Un seuil théorique du prix à la pompeAinsi même avec un baril de pétrole gratuit, le litre de carburant à la pompe ne pourrait pas descendre en dessous d'un seuil théorique "à mon avis, un euro c'est la limite", calcule Francis Pousse, du Conseil national des professions de l'automobile CNPA."Mais de toute façon on n'y arrivera pas puisque le prix de référence en Europe et même dans le monde c'est le Brent", rappelle-t-il. Or ce pétrole de la mer du Nord, sur lequel se basent les prix à la pompe, ne s'est pas du tout effondré dans la même mesure que son cousin américain il valait encore autour de 20 dollars le baril le cas du gasoil, en supposant que l’évolution soit linéaire, si le baril de Brent, aujourd’hui à 18 € s’effondrait à 5 €, le gasoil actuellement à 1,26 €/l perdrait… 10 demande a baissé de 70%Du côté des automobilistes, les prix bas n'ont pas entraîné de flambée de l'utilisation de la voiture bien au contraire, elle a chuté à cause du confinement. "Sur l'ensemble des carburants routiers, la demande a baissé d'environ 70%, ce qui est considérable, c'est du jamais vu", indique Olivier Gantois. Avec le déconfinement progressif à partir du 11 mai, les Français vont-ils profiter des cours bas pour rouler plus que d'habitude ? Pas sûr.
Cetteremise, plus haute que prévu, ne sera pas disponible dans toutes les stations-service au vendredi 1er avril. À cette date, une réduction de 18 centimes par litre de carburant s
Accueil Région C’est inévitable, annoncent les spécialistes, le conflit en Ukraine aura des effets sur le prix du carburant à la pompe. Dans deux à trois semaines, le litre d’essence risque de dépasser les 2 €. Du jamais vu. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h33 France Gironde un jeune pompier volontaire avoue une trentaine d’incendies 20h24 France Grippe aviaire 10 600 canards abattus dans un élevage de l’Ain 19h35 Montreuil Video Emmanuel Macron insulté au Touquet, l’artiste Marc Rebillet réagit et assume 19h24 International Électricité un bouclier tarifaire européen envisagé face à l’explosion des prix 19h17 France Rodéo urbain deux policiers blessés lors d’une interpellation Toute l'info en continu >
Prixdu carburant : Pas-de-Calais Options de filtre. Filtrer par prix . Filtrer par enseignes. Filtrer par commune. Carburants à afficher. E10 SP 98 SP 95 E85 Gas+ Gas GPL Station 1 à 20 sur 277 . 20 suivants Station Relevé par E10. SP 98. SP 95. E85. Gas+. Gas. GPL. Auchan - Béthune. C.C. La rotonde - Rue du docteur Dhenin - D943 62400 Béthune Renseigner Le prix des carburants en station-service n'est pas directement lié au cours du baril de pétrole. Comment expliquer la hausse continue et inaltérable des prix à la pompe ? Éléments de réponses. 2,13 €/l pour le Gazole, 2,08€/l pour le Super SP95 - E10, le coût des carburants continue de grimper en ce mois de juin 2022. Une part aujourd'hui non négligeable du portefeuille des Français qui s'envole littéralement en fumée. Pour autant, depuis plusieurs mois, le prix des carburants vendus en station augmente plus rapidement que le baril de pétrole sur la même période. Qu'est-ce qui explique cette différence ? Les marges des pétroliers ont-elles augmenté ? En 2012 le prix du baril de pétrole le 1er mai s'affichait à $ le baril et le prix moyen mensuel de vente du SP-95 était de 1,42 €/l. Le 2 mai 2022 le baril était à $ et le prix moyen mensuel de vente du SP-95 de 1,90 €/l. Soit une hausse de % du baril et de 33 % du prix à la pompe, en 10 ans. Décryptage avec Maria-Eugenia Sanin, maîtresse de conférences en économie à l’Université Paris Saclay. Une question de pétrole raffiné Comment sont établis les prix à la pompe ? Ils sont constitués de plusieurs éléments du cours du pétrole brut, de la marge de raffinage de la marge de transport de la distribution de la fiscalité taxes Mais en réalité, c'est le cours du pétrole raffiné qui dicte les grandes tendances du marché. Or depuis la guerre en Ukraine, "certains biens raffinés n'arrivent plus en raison de l'embargo et du conflit", rappelle la spécialiste. Cette pression sur l'offre conduit donc à "pousser les prix vers le haut." Pourquoi une telle augmentation ? Pour Maria-Eugenia Sanin, la hausse des prix des carburants est inhérente aux marchés. Une question d'offre et de demande. Or, en ce moment, l'offre est réduite et la demande explose. L'ensemble des géants pétroliers sont dans une "course à l'approvisionnement et aux stocks", pour éviter les ruptures. Ces sociétés ont des contrats à respecter et doivent fournir en continu du carburant, "coûte que coûte", afin d'éviter d'éventuelles pénalités. Des marchés haussiers qui ne sont pas, "juste de la spéculation". Les pétroliers sont dans l'anticipation "pour répondre aux futurs besoins causés par la guerre en Ukraine, avec la construction de nouvelles infrastructures de raffinage." En effet, les "infrastructures en Russie devront être substituées" pour, là encore, éviter des ruptures d'approvisionnement. Des projections qui ne font que "creuser encore la demande et causent des prix élevés." Globalement, l'ensemble des pays européens sont soumis à ces hausses sur le marché du pétrole raffiné. Des marges réglementées "Il n'y a pas de magouille" sur les marges assure Maria-Eugenia Sanin. Comme le rappelle l'économiste, les marges des pétroliers sont réglementées, au niveau national et au niveau européen. En revanche, "si la base de cette marge augmente, NDLR le volume de pétrole traité il y a plus d'argent", c'est mathématique. Pour schématiser, "10 % de 100, ce n'est pas la même chose que 10 % de 200." Les pétroliers gagnent donc plus d'argent et le redistribuent, en partie aux actionnaires. On peut notamment citer l'exemple de TotalEnergies dont le dividende annuel est passé de 0,83 € par action en 2000 à 2,64 € par action en 2021, soit une hausse de 218,07 %. Une augmentation de la rémunération des actionnaires qui n'est toutefois pas cantonnée aux actions pétrolières. Quid des supermarchés ? Profitent-ils des week-ends fériés pour augmenter le prix à la pompe et augmenter leurs marges ? Fausse route. "Le carburant est un produit d'appel pour nos enseignes. La marge ne dépasse jamais les 2 % tout au long de l'année. Le prix varie en fonction du montant auquel nous l'achetons tous les deux ou trois jours, cela dépend de la taille de la cuve", témoigne le responsable d'un supermarché de la périphérie de Montpellier. La remise de 18 centimes, une mesure court-termiste Pour la maîtresse de conférences à l’Université Paris Saclay, la remise de 18 centimes accordée par l'Etat est une ineptie. Elle peut faire baisser le prix à la pompe temporairement mais "n'engendre pas un changement de comportement" des automobilistes. "Si le prix est stable, les personnes vont continuer à consommer comme avant, tandis que les marchés sont tendus. Les prix augmentent donc à nouveau et ce sont les impôts des Français qui viennent payer" la remise. En somme, une machine qui contribue à alimenter le marché inflationniste. Les solutions possibles Le marché des énergies va continuer dans son mouvement haussier. "Il n'y a aucune raison pour que ça baisse", affirme Maria-Eugenia Sanin. La consommation va se poursuivre, faisant flamber la demande et l'offre va continuer de se réduire. Pour l'experte, seule une régulation en amont, au niveau européen pourrait avoir des impacts réels. Une fourchette de prix qui demanderait un véritable consensus de l'ensemble des Etats. Une solution alternative serait également de mieux cibler les remises à la pompe, pour aider les plus impactés et faire baisser la demande globale de carburant en France. En clair, une stratégie de décroissance énergétique. 7Ee34. 85 324 409 205 167 173 465 53 420

prix du carburant pas de la case