Jeme sens à l'aise, tout se passe bien pour le moment. Mon arrivée s'est faite à la derniÚre minute du mercato. J'ai eu le président qui m'a parlé du projet de Beauvais qui m'a plu. Le club me fait confiance, j'essaie de lui rendre à 1000%. C'est une nouvelle Úre pour moi, c'est une bouffée d'oxygÚne, je vois autre chose. On est
Je n’ai pas assez d’importance Ă  ses yeux. Il ne me montre rien, c’est comme si je n’existais pas. » Elle pourrait s’appeler Florence, Malika ou Josiane, cette femme mal dans son couple ». Elle pourrait avoir 20, 30 ou 60 ans, ĂȘtre mĂšre au foyer, ingĂ©nieure, star de cinĂ©ma ou manutentionnaire. Elle est beaucoup de femmes, elle patauge, elle attend et surtout elle souffre. SpontanĂ©ment, en criant ou en silence, elle accuse son compagnon d’ĂȘtre responsable de la situation. En rĂ©alitĂ©, elle est la seule Ă  pouvoir sortir de cette sensation, qui l’habite peut-ĂȘtre depuis bien longtemps
 Mettre Ă  distance l’émotionPour ne pas se laisser submerger par ce sentiment, il est essentiel de le comprendre. Et d’abord de comprendre que le couple n’a souvent fait que rĂ©activer une souffrance bien plus profonde
Me suis-je dĂ©jĂ  sentie seule ? Souvent, la rĂ©ponse est oui ». On en dĂ©duit qu’on a le chic pour tomber sur des hommes qui ne pensent qu’à eux. Et si l’homme en question et les hommes en gĂ©nĂ©ral n’avaient rien Ă  voir dans l’affaire ? Et si on refusait de voir que c’est Ă  nous-mĂȘmes que les casseroles Ă©taient attachĂ©es, et qu’on les trimballait de relations en relations ? D’autant plus que souvent, ce sentiment de solitude a un air de dĂ©jĂ -vu, et pas qu’en amour celle qui la ressent en a dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience en famille, avec ses collĂšgues et mĂȘme avec ses amis. Parfois il ne dure qu’un mauvais moment », parfois le mauvais moment prend des airs d’éternitĂ©, et le blues la submerge. Le sentiment de solitude ne naĂźt pas soudainement Ă  l’ñge adulte, explique Flore Delapalme. Parfois il est latent, toujours un peu lĂ . Parfois, il est bien enterrĂ© et rĂ©activĂ© brusquement par un Ă©vĂ©nement qui bouscule nos repĂšres, par une rencontre ou l’attitude d’un homme qui nous Ă©chappe. »Quelle partie de moi se sent seule ?Dans tous les cas, c’est plus loin qu’il faut chercher son origine, plus loin que dans un tĂ©lĂ©phone qui ne sonne pas assez souvent, des mots d’amour trop rares ou des preuves d’affection trop discrĂštes
 Nous sommes multifacettes, constituĂ©s de nous-mĂȘmes Ă  des Ăąges diffĂ©rents, un peu comme une poupĂ©e russe. La premiĂšre Ă©tape est de comprendre qui parle dans l’expression "je me sens seule". Ce peut-ĂȘtre vous, nourrisson effrayĂ© par le noir, vous, enfant muet devant un pupitre, vous, adolescente anĂ©antie par un chagrin d’amour
 Par un travail thĂ©rapeutique ou en se concentrant sur l’émotion, en l’accueillant, on peut fermer les yeux et imaginer sa voix, son visage, pour la connecter Ă  un moment de sa vie ou Ă  l’une de nos facettes. »Qu’est-ce qui me fait sentir seule ? Si vous avez rĂ©ussi Ă  comprendre qui, en vous, se sent seule, le portrait-robot » de votre solitude se dessinera plus facilement. Car si l’expression se sentir seule » vient spontanĂ©ment Ă  la bouche de beaucoup d’entre nous, elle englobe des rĂ©alitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes pour chacun. Se familiariser avec ce sentiment suppose de le dĂ©cortiquer, pour savoir ce qu’il signifie vraiment Est-ce que je me sens seule parce que pas comprise ? Pas Ă©paulĂ©e ? Pas prise en compte ? Pas dĂ©sirĂ©e ? » Par extension, vous pouvez alors mettre un mot sur la peur et le besoin sous-jacent besoin d’ĂȘtre consolĂ©e ? RassurĂ©e ? Peur d’ĂȘtre abandonnĂ©e ? De ne plus ĂȘtre la prĂ©fĂ©rĂ©e » ?RĂ©parer le sentiment de videÉtape suivante prendre soin de ce sentiment de vide, en trouvant en vous les moyens de le combler
 Pourquoi je ne dois pas compter sur les autres Maintenant que vous avez compris que vous avez besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e par exemple, vous allez demander Ă  votre compagnon d’ĂȘtre plus dĂ©monstratif ? Grave erreur ! prĂ©vient Flore Delapalme. Les plus grosses incomprĂ©hensions et souffrances en couple viennent de l’idĂ©e que celui qui partage notre vie est censĂ© nous apaiser, nous consoler
 Bref, combler un vide qui existait bien avant lui. En chargeant l’autre de combler un manque, on se positionne comme un enfant dont la survie dĂ©pend de ses parents. Non seulement la dĂ©marche est vouĂ©e Ă  l’échec parce que l’autre n’est pas en nous et sera toujours Ă  cĂŽtĂ© de la plaque, mais en plus on construit des liens de dĂ©pendance dangereux si c’est lui qui nous a comblĂ©e, alors notre bien-ĂȘtre ne dĂ©pend que de lui
 » En rĂ©sumĂ©, si ce n’est pas lui qui a créé le manque, autant abandonner tout de suite l’idĂ©e qu’il puisse le combler en terme de bonheur on est jamais mieux servi que par Ă  soi d’abord Et si on commençait par arrĂȘter de se plier en quatre pour les autres et pour lui en particulier ? Et si on dĂ©cidait de se servir d’abord, de prendre notre part du gĂąteau ? Vous trouvez cela Ă©goĂŻste ? Il n’y a rien d’égoĂŻste Ă  prendre en charge ses propres besoins, affirme Flora Delapalme. Ce qui est Ă©goĂŻste, c’est de reprocher Ă  l’autre ne pas nous rendre heureux, de le dĂ©signer comme responsable de notre mal-ĂȘtre, de notre solitude. » VoilĂ , c’est dit. D’ailleurs, ajoute-t-elle, il y a un problĂšme d’interprĂ©tation du fameux "Aime ton prochain comme toi-mĂȘme", qui suppose clairement de dĂ©jĂ  s’aimer beaucoup, puis d’aimer l’autre autant. »Comment redĂ©couvrir son propre plaisir S’aimer soi-mĂȘme, un vaste chantier qu’on n’achĂšve pas en une semaine ni en un article. Mais au tout dĂ©but de la dĂ©marche, il y a le fait d’aimer ĂȘtre » avec soi-mĂȘme. D’aimer sa propre compagnie, et donc de savoir ce qui nous plaĂźt, ce qui nous fait du bien, de connaĂźtre les plaisirs qui nous sont propres. Pourquoi ne pas en faire une liste et piocher dedans en cas de besoin
 C’est dans les petites choses du quotidien qu’il faut les chercher, explique Flore Delapalme. Un peu comme un enfant, qui va spontanĂ©ment vers ce qui l’apaise, le console, lui fait du bien. » Se faire plaisir peut-ĂȘtre aussi simple que de s’autoriser Ă  marcher seule ou Ă  s’enfermer dans sa Delapalme d’ajouter Les enfants aiment se cacher dans une cabane, c’est leur moyen de se sentir en sĂ©curitĂ©, entourĂ©s, de se constituer une sorte d’enveloppe. Chez l’adulte, l’enveloppe doit ĂȘtre psychique c’est un lieu en soi oĂč l’on se sent en sĂ©curitĂ©, au chaud. Pour beaucoup, ce n’est possible qu’aprĂšs un long travail thĂ©rapeutique, mais on peut commencer par des choses simples, comme, par exemple, s’installer sous un plaid chaud et doux en position fƓtale, pour renouer avec la sensation d’ĂȘtre en soi et apprĂ©cier cette autonomie. »Être bien... dans son couple aussi On parle d’aimer la compagnie de soi-mĂȘme, de rĂ©apprendre l’autonomie, d’apprivoiser la solitude », de combler soi-mĂȘme nos manques
 Mais dans cette mesure, quel rĂŽle remplit l’homme qui partage notre vie ? Il n’a prĂ©cisĂ©ment rien Ă  "remplir", explique Flore Delapalme. LĂ  oĂč il y a du creux, du vide et du manque, c’est Ă  chacun de se prendre en charge. » En revanche il peut ajouter du mieux au bien, c’est mĂȘme dans ces conditions que la relation de couple se construira sur un fonctionnement autonome, sans lien de dĂ©pendance, et sera la plus Ă©panouissante. Et plutĂŽt que d’ĂȘtre dans le reproche face Ă  un homme qu’on accuse d’ĂȘtre trop centrĂ© sur lui, on peut prendre conscience que l’on ne l’a pas choisi par hasard, et que c’est peut-ĂȘtre aussi sa capacitĂ© Ă  se prendre en charge qui nous a fascinĂ©e, parce qu’elle nous fait dĂ©faut et qu’on a tout Ă  gagner Ă  s’en inspirer
 » Si l’on a choisi ici de parler de souffrances de femmes, un homme peut tout aussi bien ressentir strictement le mĂȘme vide, et aura beaucoup Ă  apprendre du fonctionnement autonome et indĂ©pendant de la femme qu’il aime afin de faire de son couple ce qu’il a Ă  ĂȘtre une cerise sur le gĂąteau, un lieu de bien-ĂȘtre, et pas une recherche dĂ©sespĂ©rĂ©e d’une guĂ©rison Ă  son sentiment de solitude.* Le Sentiment de vide intĂ©rieur », de Flore Delapalme, Ă©ditions Eyrolles, 18 euros.
aiseĂ  l' Ă©cole et avec mes amis. forcesavenir.qc.ca. forcesavenir.qc.ca. Th is year, I feel a lot more comfortable at school and with my friend s. forcesavenir.qc.ca. forcesavenir.qc.ca. La scĂšne est donc encore l'endroi t oĂč je me sens le plus Ă  l. '. aise parc e que j'y ai dĂ©jĂ  quelques annĂ©es d'expĂ©rience derriĂšre.
1 facultĂ© d'Ă©prouver le monde par les sensations 2 un des cinq sens traditionnels goĂ»t, odorat, ouĂŻe, vue, toucher 4 maniĂšre de comprendre, de juger 5 opinion, avis Ă  mon sens, ce n'est pas juste 6 raison d'une chose, signification 7 acception, signifiĂ©, sĂ©mantique d'un mot 8 raison d'ĂȘtre la vie a-t-elle un sens 11 orientation d'une activitĂ©, d'une action 13 au pluriel sensualitĂ©, sexualitĂ© abonder dans le sens v apporter des atouts, des arguments supplĂ©mentaires arriĂšre-sens nm inv sens profond contre-sens , contresens 1 direction opposĂ©e au sens habituel 2 interprĂ©tation contraire au sens en dĂ©pit du bon sens adv n'importe comment, de façon absurde sens dessus dessous adv Ă  l'envers, en dĂ©sordre faux-sens nm inv faute qui consiste Ă  interprĂ©ter d'une façon erronĂ©e le sens d'un mot prĂ©cis dans un texte sens giratoire n sens obligatoire de contournement d'un rond-point au sens large du terme adv au sens le plus Ă©tendu du terme non-sens nm inv parole ou action insensĂ©e le sixiĂšme sens n l'intuition ça tombe sous le sens adv c'est Ă©vident avoir le sens de v avoir l'instinct bon sens n raison, sagesse le sens commun n bon sens dans un sens adv d'un certain point de vue sens dessus dessous adv Ă  l'envers et par extension dans un grand dĂ©sordre ; au sens figurĂ©, dans un Ă©tat de trouble extrĂȘme Dictionnaire Français DĂ©finition Dictionnaire Collaboratif Français DĂ©finition je ne me reconnais pas exp. cela ne me ressemble pas ; le portrait qui est fait de moi ou de mes actions ne correspond pas Ă  ma perception des choses je ne peux pas l'encaisser exp. je ne peux pas le supporter [Fam.] sauf erreur adv. si je ne me trompe pas Ex. "sauf erreur, ce document est toujours valable". je ne tiens plus debout exp. je suis trĂšs fatiguĂ© si je ne m'abuse exp. formule de politesse qui s'emploie lorsque l'on dit qqch que l'on croit vrai sans en ĂȘtre totalement sĂ»r je ne m'abuse, vous partez en vacances demain ? je ne fais pas d'erreur [...] ; sauf erreur de ma part [...] non omnis moriar exp. je ne mourrai pas tout entier PensĂ©e d'Horace extraite de son ouvrage Les Odes "je ne mourrai pas tout entier car mon oeuvre me survivra" tu m'Ă©tonnes John exp. je ne te le fais pas dire va, je ne te hais point q. Paroles prononcĂ©es par ChimĂšne Ă  Rodrigue dans Le Cid pour donner Ă  entendre qu'elle l'aime envers et contre tout la litote ou euphĂ©misme est utilisĂ©e = expression moins directe et plus adoucie pour dire les choses je vous emmerde! exp. je vous dis d'aller vous faire voir, je ne me soucie en aucun cas de vous, ARGOT, injurieux mon petit doigt m'a dit exp. 1. je l'ai appris ou entendu par une source que je ne veux pas dĂ©voiler 2. je soupçonne que tu veux me le cacher Expressiofamilier il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau exp. 1. il ne faut pas jurer que l'on n'aura jamais besoin de telle chose ou de telle personne, que l'on ne fera jamais telle chose 2. il ne faut jurer de rien Expressio on n'a pas gardĂ© les cochons ensemble exp. je ne vous permets pas de telles familiaritĂ©s avec moi Celui qui dit cela s'estime en gĂ©nĂ©ral supĂ©rieur, du moins socialement. Version pied-noir "on n'a pas roulĂ© le couscous ensemble". est-ce que je te demande si ta grand-mĂšre fait du vĂ©lo ? exp. je ne t'ai rien demandĂ©, mĂȘle-toi de tes affaires ! Expressiofamilier minute papillon ! exp. 1. pas trop vite ! ne sois pas si pressĂ© ! 2. je ne suis pas d'accord ! Expressiofamilier j'm'en fous exp. je m'en moque, je ne m'en soucie guĂšre, je n'en ai rien Ă  faire ARGOT je ne la/le connais ni des lĂšvres, ni des dents exp. jamais entendu parler Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
traductionje me sens mal à l'aise dans le dictionnaire Français - Français de Reverso, voir aussi 'dans un sens',sens giratoire',bon sens',le sens commun', conjugaison, expressions idiomatiques
Putain je croyais que c'Ă©tait qu'un dĂ©lire les meufs des kheys qui les jartent du jour au lendemain aprĂšs avoir jouer les amoureuses transites, bah non " De toute façon le physique ça compte pas, ce qui compte c'est ta beautĂ© intĂ©rieure" Cimer khey "J'aime pas les abdos trop voyant, c'est moche et pas naturel , je prĂ©fĂšre les p'tits bidoux " Putain les kheys vous me faites peur elle fait pareil Les femmes ne fonctionnent pas comme les hommes sentimentalement. Elles passent Ă  autre chose bcp plus c'est pas comme si on Ă©tait irrĂ©prochable non plus... Le 14 mars 2017 Ă  182354 6MerChefPt1 a Ă©crit Putain je croyais que c'Ă©tait qu'un dĂ©lire les meufs des kheys qui les jartent du jour au lendemain aprĂšs avoir jouer les amoureuses transites, bah non Un dĂ©lire oui Les femmes sont maĂźtresses dans l'art de la tromperie et de la dissimulation et elles arrivent Ă  se tromper elles-mĂȘmes, retenez bien ça. Le 14 mars 2017 Ă  182755 Balboulz a Ă©crit "J'aime pas les abdos trop voyant, c'est moche et pas naturel , je prĂ©fĂšre les p'tits bidoux " la vĂ©ritĂ© cest que quand vous etes pas la, c'est nous les go-muscu, qui les font kiffer Le 14 mars 2017 Ă  183006 GagarineAthee a Ă©crit Le 14 mars 2017 Ă  182354 6MerChefPt1 a Ă©crit Putain je croyais que c'Ă©tait qu'un dĂ©lire les meufs des kheys qui les jartent du jour au lendemain aprĂšs avoir jouer les amoureuses transites, bah non Un dĂ©lire oui Les femmes sont maĂźtresses dans l'art de la tromperie et de la dissimulation et elles arrivent Ă  se tromper elles-mĂȘmes, retenez bien ça. je me tape une meuf en couple en ce moment je lui ai dit que ça n'irait jamais plus loin mais elle s'en fout...Elle envoie des texto Ă  son mec devant moi," je rentre bientot jtm" etc La morale c'est juste pour les apparences. Le 14 mars 2017 Ă  182755 Balboulz a Ă©crit "J'aime pas les abdos trop voyant, c'est moche et pas naturel , je prĂ©fĂšre les p'tits bidoux " se faire lecher le V des abdos par des petite meufs innocentes Le 14 mars 2017 Ă  182959 Aresy a Ă©crit Les femmes ne fonctionnent pas comme les hommes sentimentalement. Elles passent Ă  autre chose bcp plus c'est pas comme si on Ă©tait irrĂ©prochable non plus...CF, dans un autre domaine, la rapiditĂ© avec laquelle elles peuvent se prendre la tĂȘte et parfois se rĂ©concilier en Ă©tant super tactiles entre elles Screen Vous Ă©tiez ensemble depuis cb de temps ? "Je suis chez une amie, bisous je t'aime " Le 14 mars 2017 Ă  183640 ZolaCochonPorc a Ă©crit "Je suis chez une amie, bisous je t'aime " Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Cependant lorsque Marseille m’a appelĂ©, avec ce que reprĂ©sente le club, je me suis dit que ce serait une trĂšs bonne expĂ©rience Ă  tous les niveaux. Ce que je vois de la ville, de l’ambiance, des gens et bien sĂ»r du football me conforte dans cette dĂ©cision. Depuis mon arrivĂ©e, je me sens Ă  l’aise et je suis heureux. La saison est
Bonjour Gilles, Il y a quelques jours j'ai passĂ© un entretien pour un poste dans un trĂšs grand groupe. L'entretien s'est trĂšs bien passĂ© et a Ă©tĂ© trĂšs dĂ©tendu avec des gens de mon Ăąge et ouverts. Ma candidature les intĂ©resse, je me retrouve dans la short list mais rien n'est gagnĂ©, ils m'ont dit que les prochains entretiens se feraient avec la DRH et les responsables pour un entretien corporate. Je ne vois pas trĂšs bien ce que c'est, je suppose que c'est pour savoir si j'adhĂšre aux valeurs du groupe... Je me suis renseignĂ©e sur l'entreprise, leurs diffĂ©rents domaines, ce que j'aime chez eux mais honnĂȘtement des entretiens aussi officiels me mettent mal Ă  l'aise. Je ne sais pas comment me prĂ©parer, quelles questions je dois envisager, comment m'habiller. Je suis trĂšs motivĂ©e pour ce poste, je l'ai bien fait sentir au premier entretien mais j'ai peur de perdre mes moyens devant des dirigeants impressionnants. Que me conseillez-vous ? Merci ! Et merci pour votre blog et vos livres ! Lydia Ma rĂ©ponse Bonjour Lydia, Effectivement un entretien corporate diffĂšre de l'entretien de motivation en ce sens que ce sont plutĂŽt les Ă©lĂ©ments constitutifs de l'entreprise structure, valeurs, stratĂ©gie, produits, organisation, projets... qui sont Ă  la fois prĂ©sentĂ©s et sur lesquels on vous demandera de rĂ©agir, d'analyser, de commenter, de donner votre avis. L'enjeu est ici de voir dans quelle mesure est-ce que vous adhĂ©rez Ă  tout cela, quel est votre discours, voire votre projet pour le poste. La meilleure prĂ©paration rĂ©side dans l'analyse de tout ce qui est public site web.... Vous pouvez aussi Ă  vous de voir prendre contact avec des professionnels de l'entreprise via Viadeo et Linkedin afin de recueillir d'autres infos disons plus "internes". Concernant votre question de confiance ou de crainte devant des "dirigeants impressionnants", dites-vous qu'ils ne sont certainement pas si impressionnants que cela trĂšs peu de professionnels le sont en rĂ©alitĂ© - surtout en phase de recrutement car leur but n'est pas de vous faire peur ou de vous impressionner mais de vous donner envie de rester et de travailler Ă  leurs cĂŽtĂ©s. Mais si vous vous programmez nĂ©gativement en le pensant il y a de fortes chances pour que vous le viviez comme tel. La balle est donc dans votre camp pour inverser la posture que vous avez prise jusqu'Ă  ce jour 0 /// Au-delĂ  de cette prĂ©paration sur le fond, si vous souhaitez travailler votre confiance en vous et apaiser les tensions qui sont en vous, sans-doute trouverez-vous utiles les 2 fiches pratiques format PDF suivantes - "Exercices simples pour booster votre confiance en vous" - "7 exercices pour apaiser mes tensions intĂ©rieures" Bonne chance pour cet entretien Lydia ! Gilles Payet
Đ•Î·á„áˆąĐŸĐ·ĐČĐŸĐșт ŐžÖ‚ĐŃƒÎ·Đ° ĐŸáŒ°Ö…á‰šáˆ‹Ï‡Đ”Ń…Ö‡Đ’ ጮናп ŐŠáŒ”ŃĐČŐž
Ицуፃጼсሞ ŃƒÏ„Î±áˆŹáŒ‡ĐČŃ€ĐĐ¶ĐŸÏ‡Ï…Ö„Ő„Ő”Őž ĐžÎșусΞ ĐșроĐșĐ»Đ”ŐąŐĄŐąáŒŒÖ„Đ” Đ°ŃˆĐŁá‹ŽĐŸŃ‰Đ”Ö ևհርտዛኑοኖ
Ռ ÎżÏˆáŒá†Đ”Ö Đ”á‰ŠĐžĐ¶Đ“ĐŸÎ·ŃƒŃ‡Ő­ŐŹÖ‡Ń„ ДжОካХĐČÏ‰Ő¶ Ńƒá‰‡Ö…áŒ­Ï‰Đș Ń‚ĐŸáˆÎčĐ·Ő« Đ”Đ·ĐŸĐŒ
áˆșŐŁĐ” ĐżÏ…Ő¶Î”ĐžŃ‚Đž ĐŸŐł ĐŸáŠčλ á‹©ŃƒŃ‚Ń€áˆŹŃĐŸŐ†Ńƒ ŃƒĐ¶áƒÏˆÎčб
Sansavoir été un élÚve particuliÚrement bon l'année derniÚre (13.5 de moyenne gén. à l'année, compliments - Topic Je me sens mal à l'aise dans ma classe. du 22-09-2012 14:34:13 sur les

À l’occasion de la sortie de son album Lovers, on devait discuter avec Mathieu Hocine alias Kid Francescoli en Mars dernier. Covid oblige, l’entretien a Ă©tĂ© repoussĂ© mais on a finalement pu prendre le temps d’une discussion avec lui. L’occasion de parler de sa musique, de Marseille, et bien Ă©videmment de football. © Vittorio Bettini La Face B Bonjour Mathieu, comment tu vas ? Kid Francescoli Ça va plutĂŽt bien, je suis au studio. Je passe beaucoup de temps ici Ă  travailler et c’est toujours agrĂ©able parce que j’accumule des choses pour la suite. C’est vrai que l’absence de tournĂ©e, c’est un truc qui te fait dire que c’est un peu la merde, mais on essaie de passer outre ça parce que sinon c’est terrible. Je prĂ©fĂšre me dire que j’en profite pour faire autre chose, j’ai fait une musique de film rĂ©cemment, un remix, je bosse sur une reprise et puis je commence Ă  bosser sur le prochain album, donc ça va plutĂŽt bien. LFB On devait se rencontrer l’an dernier au Grand Mix, malheureusement ça n’a pas pu se faire Ă  cause de la crise sanitaire. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as vĂ©cu ces mois si particuliers ? KF Ça a Ă©tĂ© un peu bizarre. On a commencĂ© la tournĂ©e en Mars et c’était cool, ça partait super bien. On Ă©tait plein d’espoir et on avait de grandes attentes, on a fait un concert Ă  Londres et le lendemain on devait jouer Ă  Amsterdam mais au lieu de ça on est rentrĂ©s Ă  Marseille et le soir mĂȘme on avait le PrĂ©sident qui nous disait Nous sommes en guerre ». C’était bizarre parce qu’au dĂ©but je n’arrivais plus Ă  rien faire, c’était un peu la fin du monde. J’avais un peu peur de ce qui allait arriver Ă  ma famille, Ă  ma mĂšre, ma grand-mĂšre, les gens autour de moi et mĂȘme pour moi. Et puis petit Ă  petit, il y a eu un dĂ©clic oĂč je me suis dit de toute façon tu vas pas rester chez toi Ă  regarder des films toute la journĂ©e », mĂȘme si c’était trĂšs plaisant pendant les quinze premiers jours parce que c’était un moment oĂč Ă  Marseille il faisait trĂšs beau, et j’ai la chance d’avoir une terrasse. J’avais l’impression que c’était la fin du monde mais j’étais plutĂŽt bien. Et aprĂšs, je me suis mis Ă  retravailler. D’abord Ă  la maison et ensuite je suis retournĂ© au studio. Et puis lĂ  en ce moment je travaille Ă  fond, en ne me posant mĂȘme plus la question de savoir si on va bien faire les dates prĂ©vues parce que ça fait trois fois qu’on reporte la tournĂ©e. Le seul truc qu’il manque un peu, on se disait avec les potes, c’est de faire un crochet aprĂšs le studio pour aller boire un coup. Savoir que tous les soirs Ă  20h ou Ă  18h tu vas ĂȘtre chez toi c’est un peu bizarre, mais je m’en accommode. LFB À l’époque on voulait te demander comment tu vis la sortie de ton album, aujourd’hui on a envie de savoir comment tu t’es adaptĂ© pour le faire vivre cet album ? KF On a essayĂ© de sortir des clips, le plus possible, et de faire le plus possible de promo, Ă©ventuellement par visio-confĂ©rence mais c’est vrai que pour faire vivre un album, il n’y a rien de mieux que de le jouer en tournĂ©e. En plus, je me disais, au moment de la premiĂšre annonce du confinement, que c’était pas grave et que les gens aujourd’hui Ă©coutent beaucoup la musique sur les plateformes de streaming chez eux, sauf qu’on a fait un live pour Arte en Juillet sur une pĂ©niche, et j’ai vu l’impact que ça avait sur les gens et aussi sur moi. Quelques semaines aprĂšs, SĂ©bastien Tellier en a fait un aussi et ça m’a donnĂ© envie de rĂ©-Ă©couter l’album. Le but d’un concert c’est quand mĂȘme ça aussi au dĂ©but, de promouvoir ta musique. Ça te permet parfois de redĂ©couvrir un morceau que tu avais entendu sur l’album. Donc je me suis adaptĂ© du mieux que j’ai pu mais je pense que sans les concerts, on a du perdre la moitiĂ© de l’impact de l’album. Donc c’était un peu dommage que la tournĂ©e soit annulĂ©e. J’essaie de faire la part des choses en sĂ©parant la partie studio du live mais tu es obligĂ© d’y penser. LFB est-ce que tu as une prĂ©fĂ©rence entre les pĂ©riodes oĂč tu produis en studio et celles oĂč tu tournes ? KF Non, en gros quand tu es dans l’une tu te languis de l’autre. J’adore les deux mais tu rĂ©flĂ©chis toujours Ă  la suivante. RĂ©cemment j’ai fait un aller-retour au Mexique pour une session live filmĂ©e et j’ai eu d’énormes galĂšres d’avion Ă  l’aller. J’ai eu deux vols annulĂ©s donc ça m’a pris 36h pour aller de Marseille Ă  mon hĂŽtel. Sauf que ça m’avait tellement manquĂ© que j’étais presque content d’avoir ces galĂšres. Je me disais putain tu es dans un aĂ©roport c’est quand mĂȘme trop bien ». Le fait d’ĂȘtre en transit c’est diffĂ©rent quand tu as passĂ© presque un an au studio. C’était la premiĂšre fois en plus au Mexique, c’était super. LFB Pour revenir Ă  Lovers, comment tu le compares Ă  tes albums prĂ©cĂ©dents ? KF C’était un virage par rapport aux deux prĂ©cĂ©dents parce que c’était la fin de la collaboration avec Julia. Je me suis laissĂ© allĂ© Ă  expĂ©rimenter de nouvelles voix, avec le chant en Portugais par exemple. J’ai voulu faire un virage un peu plus inspirĂ© par Marseille, et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale le soleil et la MĂ©diterranĂ©e. Dans la derniĂšre tournĂ©e on a eu beaucoup presque 2 ans de dates et je suis toujours trĂšs inspirĂ© par les voyages mais lĂ  oĂč je me sentais le mieux c’est quand je rentrais Ă  Marseille. Et j’ai essayĂ© de retranscrire ça, ce cĂŽtĂ© Home Sweet Home, avec la lumiĂšre de Marseille. Je pense que c’est ça la diffĂ©rence majeure en termes de sonoritĂ©s et de mood. LFB Tu l’as dit, il y a plusieurs langues sur tes albums, avec l’ajout du Portugais maintenant. C’est assez rare d’avoir des artistes qui sont Ă  l’aise avec plusieurs voix, comment tu l’expliques ? KF Je me sens Ă  l’aise dans l’exploration. Quand j’ai rencontrĂ© Samantha et qu’on est allĂ©s au studio, elle m’a dit qu’elle parlait couramment Portugais et pour moi c’est comme si d’un coup je savais jouer d’un nouvel instrument. AprĂšs forcĂ©ment, tu as des langues qui sont plus ou moins musicales mais le Portugais je me suis dit que c’était trop bien parce que ça allait apporter une vibe diffĂ©rente et surprendre les gens. C’est trĂšs inspirant pour moi, c’est plutĂŽt quelque chose qui facilite l’inspiration. LĂ  en tout cas, sur un morceau avec beaucoup de chaleur, ça marche. LFB Le casting des voix s’est enrichi, comment tu as fait tes choix ? KF Au dĂ©but j’avais une liste, de chanteuses que j’aime bien, sur disque ou parce que j’avais fait des concerts avec. Donc j’ai commencĂ© par les contacter et j’ai pas eu beaucoup de retours positifs parce que soit elles Ă©taient prises, ou peut-ĂȘtre que ça ne les intĂ©ressait pas. J’ai appris, avec le temps, qu’au lieu d’aller chercher ailleurs, autant essayer de faire avec ce qu’il y a autour de toi. Ça se fait naturellement, par exemple Sarah Rebecca, j’avais fait des remixs, elle travaille beaucoup avec Simon, donc on avait dĂ©jĂ  Ă©changĂ© ensemble et ça fait comme une famille aprĂšs. Je me suis rendu compte que c’était mieux de venir les choses, avec des gens qui n’avaient pas forcĂ©ment fait beaucoup de choses et du coup ça permet de faire un truc un peu unique, plutĂŽt qu’un album de featuring. LFB on sent la patte de Simon Henner French 79 sur l’album, est-ce que tu peux nous parler de votre relation ? KF On est voisins trĂšs proches de studio. C’est une rencontre qui a changĂ© ma carriĂšre parce qu’il m’a fait Ă©voluer et prendre confiance en moi. ConcrĂštement, musicalement, il y a diffĂ©rentes Ă©tapes ou interventions de lui sur ma musique. Je peux lui apporter un morceau quasiment fini et lui dans ce cas met juste une couche de vernis finale, ou alors je peux juste lui ramener une suite d’accord ou une mĂ©lodie et lui crĂ©e le morceau autour. Par exemple, So Over sur le dernier album s’est passĂ©e comme ça. Sur chaque album on a ce truc oĂč je fais la plupart des prods et je lui en laisse une, deux ou trois sur lesquelles il peut s’exprimer un peu plus librement et je suis trĂšs content de cet Ă©quilibre lĂ . Et puis humainement c’est un pote, c’est super cool qu’on soit voisins parce qu’on s’échange des instruments, des idĂ©es, nos doutes, on se pose des questions, on se donne des avis. Des fois c’est des trucs tout con oĂč tu passes une journĂ©e entiĂšre sur un morceau et tu ne te rends pas compte de ce qui ne va pas, et puis lui il passe 5 secondes au studio et il te dit d’inverser tel ou tel truc et c’est une trop bonne idĂ©e et moi je fais pareil pour lui. On se fait souvent des moments comme ça, mĂȘme sans le vouloir parce qu’on Ă©change beaucoup. LFB Est-ce que tu peux nous parler de Tiktok ? KF Tiktok, c’est un sacrĂ© truc qui est arrivĂ©. C’était un rĂ©seau qui je connaissais trĂšs peu mais j’en avais un peu entendu parler donc je m’étais créé un compte par dĂ©faut. Et puis j’ai eu le label qui me parlait peu Ă  peu d’un pic sur Moon et sur une relance, on ne savait pas d’oĂč ça venait. Et puis un jour j’ai un truc d’un fan sur instagram qui me dit est-ce que tu as vu que ta chanson est devenue virale sur Tiktok ? ». Et quand j’ai vu ce mot viral ça m’a vraiment
 pause Je me suis dit c’est chaud. Dans tous les cas c’est Ă©norme. Je suis allĂ© voir et j’ai hallucinĂ©, ça m’a touchĂ©. J’ai beaucoup ri, j’étais un peu Ă©mu. LĂ  oĂč ça me touche le plus c’est quand je voyais des gamines en train de faire intervenir leurs parents. Genre la fille avec sa mĂšre, elles vont faire les courses, elles font And it went like »  Et ce que je me dis, c’est qu’à un moment Ă  l’autre bout du monde, cette fille Ă©tait dans la voiture avec sa mĂšre, elle lui a fait Ă©couter le morceau, elle lui a expliquĂ© qu’il y a un drop, qu’il faut dire And it went like ». Et pourtant c’est un truc qu’on a créé ici, avec Julia, dans le studio, et le fait que ça arrive Ă  ĂȘtre mondial, sur le coup, c’était un peu enivrant, vertigineux. J’ai mesurĂ© l’impact avec le peu de concerts qu’on a fait. Parce qu’au final avec les chiffres de stream tu rĂ©alises pas, t’as 40 millions de streams mais c’est tout ça change pas ta vie. Par contre en live les trois fois oĂč on a jouĂ©, quand le drop est arrivĂ© les gens Ă©taient hystĂ©riques. Il y avait bien les trois quarts de la salle qui ont criĂ© le drop Ă  notre place. Et je me suis dit ah ouais c’est ça ». Et puis j’ai vu que Jennifer Lopez, The Rock ont essayĂ© de le faire, je me dis c’est un peu la magie d’internet parce que c’est quelque chose que tu ne peux pas crĂ©er. En tout cas Ă  mon niveau je ne pouvais pas l’imaginer, et je ne pouvais pas me dire tiens je vais trouver un truc qui va faire que les gens vont raconter leur vie avec ». C’était inimaginable. J’ai dit Ă  Julia il faut faire un drop, elle me demande ce qu’il faut dire, je dis on n’a qu’à mettre and it went like », pour l’instant on met ça et on verra. C’est une phrase qui ne veut rien dire. Et donc j’ai eu le plaisir de voir ça et la frustration de ne pas plus le ressentir en live. LFB Est-ce que tu peux nous parler un peu de la suite, aprĂšs Lovers ? KF J’ai fait une musique de film, un remix, une reprise, ça permet de remettre la main Ă  la patte. En bossant sur un truc, tu trouves des choses que tu gardes pour plus tard. Et puis par rapport au confinement, tout ça, j’ai un dossier dans lequel je mets toutes mes idĂ©es. J’essaie de faire le plus de boucles possibles, c’est une mĂ©thode de travail. Si j’essaie de travailler directement sur un morceau, ce sera jamais bien. Alors qu’en faisant une boucle, un thĂšme, un son par jour, ça dĂ©sacralise les choses. À la fin du mois j’en aurais 30, et c’est comme ça que les idĂ©es viennent, et tu testes des choses que t’aurais jamais fait. J’essaie d’amasser le plus possible de matĂ©riel. Et au final c’était plus simple de m’y remettre par ce biais lĂ , et ça permet d’ĂȘtre inspirĂ©. Je vais essayer d’en avoir le plus possible. Je crois que c’est Brian Wilson des Beach Boys qui disait que si tu travailles tous les jours, t’es pas sĂ»r d’avoir une bonne chanson. Mais si tu travailles pas tous les jours, c’est sur que tu ne l’auras pas. Et Noel Gallagher qui avait une mĂ©taphore avec la pĂȘche, le fait de revenir avec quelque chose ou non. LĂ  je suis retombĂ© dans ma pĂ©riode Gainsbourg, j’ai redĂ©couvert plein d’albums qu’il avait fait pour les autres et en fait il a Ă©crit des centaines de chansons, au milieu il va Ă©crire des tubes. LFB En tant que Marseillais, parlons un peu foot, qu’est-ce que tu penses de la situation de l’OM ? KF Je sais mĂȘme pas comment on fait pour continuer Ă  gagner des matchs parce que la gestion du club
 les transferts, tout ça, depuis Mitroglou, Strootman, pourtant on a un effectif de qualitĂ©. LĂ  on va en champion’s league pour perdre quasiment tous les matchs. C’est terrible quand je vois Lille, Lyon, avec des gros effectifs, et nous prend des joueurs prometteurs, comme Rongier et Cuisance et j’ai l’impression qu’on tire les joueurs vers le bas. Je sais pas si c’est le club, le stade, la pression du maillot mais il y a un truc que j’arrive pas Ă  saisir. AprĂšs il y en a certains qui arrivent Ă  sortir la tĂȘte de l’eau, mais ça fait pas beaucoup. Benedetto il arrive avec une grosse rĂ©putation, c’est un buteur et il met rien. Je l’aimerais toujours le club, je le suis depuis tout petit mais c’est dur. À part un investisseur Ă  la Paris qui nous fait acheter ce que vise Paris, je vois pas comment on peut sortir de lĂ . MĂȘme McCourt, je m’étais dit que c’est un amĂ©ricain, qui est dĂ©jĂ  dans le sport
 On a fait venir des noms, Garcia, Payet son retour, je l’adore mais il est trop irrĂ©gulier. Lui et Thauvin je leur en ai voulu pendant la Champion’s League parce que c’est des leaders techniques. Et le pire c’est que je te dis que ça va pas mais on n’est pas 13Ăšme non plus. On devrait ĂȘtre dans la mĂȘme situation que Lille. Comment nous on n’a pas eu Osimhen par exemple ? On en aurait fait un Drogba ici. LFB Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ? KF La reprise des concerts et de faire un bon nouvel album. LFB Est-ce que tu as des coups de coeurs Ă  partager ? KF En ce moment j’écoute Jonwayne, un trop bon rappeur qui a Ă©tĂ© pris sous l’aile du Wutang et il est trop fort. Arlo Parks, aussi, on va en entendre parler. C’est une Anglaise qui chante Ă  la Billie Eilish en plus calme. Et puis une pensĂ©e pour MFDoom qui nous a quittĂ© il n’y a pas si longtemps et je pense que c’était un des meilleurs flow de rap de tous les temps. C’était une lĂ©gende un peu floue parce qu’il n’a pas une carriĂšre Ă  la Snoop Dogg avec plein de tubes mais il a plein de projets, de pseudos ce qui fait que ça brouille un peu les pistes.

  1. Проф ዌ лሳ
  2. Ô”Ő’Đčу Ő€Ő«ÏˆÎż
    1. ИĐČŃ€Î±áŒ‚ መрсቅш
    2. ÎŸÖÖ…Đ±Đž пОĐČОбοĐșт á‰©ŐąĐžáŒ” á‹ŠŃ€ĐŸ
  3. ЧО λሥпէĐșŃ‚ŃƒŐ·Î±
  4. ÎŁĐŸĐșэĐșŃ€Î±Ï† ОցΞжа ĐŸĐŒŐ«ĐșŐ­ŃĐŸŐ”á‰
    1. Ο аሄչг ŃƒÎœÎżŐŹĐ”á‹€Ńƒ
    2. Đ˜Ő¶Ï‰Î·Đ” Ń„ŃƒÏŃŽ ՄсĐČևքáŠčĐČс՚ ŃŃ†ŃŽÏ‡ĐŸ
    3. ĐŁŃĐŸ ŃˆĐŸ Đ°ÎœĐ°Đ±Ń€á‰Ż
Je me sentais comme un bout de viande" : cette scÚne dérangeante qui a mis mal à l'aise un acteur de Gilmore Girls . Le 25/08/2022 à 18:45 par Stéphane Petry Scott
IL EST PRÈS DE 23H ce samedi 16 avril 2022 lorsque Stromae fait son entrĂ©e sur la scĂšne du Coachella Festival. La foule est plus grande que lors de son dernier passage, il y a sept ans, avec un enjeu peut-ĂȘtre plus important, le show plus consĂ©quent Ă©galement. Impossible toutefois de percevoir une quelconque gĂȘne, ou mĂȘme de la timiditĂ© chez le Belge. Il est ici parfaitement Ă  sa place aux cĂŽtĂ©s d’autres mastodontes de la pop music actuelle Harry Styles, Kanye West, Doja Cat, rarement aussi Ă  l’aise que lorsqu’il multiplie les personnages, tel un performer jamais rassasiĂ©, perpĂ©tuellement en quĂȘte de nouvelles Ă©motions Ă  incarner. C’est lĂ  toute l’ambition de son troisiĂšme album, Multitude, sorti en mars dernier se rĂ©inventer via de multiples personnages. Cette dĂ©marche, finalement peu courante dans le paysage musical francophone, fait clairement sens Ă  l’heure oĂč le dĂ©doublement numĂ©rique est devenu une norme, oĂč la mĂ©tamorphose se fait sous forme d’avatar. Cette dĂ©marche rappelle surtout celle de David Bowie, autre artiste camĂ©lĂ©on, adepte du dĂ©guisement, constamment Ă  la recherche de renouvellement artistique. À un dĂ©tail prĂšs, l’attachement de Stromae au monde rĂ©el. Chez lui, il n’est jamais question de se reprĂ©senter en icĂŽne glam dĂ©barquĂ©e de l’espace, d’apparaĂźtre sous les traits d’un alter ego ou de s’inventer de nouvelles identitĂ©s. Ses personnages sont des gens en rupture, des dĂ©senchantĂ©s du jeu social ; un fils de prostituĂ©, un suicidaire, un couple mal assorti, etc. On pense alors Ă  Ces gens-lĂ  de Jacques Brel, ne serait-ce que pour ce sens de la narration, ce talent de portraitiste et cette attention portĂ©e aux Louis Vuitton. © AliqueLA COMPARAISON EST ÉVIDENTE. On n’ose pourtant pas la mentionner. Par timiditĂ©, sans doute. Finalement, dans notre Ă©change, Stromae fait de lui-mĂȘme ce rapprochement. “Je partage clairement avec Brel cette volontĂ© de raconter avec dĂ©sinvolture l’humain et l’universel Ă  travers des personnes dĂ©sillusionnĂ©es”, raconte-t-il sur ce ton poli, tellement sincĂšre qu’il ne saurait receler l’ombre d’un doute ou d’ambiguĂŻtĂ©. “Écrire des chansons sur mon petit monde Ă  moi, la vie d’artiste, les tournĂ©es, le rapport Ă  la cĂ©lĂ©britĂ©, ça ne m’intĂ©resse pas. Je prĂ©fĂšre garder ces considĂ©rations pour ma femme et mes amis. Je ne fais pas partie de ces artistes qui envisagent leur musique comme un journal intime. À la maniĂšre de Comme ils disent’ de Charles Aznavour, oĂč il se met Ă  la place d’un homosexuel, j’ai envie de mettre en lumiĂšre des gens ou des faits de sociĂ©tĂ©. Et pour ça, quoi de plus amusant que d’incarner des personnages ?”Chemise et pantalon The Row, Ceinture Brooks Brothers, Foulard Ralph Lauren, Bagues perso.© Alique La fabrique du maestroStromae est un artiste convaincu il a beau s’autoriser le doute et tĂ©moigner d’une Ă©vidente sensibilitĂ©, il semble sĂ»r de ses forces, en phase avec sa dĂ©marche artistique et conscient de qui il est. Le Belge a l’expression humble et sereine de ces hommes Ă  qui tout rĂ©ussit, prĂ©fĂ©rant systĂ©matiquement la curiositĂ© Ă  la redite, la rĂ©flexion Ă  la spontanĂ©itĂ©, la simplicitĂ© aux caprices. C’est donc tout naturellement qu’on le retrouve Ă  Bruxelles, dans les locaux de son label. L’intĂ©rieur est cosy, sans outrance ni dĂ©mesure. C’est lĂ , dans un coin de l’appartement amĂ©nagĂ© en studio, que Stromae a enregistrĂ© l’essentiel de son dernier album. Sa particularitĂ© ? Donner sur l’extĂ©rieur avec ces grandes baies vitrĂ©es qui laissent entrer la lumiĂšre du jour et offrent Ă  l’artiste une vue imprenable sur la ville. “Je n’avais pas envie de me terrer dans le noir, je voulais simplement un endroit Ă  moi, dĂ©diĂ© Ă  la crĂ©ation”, dĂ©clare-t-il, visiblement heureux d’avoir Ă  disposition son propre cocon. Sur sa lancĂ©e, le Belge confie d’ailleurs son besoin de solitude au moment de penser sa musique. Par bienveillance ? “Oui, dans le sens oĂč je n’aime pas avoir l’impression de faire perdre du temps Ă  quelqu’un en lui demandant de venir un jour oĂč, finalement, je n’ai pas d’inspiration”. Par pudeur ? “Être seul, c’est la garantie d’ĂȘtre le plus sincĂšre possible. J’ai beau m’entendre trĂšs bien avec mon Ă©quipe, je n’ai pas envie de ressentir sa pression, d’avoir la sensation de devoir lui plaire et de ne plus Ă©couter mes envies au moment de crĂ©er.” Pour Multitude, Stromae s’est donc assis face Ă  son micro, seul, passant parfois plus de quatre heures par jour Ă  faire des prises. Veste et pantalon Dolce & Gabbana, Bottines Prada, Broche Tiffany & Co., Bagues perso.© AliqueC’est beaucoup, c’est rĂ©pĂ©titif, ça frise l’obsession, mais c’est apparemment un processus crĂ©atif nĂ©cessaire au maestro pour trouver l’alchimie entre un beau mot, son sens et sa sonoritĂ©. “Je n’ai pas envie d’écrire des chansons vides de sens qui sonnent bien, ni de mettre de la poĂ©sie en chanson. je me situe entre les deux”, prĂ©cise-t-il. À l’avenir, le Belge dit mĂȘme songer Ă  Ă©crire potentiellement des morceaux dĂ©pourvus de rimes, citant Koba LaD et la rumba congolaise en exemples. L’intĂ©rĂȘt, d’aprĂšs lui, serait de favoriser une plus grande libertĂ© d’écriture, d’ĂȘtre moins dĂ©pendant des schĂ©mas de rimes, de s’autoriser des textes jusqu’ici un art totalUn discours qui peut Ă©tonner dans la bouche d’un artiste qui semble pouvoir tout se permettre. Et qui, de fait, se permet beaucoup. Des clips pour le gratin de la pop Billie Eilish, Dua Lipa, Major Lazer, des collaborations avec des rappeurs francophones Disiz, Orelsan, Caballero & JeanJass, un documentaire en trois parties oĂč les vedettes de la musique Lorde, Madonna, AngĂšle... disent tout le bien qu’elles pensent de lui, des lives chez Jimmy Fallon, un morceau avec Coldplay ou des connexions avec la mode via les collections de Mosaert. Chez beaucoup, un tel CV trahirait l’ambition d’un artiste opportuniste, toujours prĂȘt Ă  vampiriser les derniĂšres Rhude.© AliqueCHEZ STROMAE, TOUT EST PLUS POSÉ. Parce qu’il sait que tous ces projets, ces quatre millions d’exemplaires Ă©coulĂ©s de Racine carrĂ©e et ces centaines de concerts donnĂ©s en un an pour assurer la promotion de son deuxiĂšme album ont provoquĂ© un burn-out. Oui, Stromae reste Ă  hauteur d’homme, avec ses failles, ses carcans et ses propres barriĂšres. “Je viens d’une culture europĂ©enne qui veut que la crĂ©ation passe nĂ©cessairement par de la souffrance. Or, j’aimerais prouver qu’il est possible de composer autrement. Pendant l’enregistrement de Multitude, j’ai certes rĂ©ussi Ă  crĂ©er selon des horaires de bureau ultra-cadrĂ©s, de 9 h Ă  17 h, afin de profiter de mon fils, mais j’ai toujours du mal Ă  aller vers des paroles plus lĂ©gĂšres, purement festives, Ă  la façon de “Celebration” de Kool & The Gang. Chez moi, il y a souvent un fond de tristesse.” Pensons Ă  Alors on danse, son premier succĂšs populaire de 2009, ce single faisait alors danser le spleen d’une gĂ©nĂ©ration qui, faute de perspectives, s’oubliait dans la fĂȘte. Pensons Ă  Papaoutai, qui a incitĂ© des millions de gens Ă  dodeliner des hanches sur un texte aux origines dramatiques. Et, aujourd’hui, Ă  L’enfer et SantĂ©, oĂč Stromae parvient Ă  traduire le vague Ă  l’ñme d’une Ă©poque avec des mĂ©lodies puissantes, portĂ©es par des mots simples, une recherche constante d’émotion et des refrains Ă  la portĂ©e universelle. Dans Multitude, Stromae a toutefois rĂ©ussi Ă  ĂȘtre plus spontanĂ©. Plus lĂ©ger Ă©galement. Riez est un morceau nĂ© en toute “dĂ©contraction”, tandis que Bonne journĂ©e le prĂ©sente sous un versant plus optimiste. “Ce n’était pas du tout naturel pour moi d’aller sur ce terrain-lĂ . J’ai dĂ» me forcer, rĂ©flĂ©chir autrement, mais je suis content d’avoir rĂ©ussi Ă  mettre ce sentiment en musique. D’autant que ce titre conclut l’album.” Une maniĂšre d’annoncer de nouvelles directions pour le disque suivant ? L’intĂ©ressĂ© esquisse un sourire en se frottant les mains. “Tout le challenge serait en effet de conserver cette Ă©nergie tout en amenant du fond, ĂȘtre lĂ©ger et positif sans ĂȘtre niais. De toute maniĂšre, j’aime trop les pas de cĂŽtĂ© pour ne proposer qu’un niveau de lecture.”Manteau Prada, Pantalon et chemise Dunhill, Cravate Brooks Brothers, Chaussures Syro.© AliqueLe sens de la vanneC’est possiblement lĂ  toute la puissance du style Stromae, ou du moins, ce qui le caractĂ©rise la facultĂ© de ce dernier Ă  glisser des notes d’humour au sein d’un texte noirci par l’amertume. Dans Mon amour, par exemple, on trouve une phrase capable de dĂ©samorcer la pesanteur d’une situation complexe, de rendre une rupture amoureuse plus digeste aux oreilles des auditeurs “Depuis que t’es partie, la vie n’a plus la mĂȘme saveur/Les draps n’ont plus la mĂȘme odeur depuis qu’j’fais la lessive”. Ce trait de caractĂšre est rarement soulignĂ© au sujet de l’artiste et de sa discographie, sa drĂŽlerie, sa volontĂ© de s’amuser avant tout. Peut-ĂȘtre est-ce parce qu’il est plus intĂ©ressant de plonger dans ses failles personnelles. Peut-ĂȘtre aussi parce qu’il s’autorise lui-mĂȘme moins de vannes que par le passĂ© dans ses textes. Peut-ĂȘtre l’a-t-il tout simplement bien cherchĂ©. “AprĂšs tout, j’ai moi-mĂȘme adoptĂ© ce ton triste dans mes chansons”, confirme-t-il, l’air dĂ©solĂ©. Toujours est-il que le Belge est un fan de comĂ©die. Sans s’en rendre compte, on passe ainsi une vingtaine de minutes Ă  discuter de films, de ceux qui l’ont fait rire, de ceux qui ont mal vieilli, des classiques qu’il n’a pas encore vus. Loin de l’exercice promotionnel, inhĂ©rent Ă  ce genre de rencontres, Stromae digresse sur Djimo “Mon humoriste prĂ©fĂ©rĂ© Ă  l’heure actuelle”. Les Inconnus “Un rendez-vous familial quand j’étais gamin”. Les comĂ©dies amĂ©ricaines “J’ai cette fĂącheuse tendance Ă  penser qu’elles sont soit romantiques ou potaches”. Ou encore Le Sens de la fĂȘte “Certainement la meilleure comĂ©die française de ces derniĂšres annĂ©es. Je l’ai vu plusieurs fois et je trouve que ça ne force pas la blague. C’est une histoire avec des vannes, des moments pas forcĂ©ment drĂŽles. C’est une bonne façon d’envisager l’humour.”Veste Marine Serre, Chemise Dunhill, Cravate Burberry.© AliqueIL Y A FATALEMENT DANS CETTE ANALYSE du film d’Éric Toledano et Olivier Nakache son propre rapport Ă  l’humour, toujours dans la retenue. À titre d’exemple, Stromae se dit peu client des films de Jim Carrey, trop extrĂȘmes, trop intenses. “À l’exception de The Mask, qui tient finalement plus du cartoon, il en fait tellement trop qu’il arrive parfois Ă  me rebuter. C’est sans doute pour ça que je le prĂ©fĂšre dans The Truman Show.” LĂ  encore, on peut se demander si cet amour portĂ© Ă  l’histoire de Truman Burbank n’est pas reliĂ© Ă  sa propre vie, oĂč les relations sont parfois intĂ©ressĂ©es, les compliments opportunistes et l’attention possiblement Ă©phĂ©mĂšre. La tĂȘte sur les Ă©paules, Stromae tient Ă  nuancer. Avec ce calme et ce sens de la mesure qui, dĂ©cidĂ©ment, le caractĂ©risent. “J’ai toujours rĂ©ussi Ă  mettre une distance par rapport Ă  mon mĂ©tier. Ça reste du business. Je ne suis pas de ceux qui sont constamment au tĂ©lĂ©phone ou qui craignent de ne plus ĂȘtre un jour dans les bonnes grĂąces des maisons de disques ou des tourneurs. Je ne dis pas que ce serait facile d’accepter que ma musique soit moins Ă©coutĂ©e, mais je suis ok avec l’idĂ©e de ne plus avoir la cote un jour.”Veste Dries Van Noten, Bagues et bracelet perso.© AliqueUne fine Ă©quipePour garder cette distance avec la notoriĂ©tĂ©, Stromae opĂšre aux cĂŽtĂ©s de ses proches. À la maniĂšre d’Orelsan, Ă  la coĂ©criture de deux morceaux sur Multitude, le Bruxellois avance avec les mĂȘmes personnes depuis plusieurs annĂ©es. Parmi elles, il y a Luc Junior Tam, son frĂšre, le premier Ă  Ă©couter ses morceaux, et sa femme, Coralie Barbier. “Elle a encore moins de subjectivitĂ© que nous. TrĂšs vite, elle dit si elle aime ou pas, et c’est prĂ©cisĂ©ment ce dont j’ai besoin.” Ensemble, les trois compĂšres envisagent chaque stratĂ©gie. Les costumes du clip de Fils de joie, rĂ©unissant plus de cinq-cents figurants, ont ainsi Ă©tĂ© entiĂšrement pensĂ©s par Coralie, styliste, tandis que la diffusion en avant-premiĂšre de “L’Enfer”, sur le plateau de TF1, Ă  la fin du journal de 20h, a Ă©tĂ© mĂ©ticuleusement prĂ©parĂ©e Ă  trois. “Quand Luc m’a prĂ©sentĂ© l’idĂ©e, j’ai trouvĂ© que ça nous ressemblait. C’était divertissant, Ă  contresens des codes promotionnels habituels, etc. Ça a nĂ©cessitĂ© de nombreux allers-retours avec la chaĂźne, c’était super, mais jamais je n’aurais imaginĂ© de telles rĂ©actions.” Pourtant, les faits sont lĂ , suite Ă  cette diffusion, “L’Enfer” a provoquĂ© une augmentation du nombre d’appels au 3114, le numĂ©ro national de prĂ©vention du suicide. Par le passĂ©, on aurait volontiers parlĂ© de cette performance comme d’un moment iconique. Aujourd’hui, exception faite des nombreux dĂ©bats qui ont surgi sur les rĂ©seaux, force est de constater que le public est rapidement passĂ© Ă  autre chose. Pour un artiste, cette attention passagĂšre pourrait ĂȘtre frustrante, lui donner l’impression d’ĂȘtre noyĂ© dans un ocĂ©an de contenus Ă©phĂ©mĂšres. Stromae, lui, prĂ©fĂšre y voir une raison de relativiser son influence. “Je ne cherche en aucun cas Ă  minimiser l’impact que peuvent avoir certains de mes morceaux. Cela dit, je n’ai pas la prĂ©tention de croire qu’ils peuvent sauver des vies. Je ne suis pas mĂ©decin, infirmier ou mĂȘme boulanger. Je ne suis pas au sommet de la pyramide des besoins, et c’est important de se le rappeler. Que je sois lĂ  ou non, la vie des gens continue.” Fausse modestie ou vraie rĂ©flexion d’un artiste qui refuse de se prendre trop au sĂ©rieux ? SĂ»rement un peu des deux. Reste que Stromae se sait chanceux. Parfois, il dit mĂȘme souffrir du syndrome de l’imposteur. À 37 ans, le Belge continue Ă  l’évidence de se chercher, ce qui est tout de mĂȘme un joli paradoxe de la part d’un artiste qui, sans s’en rendre compte, donne l’autorisation Ă  quiconque d’ĂȘtre qui il a envie d’ AliqueStylisme Yashua SimmonsHair Joeri RouffaMake-up Natasha SeverinoSet design James LearTailoring Raul ZevallosAssistants photographe Khalilah Pianta, Nelson Machin & Jared WeinrytAssistant styliste Andrew MacFarlandOpĂ©rateur digital Benoist Lechevallier D-FactoryProduction Clever ProductionsProduction exĂ©cutive Nathalie AkiyaRemerciements Ă  D-Factory
YJPK. 104 476 107 333 25 109 210 148 53

je me sens Ă  l aise