Votreprofil : Vous avez une expérience de 2 mois minimum en vente ainsi que des connaissances en bricolage. Type de contrat. Contrat à durée indéterminée. Contrat travail. Durée du travail. 35H Horaires normaux. Travail le samedi. Salaire. Salaire brut : Mensuel de 1678,95 Euros sur 12 mois. Navigation des articles Alors que le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot est l’objet de très nombreuses critiques depuis plusieurs semaines en résumé à quoi sert-il dans ce gouvernement ?, le maire de Grenoble Éric Piolle a publié vendredi, sur les réseaux sociaux, un texte dont voici des extraits “En devenant ministre d’État, Nicolas Hulot savait qu’il devrait faire face à des puissants vents contraires. Que les victoires ne seraient pas quotidiennes ; qu’elles seraient collectives et les défaites toujours personnelles. Nous le savions tous. Nous étions alors nombreux à lui souhaiter du courage, à l’enjoindre de tenir bon, à lui dire qu’il pouvait compter sur nous quand la tâche serait rude. Pendant les premiers mois de la mandature, il a gagné des arbitrages, en a perdu d’autres. Tout était prévisible […] En à peine quelques mois, il a réussi à engager le Parlement et le gouvernement sur des rails irréversibles. Son plan climat prévoit la neutralité carbone de la France à horizon 2040, tout comme la fin des ventes de voitures à essence et diesel. C’est la promesse d’une révolution […] La réussite du mandat de Nicolas Hulot est nécessaire à tous et donc notre responsabilité collective […] Le discréditer lorsqu’il perd un rapport de force c’est fragiliser la capacité à gagner les futures batailles qui l’attendent. Et elles seront nombreuses […] Ne détruisons pas le seul qui, à l’échelle nationale, et en terrain hostile, conserve des marges d’actions”. Publié par le Dauphiné Votez – Nicolas Hulot doit-il quitter le gouvernement ? Bonjour, Un sondage du Figaro à ne pas manquer Merci à Yannick pour l’info Alain Question mal posée aucune argumentation, ça ne ressemble pas à ce que nous offre cyberacteurs d’habitude. Renoncez à ce simplisme. TH. Il est absurde de répondre à ce sondage et de figurer parmi les ” NON ! ” qui le désapprouvent aprce qu’ils sont pro nuke !!! Anne 78% de OUI, les français sont vraiment inconséquents !!! Cordialement, Jacques Pour faire remonter d’un millième de point le NON …. Christian sondage ambigü si on répond non est-ce parce qu’on en veut plus de 50 % ou moins ?le plus simple c’est encore de sortir d’EDF quand ils auront perdu 20 à 30 % de clients ils seront bien obligés de fermer des centrales à défaut de fermer la boutique amicalement jp Bonsoir Alain, C’est un sondage du Figaro, donc porte sur le lectorat le plus attaché au tout nucléaire pour toujours…Donc nos votes de quelques Cyberacteurs même motivés ne pèsent pas lourd dans ce sondage! De plus, ils choisissent 2035 et non une date plus précoce. Les lecteurs du Figaro sont donc pires que je ne pensais! Cordialement Alain 77% oui 23% non… on n’est pas sortis de la m…! solidairement Véronique ‌sondage à pleurer ! bravo les lecteurs du Figaro, fidèles à eux-même ! Béatrice le résultat du vote n’est guère étonnant venant des lecteurs du Figaro…d’autant plus qu’on peut voter plusieurs fois j’ai voté avec 2 adresses mail différentes !amitiés Christine Salut c’est quoi ce que vous cherchez à faire avec ce mail relatif à un sondage publié par le figaro dans sa page “verte?” sponsorisée par EDF ? êtes-vous allé lire les commentaires émis à propos de ce sondage ? Venant des lecteurs du figaro, difficile d’être surpris mais de la à donner une pub à ce type de manipulation. Le bourrage de crâne depuis les débuts du nucléaire français est tel qu’il est inutile d’ajouter à la désinformation Je vous ai financé l’an dernier et je dois sélectionner les organismes que je veux soutenir cette année. J’aimerais ne pas avoir à regretter mon choix ! Maïté Avant que les uns et les autres vous répondiez à ce sondage par la négative je parie , laissez moi vous dire que l’objectif n’a jamais été atteignable , pour la bonne raison qu’il aurait fallu s’y mettre bien plus tôt ! Libres à nos dirigeants de feindre la surprise , libres à nous de ne pas , une fois de plus , nous laisser mener en bateau ! Amicalement . Geneviève Le problème est le retard sur les énergies renouvelables. C’est sur cela qu’il faut travailler… Car autrement cela donnera ce qui se passe en Allemagne avec le charbon… Marie-Claude J'ai voté non mais les résultats sont désastreux 76% oui - 24% non pour 45401 votants. Amicalement Jacqueline Je doute de leur impartialité … Cordialement, Sylvie C’est affreux ! Ce soir le oui pour le report l’emporte largement quelle honte ! On ne pourrait pas prévoir des visites guidées intenses à Tcherno ou Fushi ? Qu’ils voient de près ce qui se passe là bas et bientôt chez nous ? … Bonne soirée quand même, michel bonjour, fallait-il s’attendre à des miracles sur un sondage du Figaro? Denis Tout à fait d’accord François COMMUNIQUE DE PRESSE ECVC appelle les autorités espagnoles et européennes à garantir les droits collectifs des agriculteurs sur les semences _Bruxelles__, le 19 octobre 2017_ – A quelques jours de la réunion de l’Union internationale pour la protection des variétés végétales UPOV à Genève – la condamnation récente à des peines d’emprisonnement et à de lourdes amendes d’agriculteurs espagnols dont le seul “crime” est l’utilisation de graines de leurs propres récoltes génère beaucoup d’indignation. Nous rappelons que la Convention actuelle de l’UPOV criminalise et pénalise les producteurs qui sèment ou échangent leurs propres semences. Elle prive aussi les agriculteurs de toute offre de graines librement reproductibles», minant ainsi la sécurité alimentaire non seulement de l’Europe mais du monde. L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES GÉNÉTIQUES VÉGÉTALES ET LES DROITS DES AGRICULTEURS DEVRAIT ÊTRE PRIORITAIRE SUR LES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE. LES AGRICULTEURS NE PEUVENT PAS ÊTRE CRIMINALISÉS POUR LE RÉEMPLOI DE LEURS GRAINES. Les systèmes semenciers paysans dits informels» ne fonctionnent pas de la même manière que le système de semences industriel formel» et les lois régissant le système industriel formel sont contraires aux droits collectifs des agriculteurs organisés par les systèmes paysans informels», “En Espagne, dit JOSÉ MANUEL BENITEZ CASTAÑO, AGRICULTEUR ET MEMBRE DE COAG _Coordinadora de Organizaciones de Agricultores y Ganaderos_, la tradition de réemploi des semences par l’agriculteur dans les cultures de céréales et légumineuses est répandue dans les petites exploitations à faible productivité pluviale. En raison du climat, nos conditions de production sont très limitées pour l’expression du potentiel productif des variétés industrielles améliorées “. GUY KASTLER, MEMBRE DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE, SYNDICAT FRANÇAIS MEMBRE D’ECVC, dénonce pour sa part l’obligation faite aux petits agriculteurs d’utiliser des variétés enregistrées au catalogue officiel qui sont presque toutes protégées par un droit d’obtention végétale DOV découlant de l’Accord UPOV et rajoute Nous considérons que lorsque nous achetons des semences certifiées, la redevance est déjà versée. Il n’y a aucune raison de payer à nouveau pour chaque nouvelle multiplication de nos propres semences à la ferme et pour les échanges réalisés dans le cadre de l’entraide entre agriculteurs. » LA PRÉSERVATION, LE RENOUVELLEMENT ET L’UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES PHYTOGÉNÉTIQUES REPOSENT PRINCIPALEMENT SUR LES DROITS DES AGRICULTEURS DE CONSERVER, D’UTILISER, D’ÉCHANGER ET DE VENDRE LEURS PROPRES SEMENCES. TOUTE RESTRICTION DE CES DROITS EST CONTRAIRE À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET AUX OBJECTIFS DU TRAITÉ INTERNATIONAL SUR LES RESSOURCES PHYTOGÉNÉTIQUES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE ITPGRFA. LES ÉTATS QUI ONT SIGNÉ LE TRAITÉ DEVRAIENT INCLURE DANS LEUR LÉGISLATION NATIONALE L’INTERDICTION DE PORTER ATTEINTE À CES DROITS DES PAYSANS. Dans toutes les parties de l’Europe, l’agression de la grande industrie des semences contre les droits des petits agriculteurs de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre leurs propres semences se multiplient. Si l’industrie veut ainsi tester la capacité de résistance des paysans, elle ne fera que la renforcer ! ECVC appelle les paysans en Europe à s’unir pour résister à cette agression et à défendre leurs droits. Contacts * ANTONIO ONORATI – Comité de Coordination ECVC +39 3408 2194 56 – FR, ES, IT, EN * GUY KASTLER – Confédération Paysanne – ECVC +33 6 03 94 57 21 – FR * CRISTINA SANCHO ESTEBAN – Comité de Coordination ECVC +34 645 310 397 – ES Deux jours d’immersion en pleine nature en Ria d’Etel ! Vous serez dans un cadre magnifique au milieu des prés salés, dans une ambiance paisible, accompagné par les chevaux qui nous aideront en débardage. L’objectif sera de protéger les prés salés d’une plante exotique envahissante le Baccharis halimifolia. L’occasion aussi de découvrir l’ambiance de la Ria avec des interventions de spécialistes et de partager une expérience de vie collective respectueuse des équilibres écologiques et humains. Chantier organisé par le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel gestionnaire de l’Espace Naturel et l’association Al’Terre Breizh. En savoir plus Association Al’Terre Breizh, 09 72 37 18 24 ou contact Merci de relayer ce message dans vos réseaux pour que l’information aille jusqu’aux personnes intéressées. Bonjour à toutes et à tous, Certains d’entre vous ont déjà entendu parler de notre projet de construction d’école en économie circulaire à impact positif , des ateliers participatifs, de l’étude biodiversité menée sur le site de notre future école, etc. Les enseignants, très investis dans le projet, font par ailleurs un travail pédagogique exemplaire en matière environnementale, ce qui a valu à l’école d’obtenir le label d’éco-école. A l’occasion d’une semaine dite banalisée, les enfants de maternelle et de primaire ont composé onze chansons et les ont illustrées. Les comptines créées par les enfants de maternelle reprennent des musiques bien connues des petits. Les écoliers de primaire ont composé des musiques originales pour leurs chansons avec l’aide de Fabienne Marsaudon , bien connue en Bretagne notamment pour sa chanson Autour de la Ria et de Nicolas Kervazo. Tous les textes ont une résonnance environnementale. L’une des chansons s’inspire du projet de construction de la future école Plus Belle l’école. Les autres ont des titres évocateurs comme Recyclage magique, Zéro déchet, Petite mère la terre, etc. Lors de cette semaine, de nombreux autres ateliers se sont déroulés, sur le zéro gaspillage alimentaire, sur la conception architecturale et le biomimétisme, etc. Tout ce travail a permis la création d’un beau livre CD dont la mise en page a été réalisée par David Yven, graphiste et directeur artistique de la revue Bretons. Ce livre est destiné aux écoles, à tous les enfants et à tous ceux qui ont envie de rêver et d’agir pour un monde meilleur. Dès aujourd’hui, profitez de la prévente pour le réserver voir bulletin en pièce jointe Sortie du livre-disque Tous éco-écoliers en décembre Nous comptons sur vous pour en faire un succès ! Participez au changement ! N’hésitez pas à en parler autour de vous. Bien cordialement Hélène Danel Adjointe au maire au Développement durable de Sainte-Hélène Morbihan Vice Présidente ce Cyberacteurs Dans le cadre d’une “innovation action » co-financée par la Commission Européenne, nous avons le plaisir d’avoir été sélectionné pour le prix “radar de l’innovation » dans la catégorie Early Stage Innovation. Nous sommes déjà parmi les 50 projets les plus innovants de 2017 à l’échelle Européenne. Nous avons besoin de récolter le plus de voix possibles pour être au minimum en 4eme position. Etre dans les 4 premiers nous permettrait de présenter nos actions lors d’un événement à Budapest ICT proposers day et nous donnerait une grande visibilité. Nous avons besoin d’une forte mobilisation ! Cette technologie que nous avons co-développé va permettre de rendre accessible à de nombreux hôpitaux une technologie révolutionnaire d’imagerie médicale qui permet d’analyser le fonctionnement du cerveau. Notre solution réduit le coût de l’équipement d’un facteur 5. Cette innovation contribuera à un meilleur diagnostic et à de nouveaux traitements pour les maladies neurologiques. Le concours de la Commission Européenne donnera plus de visibilité à cette innovation et permettra de récolter des financements complémentaires pour sa commercialisation. Vos voix comptent !! si vous pouvez mobiliser également vos réseaux famille, amis et équipe, on aura une chance de passer de la 5eme mauvaise place actuelle à la 4eme position souhaitée ! La date limite des votes est le 15 octobre minuit… et il semblerait qu’on puisse voter une fois par jour…mais je viens de m’en rendre compte; Des votes multiples sont possibles à partir de mobile, ordi et tablettes ! Merci d’avance de voter pour BLUMORPHO et de relayer si cela vous amuse Le 21 octobre, nous vous invitons à une mobilisation pour continuer à poser les bases d’un avenir sans aéroport, à travers une nouvelle étape dans la mise en partage de terres sur la ZAD. A l’initiative de COPAIN 44, de Sème Ta ZAD, d’ et d’ au projet. Depuis la victoire face à l’opération César en 2013, le mouvement a mis en culture plus de 200ha de terres sur la ZAD. Il s’agissait à chaque fois de terres reprises à celles gérées par AGO-VINCI et destinées par cette multinationale à être englouties sous le béton. S’y sont développées une grande diversité d’activités paysannes céréales, légumineuses, maraîchages, plantes médicinales, verger, jardins, apiculture, élevage de moutons, vaches, poules, avec leurs espaces de transformation boulangeries, meunerie, conserverie… et de redistribution marché à prix libre pour les de la ZAD et des des alentours, soutien à des projets de cantines, piquets de grève et autres luttes. Sur la ZAD, ces expériences paysannes sont étroitement entremêlées avec les pratiques d’autonomie sur des questions de construction, d’habitat, de soin, de fête… Elles sont prises dans la résistance contre le projet d’aéroport et plus généralement dans les solidarités qui se tissent ici face à la marchandisation de nos vies et à la destruction du vivant. Elles se pensent en lien avec le soin du bocage – de sa faune et de sa flore – que nous avons réussi à défendre victorieusement jusqu’ici. A l’occasion du 21 octobre, nous vous appelons à soutenir l’installation de plusieurs nouveaux projets sur les terres de la ZAD – officiels ou hors-cadre vergers pour des groupements d’achat nantais et pour la ZAD, pâturages à moutons, champs de patate, céréales, jardins vivriers… Ce sera aussi l’occasion de marquer la prise en charge par le mouvement des espaces boisés – forêts et haies de la ZAD. Dans le contexte de la médiation qui finira en décembre et à l’issue de laquelle le nouveau gouvernement est censé trancher sur la question de l’aéroport, cette journée de mobilisation est là pour rappeler notre détermination intacte à empêcher ce projet. Nous y redirons notre aspiration commune, après l’abandon, à poursuivre le processus de prise en charge à long terme des terres de la ZAD, pensées comme un bien commun de la lutte. Celles-ci doivent être gérées par une entité issue du mouvement pour de nouvelles installations et non aller à l’agrandissement d’exploitations existantes. Il s’agit de réaffirmer ensemble le 21 octobre que les formes de vie, de lutte, d’agriculture et d’activités qui se sont construites sur ce bocage au fil des années doivent pouvoir s’y maintenir et se poursuivre. Dimanche 22 discutons de la suite de la lutte ! Invitation aux comités, organisations, collectifs, individus qui luttent de près ou de loin contre l’aéroport et son monde. A la Wardine dimanche 22 octobre, de 10h à 17h. Voir invitation détaillée ici. En pratique La journée du 21 octobre commencera par une manifestation, outils agricoles en main, jusqu’à certaines des terres nouvellement investies. Après un pique-nique, tout le monde sera convié à participer à des chantiers agricoles, de construction et autres sur les terres nouvellement investies, ainsi qu’à des balades aux alentours. Des discussions auront aussi lieu pour échanger sur les enjeux actuels et les suites du mouvement. La soirée se poursuivra avec des cantines, un bar et des concerts. Pour plus d’infos sur le déroulé précis de la journée A l’initiative de COPAIN 44, de Sème Ta ZAD, d’ et d’ au projet.” L’ACIPA apporte son soutien à la journée du 21 octobre. A l’occasion des Etats Généraux de l’Alimentation, les acteurs du commerce équitable labels, entreprises, associations, distributeurs…, réunis au sein de la Plate-Forme pour le Commerce Equitable, proposent 10 solutions pour rémunérer équitablement les producteurs, assurer la transition écologique et solidaire de notre agriculture et promouvoir des choix de consommation privilégiant une alimentation saine, sûre et durable. UNE RÉFLEXION COLLECTIVE Dès le début des Etats Généraux de l’alimentation lancés en juillet dernier, 50 organisations se sont rassemblées au sein d’une plate-forme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » pour porter collectivement des propositions concrètes à la table des concertations. Ainsi, 63 propositions ont été formulées autour de 7 thématiques à lire ici. La Plate-forme pour le commerce équitable a choisi d’en retenir 10 en priorité, qui reprennent les objectifs et les principes du commerce équitable. Il est maintenant décisif de se mobiliser pour faire entendre la voix du commerce équitable voter sur le site en ligne dédié, ouvert jusqu’au 20 octobre. LES 10 PROPOSITIONS => Cliquer sur chaque proposition pour être dirigé vers le site de vote en ligne. Donner les moyens à la restauration collective d’atteindre 50 % de produits durables labellisés/sous signe de qualité, locaux, de saison à l’horizon 2022 dont 30 % de produits bio, locaux et équitables en productions animales comme végétales. Accompagner financièrement et techniquement les agriculteurs-ices dans la transition agro-écologique pour s’adapter aux changements climatiques en modifiant leurs pratiques tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité éviter la “mal-adaptation”. Privilégier la résilience et l’autonomie des exploitations et les stratégies territoriales plutôt que les investissements lourds qui dégradent le climat et les écosystèmes. Lancer un large programme national d’éducation à la consommation citoyenne et durable pour favoriser des produits locaux, issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable et accompagner les changements de modes de consommation. Créer des conseils citoyens de l’agriculture et de l’alimentation dans les territoires pour recréer du lien entre les consommateurs et les producteurs-ices agricoles. Rendre transparent le partage de la valeur, en renforçant les moyens et capacités d’action de l’Observatoire des prix et des marges. Faire évoluer le droit de la concurrence pour permettre aux organisations de producteurs-ices et aux interprofessions de discuter des prix afin de renforcer leur pouvoir de négociation et garantir des prix équitables, rémunérateurs et stables. Soutenir, en s’appuyant sur la loi ESS de 2014, le développement de filières françaises et internationales de Commerce Équitable qui tendent vers des systèmes de production durables et favorisent l’agro-écologie. Réorienter les subventions de la Politique agricole commune PAC de l’Union européenne en faveur de l’agriculture biologique et de la rémunération des services sanitaires et environnementaux que les pratiques agro-écologiques procurent à l’ensemble de la société. S’assurer que les accords de libre-échange entre l’Union européenne et d’autres parties n’impactent pas négativement les filières agricoles françaises ni les paysans-nes du sud, ne mettent pas en péril les ressources de la planète et ne menacent pas les normes sociales, sanitaires et environnementales décidées démocratiquement dans l’UE y compris celles basées sur le principe de précaution. Renégocier les accords qui ne répondent pas à ces critères. En particulier, refuser l’entrée en vigueur provisoire du CETA accord UE-Canada et obtenir sa renégociation. Accorder au moins 50 % de l’Aide Publique au Développement “sécurité alimentaire” au développement de l’agro-écologie et de l’agriculture familiale et paysanne au sud. Revue de presse du 05 octobre Le pommeau de douche lumineux pour consommer moins d’eau une bonne idée cadeau écolo ! Le pommeau de douche lumineux pour consommer moins d’eau une fausse bonne idée de cadeau en rien écolo ! Ohé, les gars, cela va la tête ! La conso de douche est référencée pour 30 l d’eau en moyenne. Et les leds, ils s’allument comment – sans pile -. Je me suis fait avoir avec un robinet du même type “Météore”. En plus, à 90 € le pommeau, vous économiseriez de l’eau en jetant l’argent par la fenêtre 90 3 = 30 m3, le chiffre 3 est celui de 3 euros prix de mon eau locale à Taulignan. JP D Plutôt que de répondre à la cyberaction par laquelle 3800 personnes demandent l’arrêt de l’extraction de sable le groupe Roullier envoie sa salariée demander le retrait de son nom au prétexte de harcèlement moral Copie de la lettre Madame, Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. En concertation avec l’association Le peuple des Dunes de Batz à Bréhat à la demande de qui cette cyberaction a été mise en place, nous avons décidé de remplacer votre adresse par celle de votre PDG. Par contre permettez-moi à titre personnel de répondre au chantage que vous pourrez si vous le souhaitez mettre à exécution. Votre adresse figure dans l’annuaire de la CAN comme responsable environnement et foncier si ce n’est diffusé publiquement je ne sais pas ce que signifie pour vous publiquement. Vous confirmez d’ailleurs qu’il s’agit bien d’une adresse professionnelle. Empêchement d’accéder à votre boite mail professionnelle je reçois copie de tous les messages envoyés par le site et cela ne crée aucun trouble licite ou illicite ni ne m’empêche de consulter mes messages. Il suffit de créer un dossier fichier → nouveau → dossier Abandon de l’extraction de sable Puis de créer un filtre outils → filtres de messages → nom du filtre Abandon de l’extraction de sable, → sujet Abandon de l’extraction de sable Une fois validé, tous les messages ayant comme sujet Abandon de l’extraction de sable iront directement dans le dossier Abandon de l’extraction de sable sans se mélanger avec vos autres messages. Je présume d’ailleurs que c’est ce que vous avez fait en revenant de vacances puisque le logiciel comptabilise pour vous le nombre de messages reçusje n’imagine pas que vous vous êtes amusée à compter les messages un par un.;o La cyberaction étant en place depuis 15 jours maintenant, vous ne ferez croire à personne que cela vous a empêché de travailler. J’attends avec sérénité les démarches que votre employeur jugera utile de mettre en œuvre pour éviter de répondre sur le fond à la demande des 3800 personnes qui vous ont demandé par l’entremise de notre site d’abandonner ce projet d’extraction de sable et qui se sont proposés comme vos partenaires potentiels pour obtenir la mise en place de collectes de coquilles comme substitution. Cordialement Alain Uguen. PS deux autres cas similaires cyberaction Solidaires de Sherpa Mise en ligne du 16/04/2015 au 29/06/2015 Vinci échoue à faire condamner Sherpa pour atteinte à la présomption … Accusations de travail forcé au Qatar Vinci débouté par le tribunal Poursuites-bâillons de VINCI contre Sherpa nouvelle victoire Pollution dans le Jaudy. Une cyberaction déclenche une plainte de la préfecture Navigation des articles

Arrêtédu 28 février 2000 relatif à l'enregistrement de certains établissements et intermédiaires dans le secteur Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller à la recherche; Menu. Informations de mises à jour; Gestion des cookies; Nous contacter; Activer l’aide sur la page. Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4 octobre 1958; Déclaration

Les comptes de Rank Xerox Les comptes de Rank Xerox Une enquête de la Securities and Exchange Commission SEC, le régulateur boursier américain, dont les éléments ont, selon les usages en vigueur aux États-Unis, été rendus publics, révélait il y a un an d’importantes irrégularités comptables chez Rank Xerox. De 1997 à 2000, les comptes du fabricant de photocopieurs avaient menti pour l’ensemble des quatre exercices, le chiffre d’affaires s’était trouvé gonflé de 6,4 Md$ et le résultat avant impôt de 1,5 Md$, déclarait publiquement Xerox lui-même en juillet 2002. Au-delà du choc provoqué par cette annonce à cause des montants en jeu, la lecture du rapport1 de la SEC nous instruit sur les mécanismes qui ont conduit la société à fausser de plus en plus ses comptes. Extrait du rapport, le graphique ci-contre compare les bénéfices par action attendus par les analystes financiers avant publication des résultats, avec ceux effectivement publiés par Xerox, ainsi que ceux recalculés par la SEC qui découlaient de l’application des règles comptables américaines US Gaap2 et des principes comptables retenus par Xerox jusqu’en 1996. Ce sont ces derniers chiffres, tous en deçà des attentes des analystes, qui auraient dû être publiés. Pourtant, Xerox a réussi à gonfler la part de chiffre d’affaires et de résultat comptabilisée lors de la signature de nouveaux contrats de location de photocopieurs, en jouant sur les paramètres dans les modèles utilisés pour valoriser ces contrats. Non signalés, ces changements rendaient en fait incomparables les résultats d’une année sur l’autre. Ce qui est le plus frappant, dans les manipulations comptables de Xerox, c’est la corrélation parfaite entre les chiffres attendus par le public et ceux annoncés. La société, en clair, avait voulu à tout prix être à la hauteur des espérances que les marchés financiers avaient placées en elle. Dans le contexte de croissance économique et de forte hausse de la Bourse de la fin des années quatre-vingt-dix, les résultats ne pouvaient pas décevoir. Cette affaire, comme d’autres scandales financiers récents, illustre la rupture du consensus tacite existant entre le management de l’entreprise et les utilisateurs des comptes, consensus qui était pourtant à la base de l’utilisation de la comptabilité, comme nous l’avons compris au cours du travail que nous avons réalisé pour un mémoire de fin de scolarité du Corps des Mines. Les comptes, une affaire de convention » Il faut renoncer à croire que la comptabilité se comporte comme une science exacte, comme l’énoncé d’une vérité objective, absolue, définitive. Les comptes résultent toujours en partie d’arbitrages et de choix faits par les dirigeants, certes sous la surveillance des commissaires aux comptes et des régulateurs boursiers, mais néanmoins tributaires des individus et du contexte. Cité par la défense dans l’affaire du Crédit Lyonnais, René Ricol, ancien président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et actuel président de l’IFAC3, témoignait ainsi Un bilan, c’est une affaire de convention. Il n’y a pas de vérité dans les comptes. La question est de savoir si l’on est dans un compromis acceptable ou pas. » Cette notion de compromis, d’admissibilité opposée à celle d’exactitude, évacue la croyance en une vérité comptable absolue. Les comptes doivent mettre d’accord les parties prenantes de l’entreprise, dirigeants, actionnaires, salariés et créanciers, et les rassembler autour d’une forme de consensus, mais ne sont pas la révélation de certitudes. Traditionnellement, ce consensus pouvait être atteint grâce à des comportements particuliers des différents acteurs. Les dirigeants pratiquaient assez largement le lissage des résultats, qui signalait même les bons gestionnaires. Des réserves constituées les bonnes années les Anglo-Saxons parlent de cookie jars venaient combler les déficits des mauvaises années. Les experts-comptables et les commissaires aux comptes plaçaient, eux, au cœur de leur pratique le principe de prudence, consistant à traiter avec une grande circonspection les événements ayant une influence positive sur les comptes, tant qu’ils n’étaient pas certains, alors que les informations pouvant être potentiellement négatives devaient être immédiatement prises en compte. Enfin, l’actionnariat faisait preuve de modération dans ses revendications, se contentant de données assez sommaires sur les comptes de l’entreprise dans laquelle il investissait, et surveillant surtout la régularité du dividende versé. Un consensus aujourd’hui rompu Mais nous voyons disparaître progressivement les conditions qui rendaient possible ce consensus, les multiples affaires de la fin des années quatre-vingt-dix étant symptomatiques de la fin de celui-ci. De nombreux facteurs peuvent être invoqués, à commencer par l’accélération et la mondialisation de la vie économique. Ces phénomènes ont été abondamment décrits un rythme accéléré de fusions et d’acquisitions chez les grands groupes a considérablement accru la complexité de leurs structures, et le nombre de filiales dans des pays utilisant des normes comptables différentes. Les périmètres de consolidation changeant au gré des acquisitions et des cessions, la comparaison d’une année sur l’autre ne peut souvent se faire que par les comptes pro forma, malheureusement non standardisés. Toutes les acquisitions font aussi apparaître dans les bilans des actifs incorporels pour des montants considérables 53 Md€, pour un actif de 104 Md€ chez France Télécom fin 2001, actifs incorporels dont la valorisation suscite bien des perplexités les commissaires aux comptes confient avoir bien de la peine à se faire un jugement sur la durée pertinente d’amortissement d’un actif représentant une technologie Internet. Autre facteur, le contexte de bulle financière de la fin des années quatre-vingt-dix. Sous la pression des marchés, les dirigeants ont été poussés, comme le montre l’exemple de Rank Xerox, à faire des promesses de plus en plus difficiles à tenir, et ont parfois choisi la voie d’une comptabilité agressive pour afficher des résultats en ligne avec ces engagements. Le consensus comptable s’est alors effondré avec les fracas qu’on sait ce furent Enron, WorldCom, Tyco aux États-Unis, mais aussi Ahold, et chez nous, le procès des comptes du Crédit Lyonnais ainsi que les péripéties comptables de Vivendi Universal. Un nouveau consensus comptable doit maintenant se reformer pour que la confiance revienne. À l’heure des grands chantiers comptables nouvelles normes, nouvelles dispositions législatives concernant l’audit, nouveaux acteurs de régulation, voyons à quoi celui-ci pourra ressembler, en comprenant tout d’abord quelle évolution dans la notion de vérité des comptes nous sommes en train de vivre. De la vérité juridique à la vérité économique La vérité des comptes était traditionnellement une notion juridique. La comptabilité française est restée, malgré des ajouts ultérieurs, centrée autour de la notion de comptes réguliers, c’est-à-dire conformes à un corps de règles. Cette approche, également en vigueur aux États-Unis, fait de la comptabilité un simple outil d’enregistrement des contrats passés par l’entreprise. Les comptes étaient donc très tributaires de la forme juridique des contrats de l’entreprise on disait la comptabilité algèbre du droit . Mais cette construction a trouvé ses limites, en particulier aux États-Unis où des règles trop précises étaient facilement contournées par des financiers ingénieux. Tournant le dos à cette conception juridique de la comptabilité, l’IASB, organisme qui édicte les normes internationales IAS qui s’imposeront à toutes les sociétés cotées européennes dès 2005, privilégie une approche économique de la comptabilité. Leurs normes se fixent en effet pour objectif de transmettre à l’actionnaire une image économique fidèle. Elles sont tournées vers le lecteur des comptes et sa perception de la réalité économique de l’entreprise et non plus vers le préparateur et la conformité de ses comptes aux règles en vigueur. On trouve une illustration concrète de cette approche dans la façon dont les montages financiers sont retraités en normes IAS, ceci venant confirmer une tendance que prenait déjà la comptabilité française. Ainsi les contrats de location-vente sale-lease back » seront réintégrés au bilan lorsque l’entreprise assume de fait la propriété du bien au sens économique, et ce malgré la structure formelle des contrats passés. Cette transition de la comptabilité du juridique vers l’économique fait dire à certains que la comptabilité du futur sera bien une science exacte, et que la notion de vérité des comptes prend un sens scientifique. Mais cette vision n’est pas universellement partagée. La comptabilité économique introduit dans les comptes des valorisations fondées sur une vision de l’avenir, là où traditionnellement on se contentait d’enregistrer le passé. Or chacun a sa vision du futur, qui en outre évolue dans le temps4. En voulant davantage donner une image économique de l’entreprise, les comptes demeureraient plus que jamais soumis à la subjectivité et à des vérités éphémères. Ainsi il est fréquent qu’un dirigeant nouvellement arrivé dans une entreprise passe immédiatement d’importantes dépréciations sur des acquisitions réalisées par son prédécesseur, parce qu’il n’a pas la même vision stratégique ni les mêmes intentions que ce dernier, et la comptabilité économique a bien du mal à étayer une approbation ou un refus de ces opérations comptables. Un certain nombre d’observateurs contestent aussi la viabilité de normes comptables résumées à des principes, non déclinés en règles d’application détaillées. C’est cependant le choix qu’a fait l’IASB, jugeant que des règles trop précises ne permettent pas d’aboutir à une image économique fidèle, car elles font retomber dans le formalisme. Cette posture semble prendre le contre-pied de celle des normalisateurs comptables américains. Pourtant, certains sceptiques rappellent que les normes américaines, au départ, reposaient également sur un volume de textes restreint et prédisent que l’utilisation à grande échelle des normes internationales rendra inévitable la multiplication des interprétations et l’apparition de règles résultant de la jurisprudence. Plus fondamentalement, on ne peut prétendre à l’unicité de la vérité économique à chaque partie prenante correspond une réalité différente de l’entreprise. Ceci implique en pratique qu’une comptabilité économique privilégie nécessairement la vérité de certains au détriment de celle des autres. Les normes comptables supposent le choix d’un utilisateur. Vers la vérité du seul investisseur En comptabilité française traditionnelle, les utilisateurs premiers des comptes ne sont pas les actionnaires, mais à l’origine la justice comme moyen de preuve, puis le fisc et la comptabilité nationale. Les normes IAS, elles, font clairement le choix de privilégier la vérité de l’investisseur, et on pourrait ajouter l’investisseur de court terme. Tout en définissant sept catégories5 d’utilisateurs aux intérêts potentiellement divergents investisseurs, employés, créanciers, fournisseurs, clients, administration et grand public, elles affirment que les besoins en information financière des investisseurs recouvrent très largement ceux des autres utilisateurs. Pourtant, les choses ne sont peut-être pas aussi simples. Ainsi, dans le cas d’une compagnie d’assurances, l’assuré et l’actionnaire ont des intérêts clairement dissociés l’actionnaire aime le risque, pas l’assuré. L’actionnaire préférera un traitement comptable plus agressif, pour faire remonter le plus possible de dividendes dans l’instant sans laisser se constituer de provisions, au contraire de l’assuré qui souhaitera pour sa part un traitement comptable plus prudentiel. Cette divergence est illustrée par un débat récent6 sur les provisions dites techniques » entre la Commission de contrôle des assurances CCA et le Conseil national de la comptabilité CNC. Schématiquement, la CCA réclamait, au nom des assurés, un traitement comptable plus prudent, que refusait le CNC en vertu du principe d’image fidèle à donner à l’investisseur. En écrivant des normes destinées à refléter la seule vérité de l’investisseur, l’IASB propose de mettre fin à une certaine conception de la comptabilité comme instrument de politique publique, qui était en vigueur en France comme aux États-Unis. C’est en premier lieu l’arrêt de l’utilisation des normes à des fins de macrorégulation prudentielle, comme on vient de le voir dans le domaine des assurances. Mais c’est aussi la fin d’une utilisation plus large de la comptabilité comme outil d’incitation économique. Le débat autour du traitement comptable des stock-options en est un bon exemple pour des motifs d’incitation à l’entreprenariat, celles-ci n’étaient traditionnellement pas comptabilisées comme les autres modes de rémunération. L’IASB propose de les comptabiliser comme des charges salariales en IAS, la seule vérité est la vérité de l’investisseur. L’avènement du nouveau consensus comptable On est donc en train d’assister à une double métamorphose de la notion de vérité des comptes une acception moins juridique et plus économique, et dans le même temps un point de vue recentré sur le seul investisseur. C’est peut-être cela le nouveau consensus comptable un recentrage autour de l’investisseur. En effet les normes comptables sont fortement liées au modèle économique dans lequel elles évoluent, et notre pays est en train de connaître depuis une vingtaine d’années une métamorphose de son système financier, passant d’un capitalisme marqué par l’intervention de l’État et un financement prépondérant par les banques, vers un modèle où le rôle de l’État est réduit, et où les capitaux proviennent principalement des marchés financiers. Mais ce nouveau modèle est loin de faire l’unanimité, et par conséquent l’unification des normes comptables ne se fera peut-être pas aussi facilement que le passage à l’euro. Certaines entreprises qui ont beaucoup à perdre dans un alignement français sur un système financier à l’anglo-saxonne proclament leur attachement au modèle économique européen continental, caractérisé par un moindre rôle des marchés. En particulier les banques françaises mais aussi les compagnies d’assurances ainsi que certaines entreprises industrielles s’opposent à plusieurs propositions-clés de l’IASB. L’Union européenne elle-même a récemment manifesté un début de désaccord7. Toutefois, il faut sans doute plutôt voir le changement dans l’esprit des normes comme la conséquence, et non la cause de métamorphoses financières déjà amorcées. En cela, les normes internationales servent peut-être de bouc émissaire aux opposants à ces transformations. Mais, que les normes IAS soient à l’origine de ces transformations ou qu’elles n’en soient que l’expression, leur adoption – et avec elle le triomphe d’une comptabilité pour l’investisseur – ne se fera pas sans opposition. Le consensus comptable de demain passe sans aucun doute par l’adoption des normes IAS en Europe. Pourtant, alors que leur première application obligatoire est prévue pour 2005, dans à peine plus d’un an, ces normes ne sont pas encore prêtes, plusieurs de leurs dispositions étant fermement refusées par certaines entreprises. Tout le monde n’est pas prêt à accepter un nouveau consensus comptable centré autour de l’investisseur. Or la reprise économique passe par le rétablissement de la confiance. Dans la vaste lutte d’influence qui a déjà commencé à s’engager à un niveau politique, il reste à espérer que l’investisseur ne soit pas totalement oublié. ________________________________ 1. 2. Generally accepted accounting principles. 3. International Federation of Accountants Fédération internationale des Comptables. 4. Pierre-Noël Giraud, dans Le Commerce des promesses, énonce très clairement la relation entre valorisation économique et vision de l’avenir Les actifs financiers ne sont que des promesses de revenus futurs. L’avenir étant contingent, irréductiblement incertain, le prix actuel de ces promesses ne peut qu’être commandé par les visions fragiles et changeantes que les acteurs ont de l’avenir. » page 127. 5. IASB Framework, paragraphe 9. 6. Les Échos, 8 janvier 2003, p. 18. 7. Les Échos, 30 mai 2003, p. 21.
Manipulationsen entreprise. Au nom de la vérité : Manipulations en entreprise en images Casting Réalisateur : Henri De Labbey . Les autres épisodes de la série lundi 13 juin à 06:25. Au nom de la vérité . lundi 13 juin à 06:50. Au nom de la vérité
Il y a quelques mois, nous nous demandions si les DRH d’entreprise allaient devenir des DRHLCDC, c’est-à-dire des Directeurs des Ressources Humaines et de la Lutte Contre le Dérèglement Climatique à la faveur du projet de loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets ».Il semble que ce soit maintenant chose faite. En effet, la loi dite Climat » a été définitivement adoptée le 22 août 2021, publiée au Journal officiel le 24. Parmi les dispositions, nombreuses, de cette loi, certaines touchent directement au droit du travail. C’est à celles-ci que nous allons nous représentants du personnel dotés de nouvelles attributions vertes »Le comité social et économique CSE, ex-comité d’entreprise des entreprises d’au moins 50 salariés voit ses attributions élargies. Chargé, selon la loi, d’assurer la prise en compte des intérêts des salariés dans les décisions de l’entreprise, il devra désormais prendre aussi en compte les conséquences environnementales de ces décisions ». Cela signifie, en clair, que pour chaque consultation du CSE, l’employeur devra donner des informations sur les conséquences environnementales du projet exemple, lors d’un projet de déménagement, le CSE pourra demander les diagnostics énergétiques des nouveaux locaux, la mesure estimée des émissions de gaz à effet de serre engendrées par le déménagement, l’impact sur les déplacements des salariés vont-ils globalement consommer plus ou moins d’énergie qu’auparavant pour se rendre au travail ?, la politique RSE responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise qui fournira de nouveau mobilier, les mesures prises pour recycler l’ancien mobilier, manière générale, le CSE doit être informé des conséquences environnementales de l’activité de l’entreprise, et cela lorsqu’il est consulté sur les orientations stratégiques, la situation économique et financière, la politique sociale, les conditions de travail et d’ il pourra se pencher sur la pertinence de la stratégie de l’entreprise au regard de la transition écologique, sur l’empreinte environnementale d’un nouveau produit mis sur le marché ou sur celle d’un nouveau fournisseur, sur la facilité qu’offrent de nouveaux horaires de travail à utiliser les transports en commun, BDES, alimentée par l’employeur et mise à disposition des représentants du personnel, devient la BDESE, c’est-à-dire la base de données économiques sociales et environnementales. Elle contient dorénavant un huitième thème portant sur les conséquences environnementales de l’activité de l’ loi Climat » prévoit également une extension des missions de l’expert auquel le CSE peut faire appel. L’expert-comptable qui intervient à la demande du CSE – et principalement aux frais de l’employeur –, généralement pour examiner les comptes de l’entreprise, pourra désormais se pencher sur des éléments liés à l’ ailleurs les entreprises d’au moins 300 salariés sont encouragées à considérer les enjeux de la transition écologique dans leur dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences GPEC négocié avec les délégués coût important pour les entreprisesCes nouvelles mesures auront bien sûr un coût. On imagine aisément le temps qu’il faudra passer à collecter les informations, à les mettre en forme, à les actualiser. Parfois, selon la complexité de ces données, il sera sans doute nécessaire de faire appel à des cabinets spécialisés ou recruter un nouveau collaborateur. Les grandes entreprises soumises à l’obligation de reporting extra-financier disposeront en grande partie des informations. Les autres devront aller à la pêche pour connaître le nombre de ramettes de papier et de cartouches d’encre utilisées chaque année ou le bilan carbone des déplacements coût des expertises sera lui aussi augmenté, d’autant plus que l’expert-comptable ne connaît pas grand-chose au sujet. Il sera contraint de faire appel à un sous-traitant spécialisé. Ces expertises dureront également plus longtemps, tout comme les CSE demanderont davantage de temps pour rendre leurs avis, retardant ainsi la mise en œuvre des cet argent manquera probablement ailleurs, aux investissements, à la R&D ou aux nouvelle épée de Damoclès sur la tête des employeursSurtout, cette loi Climat » soulève de nombreuses peut d’abord se demander si les représentants du personnel sont qualifiés pour se prononcer sur ces sujets. La loi Climat » a tout prévu les élus du CSE pourront bénéficier d’une formation portant sur les conséquences environnementales de l’activité de l’entreprise ; et les délégués et représentants syndicaux, qui bénéficiaient jusqu’à présent d’un congé de formation économique, social et syndical auront désormais un congé de formation économique, social, environnemental et syndical, c’est-à-dire que le thème de la transition écologique sera mis au programme des formations qu’ils suivront. Nous voilà rassurés… ou pas du tout car il y a fort à parier que ces formations seront dispensées par des officines militantes qui s’évertueront à convaincre les plus récalcitrants comme elles ont su manipuler les 150 Français tirés au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le peut ensuite s’inquiéter du risque accru de contentieux. En effet, jusqu’où pourraient aller les représentants du personnel dans la mesure de l’impact environnemental de l’activité de l’entreprise ? Par exemple, le CSE pourrait-il contester le transfert d’une activité dans un pays dont l’énergie est essentiellement carbonée ? On imagine bien les combats que les syndicats se feraient un plaisir de mener devant les tribunaux. Ceux-ci pourront également être saisis si le CSE s’estime insuffisamment informé des conséquences environnementales des projets soumis à consultation. De même une BDESE incomplète est un motif pour que le CSE ne rende pas d’avis et donc remette en cause la réalisation d’un projet d’ peut aussi se préoccuper de la boîte à revendications sans fin ouverte par cette loi. Les syndicats pourraient ainsi demander à ce que l’entreprise développe le télétravail car cela réduirait les déplacements des salariés et donc les émissions de CO2. Ils pourraient aussi s’emparer de la question de la semaine de 4 jours sur les mêmes motifs. Le risque est bien de voir se développer un nouveau terrain de luttes syndicales. Verra-t-on ainsi naître des grèves dans des entreprises qui n’agiraient pas suffisamment pour lutter contre le dérèglement climatique aux yeux des syndicats sur le modèle de la grève de l’école pour le climat de Greta Thunberg ? Après tout, la CGT n’a-t-elle pas signé un manifeste pour sauver le climat aux côtés de Greenpeace et de l’association altermondialiste Attac ?Une chose est certaine les entreprises se trouvent une fois de plus détournées de leur mission principale qui est de satisfaire leurs clients. Ce n’est assurément pas une bonne nouvelle et les salariés devraient être les premiers à s’en inquiéter. Fin2021, la dette comptable de l’entreprise publique s’élevait à 43 milliards d’euros. Mais sa dette économique, qui comprend des engagements hors bilan importants (retraites, maintenance du parc nucléaire), pourrait, selon les calculs de Standard & Poor’s, atteindre 96 milliards d’euros à la fin de l’année Ici, à Lourdes nous vivons en plénitude le message chrétien de rencontre, d’attention aux plus faibles, aux plus fragiles, de service auprès des malades. Nous vivons la fraternité entre nous tous, bien portants et malades, sous le regard bienveillant et aimant de la Vierge Marie. Et nous sentons en nous cette joie d’être voilà au sein de cette même Église, si belle, si chaleureuse, si aimante, il existe des paroles et des actes qui à la place d’édifier, sèment le trouble, la confusion voire détruisent l’autre. Et on peut le dire sans médire et en étant sûr de ne pas se tromper il existe de véritables comment affronter cette réalité ?On en parle tout le temps disent certains, on n’en parle pas assez disent les victimes,Il y a des personnes qui se disent victimes pour attirer l’intérêt, la reconnaissance voire des avantages disent les uns, beaucoup savaient et se sont tus par confort ou intérêt, là aussi, disent les voilà, il nous faut donc affronter cette réalité avec courage, sagesse et ni dans le déni, ni dans l’affolement ni dans la nous faut poser cet acte de foi que ce qui se passe aujourd’hui avec toutes ces révélations est un bien salutaire. L’Église sortira grandie de cette épreuve à la condition de l’affronter le mot n’a pas été choisi par moi et de la traiter sans hypocrisie, sans faux-semblants, sans peur et sans reproche ».Quand on parle d’abus on parle de relations entre des personnes, de relations qui ne sont pas respectueuses de l’autre, qui sont trompeuses. À la place de je me suis fait abuser », on pourrait dire je me suis fait avoir », j’ai été pape a parlé à plusieurs reprises d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et d’abus de conscience. Ce sont deux manières d’aborder le sujet l’abus de pouvoir concerne l’abuseur, la manière qu’il va utiliser pour abuser, l’abus de conscience concerne la victime, il va montrer le lieu où la personne est j’irai plus loin en disant que ces relations abusives, abuseurs-abusés, sont des relations qui de la part de l’abuseur ne sont en rien respectueuses, ni de l’autre, ni de lui-même ; car l’abuseur, en agissant comme il agit ne se respecte même pas lui-même en tant que créé à l’image et à la ressemblance de voit que dans cette relation abuseur-abusé il s’agit de personnes, il s’agit de prévention et de soin, il s’agit de techniques abusives, il s’agit de droit canonique et de droit pénal et civil, et enfin il s’agit de chacun d’entre nous dans notre cheminement humain et ainsi I - Affronter la réalité c’est tenir compte de la réalité des situations mais avant cela de la réalité des personnes, de toutes les personnes on parle d’abus on ne parle que de personnes à la différence d’autres catastrophes tremblement de terre, crash d’avion…La réalité en termes de personnes, quelle est-elle ? qui est en présence ?1. Les abuseurs les personnes qui abusent ou qui ont abusé, les abusés les personnes victimes,2. Et comme pour les attentats, on parle de victimes directes mais on se doit de penser aux victimes indirectes les familles et amis des uns et des autres. On se doit d’y penser, on ne traite pas une situation avec seulement des caractéristiques, des chiffres et de nombres, on traite de la vie de de parents qui apprennent que leur fils prêtre dont ils étaient si fiers va être reconduit à l’état laïc car il a commis des agressions sexuelles ou ces parents qui vont apprendre que leur fils a été abusé sexuellement lors d’un camp lorsqu’il avait 8 ans ou encore ces frères et sœurs dont la vie va basculer car leur sœur s’est suicidée après avoir été violée mais aussi ces parents qui récupèrent leur fils ou leur fille après 15 ans de vie religieuse, démolis par une communauté déviante et ces autres parents qui croyaient que leur fille vivait heureuse dans sa communauté alors qu’elle passait la plupart de son temps en hôpital psychiatrique après s’être tailladé les veines de Et puis il y a les personnes qui découvrent la réalité parfois une réalité qui leur est lointaine via les médias par exemple mais parfois aussi une réalité dans laquelle ils baignaient sans le savoir. Exemple de cet homme qui apprend que son accompagnateur spirituel depuis 20 ans a violé 3 Les personnes qui savaient celles qui ont dénoncé sans succès personnes et associations,celles qui n’ont rien cela se mesure en termes de souffrances ; affronter la réalité des abus c’est prendre conscience de cette masse de souffrance des uns et des en premier lieu, la souffrance des victimes. Pour une victime il y aura toujours un avant et un après et les conséquences des abus sont massives ;La souffrance des abuseurs, mais seulement de certains - Découverte en soi d’une attirance malsaine certains de mes patients pour y échapper n’utilisent plus internet mais peut-on imaginer aujourd’hui quand on est jeune ne plus se servir d’internet ? ou encore d’autres qui après dix ans de mariage n’ont pas pu toucher leur épouse car leur désir est ailleurs- Découverte qu’en obéissant à leur supérieur ils ont détruit certains de leurs frères et sœurs j’en reçois beaucoup, les marionnettes et qu’ils ont participé à un système déviant voire pour moi la ligne rouge du discernement est là, au niveau de la souffrance. Lorsque là où il devrait y avoir souffrance, souffrance personnelle ou souffrance de compassion on trouve de la jouissance ou de la satisfaction. Jouissance personnelle ou satisfaction sociale par goût du prestige, du pouvoir, de l’argent ou du sexe. Et plus pervers, jouissance de la destruction de l’ pense à soi, à son désir, au mépris de l’autre. Il peut s’agir de projets magnifiques, construction d’une chapelle, d’un puits en Afrique, mais l’autre dans son humanité est bafoué, il est utilisé comme un 35, 2-8C’est le péché qui parle au cœur de l’impie, ses yeux ne voient pas que Dieu est terrible. Il se voit d’un œil trop flatteur pour trouver et haïr sa faute, il n’a que ruse et fraude à la bouche, il a perdu le sens du bien. Il prépare en secret ses mauvais coups. La route qu’il suit n’est pas celle du bien ; il ne renonce pas au mal. Dans les cieux, Seigneur ton amour ; jusqu’aux nues, ta vérité. Ta justice une haute montagne ; tes jugements le grand abîme. Tu sauves Seigneur l’homme et les - Affronter la réalité des abus c’est savoir reconnaître les situations abusives et les différents types d’abusIl peut s’agir 1. De malversations financières Exemple le denier du culte exporté en Suisse, les membres d’une communauté religieuse qui vivent d’aumônes voire de travaux forcés alors que le supérieur se fait construire un château…2. D’infraction à la loi, au droit des associations, au droit du travail et de la protection sociale3. D’abus psychologiques, de manipulations mentales caractérisées Humiliations, mensonges, mise en doute de la parole et plus grave encore mise en doute ou même négation des émotions et du ressenti de la personne, moqueries, menaces, promesses non tenues, paroles de malédiction, chantage, désinformations, médisance, diffamation, infantilisation, soupçons, rumeurs, divisions, double injonction…4. De maltraitances graves Dans ces cas-ci la victime n’arrive pas à être crue, elle a peur et risque réellement de passer pour folle Faire dormir dans le placard à balai, Enfermer dans la cave, Fessée déculottée, Insultes graves…5. Mais aussi parfois procédés à peine perceptibles et souterrains, un peu comme les images subliminales glissées dans les publicités6. Les abus physiques sont fréquents Prescription abusive de médicaments en particulier des psychotropes en utilisant d’anciennes ordonnances voire sans consultation de médecin ou avec la participation de médecins soumis à une mauvaise autorité pour mieux prier, pour être plus efficace dans son travail, pour ne pas se masturber…. Non-respect du temps de sommeil. Excès de travail. Mauvaise alimentation. Coups7. D’abus sexuels pouvant aller jusqu’au viol8. D’abus spirituelsEt en milieu chrétien c’est au nom de Dieu, de l’amour de Dieu pour chacun, au nom du service de l’Église, au nom d’une autorité spirituelle que des abus sont commis. Il s’agit toujours d’une voie autre que celle annoncée dans les Évangiles, une soi-disant voie spéciale, pour élites, pour des élus, une voie permise lorsque l’on atteint un certain degré… ».Or Dieu n’a rien à voir là-dedans. Le nom de Dieu est ici utilisé pour - Affronter la réalité devient alors reconnaître la vérité pour prévenir, protéger et que là où il y eu tromperie et destruction adviennent vérité et m’arrêterai un instant sur l’importance primordiale de la prévention pour qu’il n’y ait plus de victimes et du soin des victimes pour panser la souffrance mais aussi éviter la prévention doit à tout prix éviter la création de nouvelles victimes prévention au niveau des potentiels abuseurs, prévention au niveau de la société dans son ne vit pas dans un monde parfait donc des personnes qui auront des comportements inadaptés voire pervers il en existera toujours. Deux situations se présentent les soigner quand c’est possible ou les empêcher de tout simplement savoir que cela existe et prendre des précautions, cela appartient à la société tout entière, à tout le peuple de Dieu ne jamais idolâtrer une personne des haies d’honneur, des régimes particuliers, de somptueuses fêtes pour les anniversaires, des flatteries…, ne pas obéir dans l’incohérence ne pas mettre en jeu la vie d’autrui, ne pas mentir de manière insupportable…, écouter ses enfants lorsqu’ils disent une chose ou l’autre je me souviens l’avoir dit à ma mère mais celle-ci m’avait dit finis ton goûter tu raconteras des histoires plus tard », prendre des références et faire preuve de prudence on ne confie pas son enfant à quelqu’un dont on n’est pas sûr sous prétexte que les anges vont veiller pendant que l’on sera à la messe et surtout ne jamais croire que l’on protège l’Église en se de fois m’a-t-on dit depuis 20 ans Arrête l’Église va déjà si mal, n’en rajoute pas ». On a longtemps préféré mettre un pansement pour cacher la plaie de sciences humaines a permis ces dernières années la prise en charge des personnes souffrant d’attirance sexuelle déviantes voire perverses. Et il faut que cela se sache. Il faut que tout jeune qui sente en lui quelque chose de trouble puisse en parler et se faire aider et cela sans honte et sans culpabilité. Il n’y est pour faut à tout prix éviter le passage à l’acte qui fera entrer dans la fabrique de ailleurs, le soin en lui-même des victimes va participer à la prévention. Le soin va apaiser la souffrance des victimes, les aider à reprendre vie mais aussi doit permettre d’éviter la répétition de l’acte mauvais sur soi ou sur les la violence n’est pas reconnue pour soi-même, elle ne pourra pas l’être pour les autres et on voit malheureusement des familles dans lesquelles les abus se perpétuent par manque de plus, s’il n’y a pas de mots mis sur la violence subie, sur l’abus subi, la violence, l’humiliation resteront enkystées à l’état pur en soi et se réveilleront à un moment donné en agressivité, hétéroagressivité ou autoagressivité ; soit dans la reprise, la répétition de la même scène soit en autodestruction automutilation,…Ce n’est que tardivement que l’on s’est rendu compte, là aussi grâce aux progrès des sciences humaines, que les maltraitances avaient des conséquences à court terme mais surtout à long terme sur les personnes, enfants ou adultes. L’atteinte est la même que lors d’attentats le trauma ces conséquences, là aussi il faut les connaître, pour que nous chrétiens sachions être à l’écoute de ces personnes, en particulier si nous avons un rôle de responsabilité ou d’ conséquences sont d’ordre somatiques maladies physiques…, psychologiques les reviviscences, sociales perte de chance au niveau professionnel, affectif, … et les victimes d’abus et en particulier d’abus sexuels ont eu leur vie qui quelque part a été dissociée car le vécu traumatique n’a pas pu être intégré harmonieusement ; certaines ont leur vie qui a été marquée à jamais par des troubles de leurs relations en particulier sexuelles allant jusqu’à les empêcher de vivre une vie de couple ou de vivre sereinement un célibat consacré. D’autres enfin ont sombré dans l’enfer du déséquilibre milieu chrétien les abus commis entachent douloureusement la relation à Dieu et si pour certaines personnes le choix est de tourner définitivement la porte à cette relation espérée, d’autres titubent durant des années avant de retrouver un certain toutes ces situations d’abus le maître mot reste la - Affronter la réalité c’est affronter et surtout accepter la vérité et cela ne se fait pas automatiquement car c’est immensément douloureux pour chacun. Cela demande à la fois un travail humain sur soi et un véritable réajustement de notre la réalité n’est pas accepter cette réalité en restant les bras ballants dire que là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie » est insupportable mais c’est accepter de voir cette réalité au minimum dérangeante parfois tout à fait sordide, c’est accepter d’être déçu, terriblement déçu, c’est accepter de pleurer avec et sur notre humanité découvrant cette réalité des abus Certains sont très en colère ou dans la haine. Cette colère cache très souvent une grande souffrance moi aussi j’ai été abusé et personne n’a jamais rien fait pour moi, cela détruit l’image de l’Église “une et sainte” que je m’étais construite, que vais-je dire à mes enfants ? … »D’autres sont totalement dans le déni. Ce déni, même s’il se comprend par l’immense déception que l’on vit, est dangereux car il facilite la survenue de nouveaux vivent une culpabilité fort désagréable soit à bon escient soit à mauvais escient la culpabilité est un tremplin pour changer lorsqu’elle se rapporte à un acte mauvais dont on est conscient et responsable, elle est par contre stérile et destructrice lorsqu’elle enferme dans un vide de sens et de responsabilités.D’autres encore sont dans la désespérance et veulent quitter l’Église, se faire débaptiser….Pour voir comment avancer en fraternité, je ferai reposer mon propos sur deux citations du Nouveau Testament Matthieu 18 Quiconque scandalise un seul de ces petits qui croient en moi, il serait de son intérêt qu’on lui suspende une meule d’âne autour du cou et qu’on le précipite dans les profondeurs de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ! C’est une nécessité, certes, qu’arrive le scandale, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied te scandalise, retranche-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie estropié ou boiteux qu’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds au feu éternel. Et si ton œil te scandalise, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer avec un seul œil dans la vie qu’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne du feu. Prenez garde de mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux regardent constamment la Face de mon Père qui est dans les cieux ».Hébreux 12,1-3 et 9a Que l’amitié fraternelle demeure. N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que, sans le savoir, certains ont hébergé des anges. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez dans les liens avec eux, de ceux qui sont maltraités, vous qui aussi avez un corps… Ne vous laissez pas enseigner par des enseignements divers et étrangers car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui en usent ».C’est ainsi prendre conscience qu’en tant qu’abuseur et quel que soit le type d’abus on a besoin d’être éclairé et pardonné, parfois accepter les traitements médicamenteux, psychologiques, psychiatriques voire la prison lorsque cela est nécessaire, accepter d’être éloigné pour ne pas tant que victime, accepter d’être consolée et pansée, accepter une vie différente de celle qui aurait pu être ou dû être, accepter d’être des chercheurs de vie voire des chercheurs de surtout pour tous c’est réapprendre à avoir le regard exclusivement tourné vers le Christ en Croix, mort et ressuscité pour nous de chemin, il n’y en a pas d’autres. Pour moi les victimes sont directement associées à Jésus en croix, la Victime innocente par excellence ; elles participent directement au salut du monde. Et je peux dire qu’à travers mes patients je touche réellement à la les abuseurs vont bénéficier de ce salut offert par le Christ et relayé par les victimes innocentes d’aujourd’ fraternité se joue là, sur la Croix, en Christ, le chemin, la vérité et la vie.
\n au nom de la vérité manipulations en entreprise
Aunom de la vérité Manipulations en entreprise Avis des internautes (1) Infos Diffusions Casting Résumé Chacun d'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au coeur de la 1Dans une acception large, toute relation entre individus supposerait une manipulation », dans le sens où chacun souhaite infléchir la pensée ou l’action de son interlocuteur, le comprendre », étymologiquement avec et prendre p. 12. L’ouvrage se propose de définir et de décrire les actes de langage manipulatoires » p. 14, en les catégorisant plus spécifiquement. Pour ce faire, Patrick Charaudeau consacre ses trois premiers chapitres aux rapports qu’entretient le sujet avec la vérité, à la manière dont la vérité peut être travestie par la négation, et aux moyens stratégiques pour tromper autrui. 2Ces catégories sont utiles à l’auteur pour développer son point de vue sur la post-vérité » au quatrième et dernier chapitre, à une époque où il est commun de parler de faits alternatifs, de fake-news, d’infox, d’intox, ces fausses nouvelles » qu’il qualifie de contre-vérités » p. 126. Selon le dictionnaire d’Oxford, la post-vérité insiste sur l’aspect émotionnel des croyances […] “un adjectif défini comme se rapportant à ou dénotant des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence sur l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux croyances personnelles” » p. 122. Du point de vue langagier, l’auteur s’intéresse à la vérité des faits objectifs, en leur croyance ou non, puis à leur transformation en ce qu’il nomme la contre-vérité », qui supposerait une crédulité » des individus quand ceux-ci y adhèrent sans discuter malgré le rétablissement de la vérité p. 137-140. Voilà le triomphe de la négation et de l’opinion sans dialogue, le refus du sens par la foutaise », dont l’objectif serait moins de dire vrai que de nier la vérité en se faisant passer pour vrai en produisant une grande force émotionnelle p. 154. 3S’appuyant sur des travaux de sociologie et de psychologie sociale, P. Charaudeau dépeint une humanité composée d’individus qui croient plus facilement ce qu’ils veulent croire vrai plutôt que ce qui est vrai, qui se confortent dans leurs croyances et s’y réfugient, par simplicité, par désir d’appartenance à une communauté partageant ces idées sur les réseaux sociaux notamment, malgré l’existence de raisons rationnelles de ne pas y croire. Comme première critique, il me semble qu’il aurait été intéressant d’argumenter en quoi la science normale, dans ses pratiques communautaires, échappe à ces définitions. 4L’auteur déplore ce temps des post-vérités, celui où la vérité est massivement négligée dans un monde postmoderne où l’information numérique circule vite, mondialement, provenant d’une hétérogénéité de sources créant un brouillage entre le vrai et le faux ». Ne pas s’en préoccuper serait un manque à exercer son propre jugement et sa liberté intellectuelle, […] en tant qu’il témoigne d’une confusion quant aux normes de la croyance et du jugement conduisant à une perversion des buts de la vie intellectuelle » en reprenant les propos du philosophe analytique Pascal Engel, p. 151. 5Ce n’est que vers la fin du livre p. 140-162 que l’on comprend le problème politique de l’auteur, qui réside dans une certaine conception de la démocratie définie comme l’expression de la souveraineté populaire. […] Il est [alors] nécessaire que le peuple soit correctement informé pour pouvoir exercer ce droit en étant le plus éclairé possible sur les affaires de la cité ». Cette métaphore de la lumière est à entendre dans un sens assez normal pour faire des choix démocratiques, il faut connaître et maîtriser la réalité afin d’agir dessus, cette réalité étant rationnellement appréhendée par ceux qui produisent le savoir de référence à l’aide d’outils objectifs, en l’occurrence les savants, les experts », et les journalistes. 6L’auteur défend le devoir de vérification par les médias, leurs pratiques de désintoxication par fact-checking et d’évaluation de la crédibilité des experts, ces rubriques de décodage de l’actualité qui rétablissent le bien-fondé de la circulation d’un énoncé. Si l’auteur nous rappelle qu’une information est toujours une construction et donc émise d’un certain point de vue, il insiste sur la responsabilité des journalistes quant aux conséquences de leurs publications, en termes de manipulation involontaire » des lecteurs, par le simple fait de publier une information plutôt qu’une autre à moment précis. 7Du point de vue langagier, l’expression fait objectif » n’aurait pas de sens, car les faits appartiennent à la réalité brute, et c’est le regard que l’on porte dessus qui peut être dit objectif ou subjectif, à travers la façon de décrire cette réalité, dans une circonstance de parole donnée » p. 123. Il y aurait donc d’un côté le monde des faits, et de l’autre le monde du point de vue, chacun permettant de définir un type de savoir issu de représentations construites par le langage. Lorsque le discours tend à l’objectivité des descriptions et des explications sur le monde, par l’usage de méthodes et d’outils d’analyse scientifiques, il peut définir des lois indépendantes du point de vue du sujet hors-sujet » et de tout acte d’énonciation, en produisant un savoir de connaissance » p. 28-30 à propos du fonctionnement des phénomènes extérieurs à toute pensée. Quand ce savoir est savant », et non de révélation », il est ouvert à la discussion et à la critique, à la réfutation et à la vérification. La posture épistémologique défendue par P. Charaudeau, qui engage l’existence d’un monde s’imposant au sujet, pourrait être qualifiée de réaliste bien que l’auteur ne se qualifie pas comme tel. Les vérités se donnent à voir dans des formes particulières, reconnaissables et mises en scène selon certaines règles socialement admises il s’agit de figures de vérité ». Celles qualifiées de scientifique[s] » p. 38-39 s’appuient sur des procédures rationalisantes » qui aboutissent à des discours de démonstrations soumises à la contradiction, et admises comme vérités provisoires. C’est ainsi que le sujet se fait porte-parole d’une vérité sur le monde vérifiable par tout un chacun qui reproduirait les mêmes opérations en utilisant les mêmes instruments et les mêmes procédures indépendantes du sujet, opérations qui confèrent aux énoncés un statut d’objectivité. Alors que je vois dans ce rôle de porte-parole les fondements de l’autoritarisme des sciences modernes, P. Charaudeau semble être attaché à cette épistémologie. Bien qu’il rappelle que l’interprétation ne représente pas la réalité du monde mais le réel signifiant qui est construit à partir de celle-ci […] » p. 124, il insiste sur l’importance de ne pas nier cette réalité. 8Le savoir de connaissance est distinct d’un savoir de croyance » p. 30-33 qui dépend non plus du monde extérieur mais de sa propre subjectivité, d’un parti pris, d’un jugement du sujet in-sujet ». Le sujet s’impose au monde de deux manières. Quand il le juge par rapport à une échelle de valeurs éthique, esthétique, pragmatique engageant le sujet, il produit un savoir d’opinion », qui n’énonce pas une vérité sur le monde, mais un point de vue sur les vérités du monde » p. 32. Quand il décrit le monde, il produit un savoir d’expérience » en supposant que ce qu’il a pu éprouver lui-même est éprouvable par tout autre individu dans la même situation. Au savoir d’expérience correspond une figure de vérité dite factuelle ». Un énoncé sur un fait est alors considéré comme vrai s’il est cohérent et vérifié par la perception et le raisonnement de chacun, ou encore par un savoir de croyance commun ». 9Les motifs de manipulations de la vérité sont de divers ordres par exemple la croyance absolue, l’intention de nuire ou encore l’amusement. Les contre-vérités peuvent procéder par la modalité de négation des faits, ce qui engendre un discours négationniste » p. 126-128 quand elles produisent des explications contestant l’existence de faits, un autre storytelling » et des faits alternatifs », comme le font par exemple les communautés de platistes, les anti-vaccins ou les climato-sceptiques. Les contre-vérités peuvent aussi procéder par invention » de faits, par exemple lorsque Donald Trump relaie des messages conspirationnistes. Se pose alors la question des intentions, conscientes ou non, de l’émetteur de telles contre-vérités. S’il en est pleinement conscient, il s’agit d’un mensonge qui masque ce qu’il pense p. 59-61. Quand il refoule son savoir, quand il adhère honnêtement à ce qu’il énonce, quand il refuse inconsciemment ce qu’il sait, pense ou pourrait savoir », il s’agit de dénégation » p. 62-65. L’incertitude induite dans le rapport qu’entretient le sujet à son savoir ne peut être reconnue que par un tiers extérieur qui peut qualifier cette attitude de déni ». Ce doute sur la sincérité du sujet rapproche le déni de la mauvaise foi » p. 65-70, à ceci près que dans ce dernier cas le sujet veut croire en ce qu’il dit dans un acte de faux-semblant, en taisant ou mettant en sourdine ce qu’il pense. 10Je déplore avec l’auteur le manque de discussion et de volonté de construction que l’on peut conférer à des attitudes telles que le mensonge, ou certaines impostures grossières. Je suis moins convaincu par l’intérêt des catégories d’analyse proposées plus nombreuses dans le livre que celles que je mobilise ici, un peu simplement descriptives et attendues, qui, j’en ai bien peur, sont peu propices à la transformation du monde. Par exemple, en quoi le déni, la mauvaise foi et les manipulations ne seraient-ils pas à l’œuvre dans les pratiques scientifiques ? Que resterait-il des grands partages habituels entre connaissances et croyances ? 11Pour souhaiter les maintenir, il faudrait s’accorder sur le postulat de l’auteur soutenant que la démocratie a besoin d’un pacte de confiance » entre le peuple et ses dirigeants, et que pour cela le peuple [doit être] informé et bien informé » p. 158. Il m’est difficile de ne pas y voir les mêmes travers qu’avec ce que certains nomment le déficit de connaissances », supposant que la non-acceptation sociale du peuple ignorant reposerait sur son manque d’information. Cela revient à donner toujours plus de pouvoir à certains, et moins à d’autres. C’est pourquoi là où l’auteur voit une fuite de la vérité, mon regard se porte plutôt sur le triomphe de la société des experts et sur les problèmes démocratiques que suppose ce surplus de légitimité, au-devant de la scène à l’heure de la crise sanitaire liée au coronavirus, tout autant qu’une pratique intellectuelle qui consiste plus à checker qu’à engendrer une enrichissante discussion démocratique. Il me semble que ce n’est pas en maintenant ces distinctions entre savoirs de connaissance et savoirs de croyance que nous pourrons échapper à l’autoritarisme de ceux qui imposent les contre-vérités tromperie » p. 160 ou de ceux qui pensent la détenir. Aunom de la vérité: Manipulations en entreprise. Gdje gledati. Emisija nije dostupna u državi. SADRŽAJ. PREPORUKE. Četvrti čovjek (2007) danas. Nakon dvomjesečne kome agent agencije za sigurnost pokušava se vratiti normalnom životu. Krokodili iz predgrađa 3 (2011) danas. Na Hannesov rođendan ništa ne ide kako treba. Posvađao se sa svojom djevojkom Marijom, jer,
...Sous prétexte d’un questionnement ouvert, l’exposition Celtique ? » qui se tient au Musée de Bretagne du 18 mars 2022 au 4 décembre 2022, procède en réalité à une manipulation nationaliste des esprits qui, bien que dénoncée à plusieurs reprises — arguments à l’appui —, ne suscite toujours pas, pour l’instant, les réactions publiques qui s’imposent. La manipulation Une fausse question L’exposition Celtique ? » du Musée de Bretagne prétend questionner l’identité celtique de la Bretagne »[1], ce qui serait très intéressant si ce n’était un artifice tout questionnement peut, en effet, s’avérer intellectuellement constructif[2]. Pour ma part, en tant qu’enseignant-chercheur, je passe mon temps à me poser des questions, à émettre des hypothèses et à douter. Je suis donc particulièrement ouvert au questionnement. Mais, à travers cette exposition, le Musée de Bretagne tente de faire passer pour un questionnement » ce qui n’est, en vérité, qu’une démonstration biaisée, contraire à la déontologie scientifique et irrespectueuse du public. Une vraie tromperie J’ai montré, dans un billet publié le 29 juin sur le Club de Mediapart, en quoi résidait la malhonnêteté intellectuelle de l’exposition[3]. Voici, pour mémoire, un résumé de mes principaux arguments Il est malhonnête, de dire que c’est le mouvement breton qui est allé chercher la celtitude en réalité, elle est accolée aux Bretons depuis le Haut Moyen Âge. Le mouvement breton s’est surtout efforcé de retourner le stigmate. Il est malhonnête de ne mentionner que l’utilisation qui a été faite de la celtitude par les nationalistes bretons, sans évoquer l’utilisation qui a été faite de la celtitude par le nationalisme français d’État, fondée sur des idées racistes, enseignée dans les écoles pendant des générations, et reprise aujourd’hui par l’extrême droite. Il est tendancieux d’écrire que c’est le nationalisme revanchard qui va relever la France après la guerre ». Il est faux de dire qu’il n’y a pas de filiation directe entre les faits culturels d’aujourd’hui et ceux des populations de l’Antiquité alors qu’il existe une filiation linguistique directe entre les langues celtiques contemporaines et les langues celtiques de l’antiquité. Il est contraire à toute déontologie de dissimuler sciemment les travaux scientifiques qui contredisent le propos de l’exposition, notamment ceux du fameux ethnologue Donatien Laurent. Il est malhonnête d’utiliser un jeu pipé pour glisser astucieusement des idées inexactes dans l’esprit du public. Des lanceurs d’alerte Au moins trois alertes successives ont été lancées au sujet de cette exposition Le 20 mai 2022, le musicien Alan Stivell, parrain de l’exposition, retire son parrainage en dénonçant sur Facebook une manipulation des esprits »[4]; Le 29 juin, j’alerte sur une manipulation idéologique au Musée de Bretagne » à travers le billet que je viens de citer, publié sur le Club de Mediapart[5]; Le 23 juillet, Yann-Vadezour ar Rouz dénonce une stigmatisation de l’identité bretonne » sur le site Justice pour nos langues »[6]. J’ignore l’écho que les autres alertes ont rencontré mais, pour ma part, j’ai reçu un nombre inhabituellement élevé de réactions — toutes positives — à mon billet. Si certaines émanaient du grand public, beaucoup d’autres provenaient de la communauté scientifique ethnologues, archéologues et, même, membres du comité scientifique de l’exposition ou du Musée de Bretagne. Barry Cunliffe, en particulier, archéologue de réputation mondiale que je ne connaissais pas personnellement, m’a fait l’honneur de m’écrire en ces termes Plusieurs personnes que je connais ont visité [cette exposition] et ont été très mécontentes du ton partial de la présentation. Je suis très heureux d’avoir votre opinion réfléchie. Je comprends maintenant parfaitement pourquoi il y a eu du mécontentement. Il est vraiment dommage que les autorités du musée n’aient pas saisi l’occasion d’encourager un débat sérieux et ouvert d’esprit[7]. » Toutes ces réactions privées m’ont conforté dans mon analyse mais l’absence, jusqu’à présent, de réaction publique me trouble. Les réactions publiques se font attendre Les médias La presse quotidienne régionale et la télévision régionale ne se sont pas encore vraiment emparées de ces trois alertes successives. Elles ont, certes, évoqué la démission d’Alan Stivell mais en tendant, parfois, à en atténuer la portée. Ainsi Le Télégramme a-t-il fait paraître dans ses colonnes que le musicien boude » l’exposition[8], ce qui risque de réduire son alerte à un simple enfantillage dans l’esprit des lecteurs. France 3, pour sa part, a publié sur son site internet que tout est dans le point d’interrogation » du titre de l’exposition, ce qui pourrait sous-entendre que Stivell refuse le débat[9]. Or, ce fameux point d’interrogation n’est en réalité qu’un leurre sous prétexte de prendre un parti pris de questionnements »[10]— lequel serait parfaitement louable —, l’exposition ne questionne pas, elle affirme. Elle pose, en effet, une thèse empreinte de nationalisme français et dissimule aux yeux du public les travaux scientifiques qui permettraient à celui-ci de se rendre compte que cette thèse est infondée. Il eut été plus juste que cette exposition s’appelât Pas celtique ! », avec un point d’exclamation. Quant aux deux autres alertes la mienne et celle du site Justice pour nos langues », elles n’ont jusqu’à présent pas été relayées par les médias régionaux[11]. Les institutions régionales, en revanche, ont-elles davantage réagi ? Les institutions Le Conseil régional de Bretagne On peut lire sur internet que la Direction de l’éducation et des langues de Bretagne du Conseil régional de Bretagne a été saisie de la question de cette exposition le lundi 1er août 2022. Le directeur du service a répondu avoir bien noté [cette] alerte » et ajouté nous allons nous renseigner »[12], ce qui n’engage à rien. Les Champs libres On peut également lire, sur le même site internet, que la directrice générale des Champs libres, dont dépend le Musée de Bretagne, a annoncé, pour faire suite aux critiques, que les textes de l’exposition seraient réexaminés »[13]. On ne peut a priori que s’en réjouir. Toutefois, l’argumentation qui accompagne ce projet de réexamen — selon laquelle le problème de l’exposition ne consisterait qu’en quelques maladresses » et adjectifs un peu déplacés » — laisse perplexe sur la volonté réelle de corriger l’exposition. Car ce n’est pas de maladresse » qu’il s’agit mais, au contraire, d’une habileté à manipuler qui a été prise en défaut[14]. Espérons que le réexamen » en question ne sera pas factice, se contentant simplement d’enlever les ficelles trop voyantes. Il ne suffit pas, en effet, de retirer la conclusion péremptoire et erronée de l’exposition selon laquelle il n’y a pas de filiation directe entre les faits culturels d’aujourd’hui et ceux des populations de l’Antiquité »[15] et de changer quelques adjectifs un peu déplacés » pour faire cesser la manipulation. Un vrai questionnement — qu’il soit scientifique, juridique ou autre — repose sur une information complète ou, à tout le moins, équilibrée. Or, l’exposition a savamment dissimulé les travaux scientifiques qui n’allaient pas dans le sens de son idéologie selon laquelle la celtitude contemporaine serait un mythe construit par le Mouvement breton, qui a dérivé vers la collaboration lors de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de se contenter de faire disparaître les trucs » qui ont été éventés par la critique, il faut désormais que le Musée de Bretagne expose les travaux scientifiques que cette exposition a cachés, qu’il en finisse avec l’opposition factice entre culture matérielle et culture immatérielle, et enfin qu’il contextualise le propos de l’exposition. Exposer les travaux scientifiques qui ont été cachés Étant moi-même sociologue et quelque peu linguiste, j’ai évoqué dans mon précédent billet des travaux ethnologiques et linguistiques omis par l’exposition. Notamment ceux de Joseph Cuillandre, Daniel Giraudon et surtout Donatien Laurent, qui suggèrent une continuité culturelle entre les populations celtiques des temps anciens et celles d’aujourd’hui[16]. Depuis lors, parmi les nombreux témoignages qui m’ont été communiqués, il m’a été indiqué que l’article un peu complexe de Donatien Laurent sur la Troménie de Locronan[17]avait fait l’objet d’une belle vulgarisation[18], publiée par un partenaire du Musée de Bretagne ce dernier peut donc en faire usage. Ce sont surtout, cependant, les grands noms de l’histoire et de l’archéologie des Celtes dont il m’a été signalé qu’ils avaient été occultés par l’exposition. Notamment l’archéologue Venceslas Kruta, pour qui il n’y a pas rupture, mais évolution » entre le monde celtique et la société médiévale[19]; les historiens Myles Dillon et Nora K. Chadwick, pour qui la culture celtique a en partie survécu » en Irlande, Écosse, Pays de Galles et Bretagne jusqu’à l’époque contemporaine[20]; et enfin l’archéologue Barry Cunliffe, qui vient de publier un ouvrage majeur sur la continuité de l’identité celtique en Bretagne de l’antiquité au XXe siècle aux Presses de l’Université d’Oxford peut-être la plus prestigieuse maison d’édition universitaire du monde[21]. On pourra, certes, me rétorquer que tout ne peut pas être montré dans une exposition. Mais entre tout montrer » et ne rien montrer du tout de ce qui a été exprimé par les scientifiques dont les travaux contredisent l’idéologie de l’exposition, il y a une marge. En finir avec l'opposition factice entre culture matérielle et culture immatérielle Selon les ouvrages de Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc’h, les Celtes de l’antiquité — qui n’ont pas constitué d’empire et ont refusé de recourir à l’écriture — étaient surtout unis par leur culture immatérielle leurs langues, d’une part, et le druidisme, d’autre part[22]. Or, les langues celtiques subsistent encore aujourd’hui, tant bien que mal, en Bretagne et dans les îles britanniques. Quant au druidisme, s’il a disparu depuis des siècles, il a néanmoins laissé quelques traces jusqu’à nos jours dans les représentations du monde, le folklore, l’art et certains rites religieux, qui ont fait l’objet d’études scientifiques sérieuses. Il est donc absurde d’opposer sommairement la réalité au mythe. Contextualiser Il est légitime d’évoquer l’utilisation de la celtitude qui fut faite par des nationalistes bretons, y compris dans le cadre de la collaboration avec les nazis ; en revanche, il est illégitime de le faire hors de tout contexte. Or, c’est le nationalisme français qui, le premier, s’est drapé dans la celtitude à partir de la querelle des deux races »[23], puis l’a largement diffusée pendant des générations à travers l’école républicaine, en recourant à des arguments issus du racisme scientifique ». Évoquer l’un sans l’autre, c’est tromper le public. On peut espérer que le réexamen » de l’exposition ne se fera pas a minima et amènera cette contextualisation. En attendant, cependant, que peut-on dire des réactions de la société civile » à ces alertes ? La société civile L’association Bretagne culture diversité BCD J’ai saisi à plusieurs reprises l’association parapublique BCD, créée à l’initiative du Conseil régional de Bretagne qui la finance, et chargée d’une mission d’éducation culturelle du public. Elle a refusé jusqu’à présent de se désolidariser de l’exposition dont elle est partenaire, et continue même d’effectuer de la publicité pour elle sur internet. J’ai donc démissionné à regret de cette association, alors que j’en fus le président fondateur, puis le président du conseil scientifique. Le comité scientifique Plusieurs membres du comité scientifique de l’exposition ainsi que du conseil scientifique permanent du Musée de Bretagne ont exprimé — en privé — leurs réticences envers le contenu de cette exposition. En revanche, aucun n’a, jusqu’à présent, pris la parole publiquement. Je le déplore mais nous sommes en plein été et chacun a besoin de vacances. J’espère que les langues se délieront d’ici la rentrée. Conclusion À l’école, en France, tout enfant apprend des rudiments de culture classique », c’est-à-dire latine et grecque un peu d’histoire, quelques bribes de récits mythiques et mythologiques, et parfois un peu d’étymologie. La culture celtique, en revanche, est à peu près totalement absente de l’enseignement français. On ne peut donc que se réjouir qu’une institution régionale prenne l’initiative d’éclairer le grand public sur cette matière. Mais c’est à double tranchant. Chaque adulte cultivé, en effet, s’il était amené à visiter une exposition indélicate concernant l’héritage latin et grec de la culture française, serait en mesure de faire, de lui-même, la part des choses. Or, il n’en va pas du tout de même concernant la culture celtique tant elle est méconnue. Une institution culturelle peut donc facilement, comme l’a fait le Musée de Bretagne en l’occurrence, tromper le public à son insu car celui-ci ne dispose pas du bagage culturel suffisant sur le sujet pour découvrir la supercherie. Si, en outre, les alertes n’étaient ni relayées par la presse ni prises au sérieux par les élus et les institutions ; et si les acteurs de la vie culturelle et scientifique qui ont pris conscience de la manipulation et s’en émeuvent en privé ne prenaient pas la parole en public, le risque existerait de glisser en Bretagne, comme ailleurs, dans une ère de post-vérité[24] Trump a gagné la présidentielle de 2020, Poutine ne fait pas la guerre en Ukraine et les Bretons ne sont pas celtes. Qu’on se rassure, cependant, les Gaulois restent les ancêtres des Français ! Ronan Le Coadic Professeur à l’université Rennes 2 Membre du centre de recherche CELTIC-BLM [1] Page Web, Celtique ? », Musée de Bretagne, [ URL Consulté le 8 août 2022. [2] On peut même — si l’on fait preuve de rigueur scientifique et d’honnêteté intellectuelle — se poser la question de l’existence des Celtes de même que celle des Germains, des Latins ou des Sémites…, comme le font certains sceptiques, mais tel n’était pas le propos de l’exposition. [3] Ronan Le Coadic, Manipulation idéologique au musée de Bretagne », Mediapart, 29 juin 2022. URL . Consulté le 11 juillet 2022. [4] Alan Stivell, Musée de Bretagne à Rennes, exposition Celtique ? » Je retire mon parrainage », Facebook, 20 mai 2022. URL . Consulté le 8 août 2022. [5] Le Coadic, op. cit. note 3. [6] Yann-Vadezour ar Rouz, La stigmatisation de l’identité bretonne via l’exposition “Celtique ?” », Justice pour nos langues, juillet 2022. URL . [7] Extrait traduit de l’anglais d’un mail privé du 1er août, publié avec le consentement de l’auteur. [8] Quentin Ruaux, Quand Alan Stivell boude une exposition sur la Bretagne », Le Télégramme, édition Rennes, 24 mai 2022. URL [9] Céline Serrano, Polémique. Tout est dans le point d’interrogation Alan Stivell retire son parrainage de l’exposition “Celtique ?” du Musée de Bretagne », France 3 Bretagne, 25 mai 2022. URL Consulté le 8 août 2022. [10] Fabienne Richard, Alan Stivell retire son parrainage de l’exposition Celtique ? » qui se tient à Rennes », Ouest-France, édition Bretagne, 24 mai 2022. [11] Mis à part un article dans Le Télégramme du 21 juillet. URL Consulté le 10 août 2022. Un article a, par ailleurs été publié par Le Quotidien indépendant luxembourgeois AFP et Le Quotidien, La Bretagne, pas celtique ? Polémique autour d’une expo », Luxembourg, 3 août 2022. URL Consulté le 8 août 2022. [12] La Région Bretagne résolue à se renseigner sur les pratiques du musée de Bretagne », Justice pour nos langues, août 2022. URL . Consulté le 8 août 2022. [13] Yann-Vadezour ar Rouz, Le musée de Bretagne contraint de revoir le contenu de l’exposition “Celtique ?” », août 2022. URL . Consulté le 8 août 2022. [14] Quant aux adjectifs un peu déplacés », on se demande si le fait de mettre un autre adjectif à la place de revanchard » modifierait beaucoup le sens de la formule le nationalisme revanchard qui va relever la France après la guerre »… [15] Musée de Bretagne, Exposition “Celtique ?”, 2022. [16] Le Coadic, op. cit. note 3. [17] Donatien Laurent, Le juste milieu réflexion sur un rituel de circumambulation millénaire la troménie de Locronan », Documents d’ethnologie régionale, vol. 11, 1990, p. 255-292. [18] Anne Gouerou, Troménie de Locronan, un chemin au rythme du temps celtique, Lorient Bretagne culture diversité, 2022. URL Consulté le 8 août 2022. [19] Venceslas Kruta, Les Celtes, 12e éd., Paris Presses Universitaires de France, 2019 Que sais-je ?. [20] Myles Dillon et Nora K. Chadwick, Les royaumes celtiques, Paris Marabout, 1979, 315 p. [21] Barry Cunliffe, Bretons and Britons The Fight for Identity, New York Oxford University Press, 2021, 488 p. [22] Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux, La civilisation celtique, Paris Payot, 1995 ; Christian-J. Guyonvarc’h et Le Roux, Les druides, Rennes Ouest-France, 1986, 448 p. [23] Léon Poliakov, Le mythe aryen essai sur les sources du racisme et des nationalismes, Paris Calmann-Lévy, 2012. [24] La notion de post-vérité » évoque la tendance de certaines autorités à faire passer l’idéologie ou l’émotion avant la réalité objective et le penchant du public à leur faire confiance, ce qui finit par rendre la vérité secondaire. Si le terme est récent cf. Keyes Ralph, The Post-truth Era Dishonesty And Deception In Contemporary Life, New York St Martins Pr, 2004, la réalité est ancienne et a été étudiée par la psychologie sociale. Cette dernière montre que, par une sorte de paresse cognitive », nous sommes tous enclins à nous laisser influencer par les autorités présumées compétentes, nous laissant ainsi aller à une forme de torpeur légère » Gibert Cylien, De la post-vérité à la post-justification le cas du “rapport russe” sur Donald Trump », The Conversation, 7 février 2017. Pour réveiller notre esprit critique, l’intervention contradictoire d’autres autorités est particulièrement bienvenue.
9WcmwS. 475 330 347 162 208 292 319 267 485

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