Telleest la question centrale de ce texte d’ Émile Durkheim, souvent considéré comme le père de la sociologie en France. Dans ce passage de De la 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID r92i82f-AgB-4mC7sPzTd8HSI7IGh00j1tHHVzKpmicDrU8NWJxoMw==
EmileDurkheim, De la division du travail Social. Ce texte est un extrait de la division du travail. Dans ce passage, Durkheim présente les avantages de la division du travail c'est a dire de la répartition des taches au sein d'une société. Pour Durkheim cette organisation rend des services économique puisque que les hommes deviennent plus
Fiche de lecture sur le texte de Durkheim La Division Du Travail Social De la division du travail social » est une œuvre sociologique et même philosophique que Durkheim a rédigé dans le but de mieux saisir la méthode de formation de la société à partir de l’union des hommes. Elle traite du lien social dans le passage des sociétés traditionnelles à celles industrialisées. La division du travail se définie comme une séparation de l’exercice des activités de la société en vue d’une complémentarité et d’une dépendance réciproque. En d’autres termes, la division du travail est l’ensemble des lois qui vise l’application distincte des tâches en fonction de l’éducation différemment reçue. Cette différentiation doit limiter tout individualisme, tout égoïsme, toute indépendance pour promouvoir une interdépendance au sein d’une société. Pour Durkheim, la division du travail vise un arrangement entre l’autonomie de l’individu et l’adhérence sociale dans les différentes sociétés. C’est une sorte de corporation organisée, une institution publique dans laquelle il y a association malgré le fait que chacun travaille dans son domaine de spécialisation. Parlons de la fonction de la division du travail, elle permet de rendre les individus interdépendants et solidaires. Pour cela, l’auteur pense que la fonction de la division du travail est surtout morale et sociale. C’est dans la deuxième partie de son œuvre que Durkheim se questionne sur les causes de la division du travail. Pour lui, la densité de la morale est cro... collective c’est l’ensemble des valeurs morales partagée par les individus qui forme la solidarité mécanique. C’est l’ensemble des croyances et des sentiments communs , donc on constate qu’i l n’y a plus d’in dividualisme. Si un individu sort de cette conscience collective , les impératifs sociaux sont très forts. Toute transgression implique une sanction , o n est exclu de la société. Elle est basée sur la famille, la religion donc sur le groupe qui absorbe l’ind ividu, la personnalité collective est la seule qui existe et les fonctions sont homogènes. La transgression est un crime puni par exclusion de la partie, du clan… elle est émotive, elle ne veut pas corriger une faute mais juste pour satisfaire la conscienc e collective . Donc on remarque que l ’individu ne pense pas mais subit. Alors que l a solidarité organique concerne les sociétés constituées non pas par des segments similaire et homogène mais par des organes différents qui ont chacun un rôle spécial . Cela remet en question les repères qui pousse l’individu a créé ses propres moraux et valeur s. L’activité du groupe dépend de l’activée social et non plus du clan et de la famille , c e n’est plus le lieu natal mais c’est la société qui développe l’individua lisme. Ceci se développe grâce à la division du travail spécialisé , c haque individu a une activité sociale, une fonction, les liens ne sont plus consanguins mais fonctionnelles. Les fonctions sont différentes et l es individus ne sont plus interchangeables , on a des organes spécifiques. On a le droit coopératif c’est -à-dire, le droit rend justice à la victime , la sanction ne punie plus mais rend justice. Le droit se divise en fonction aussi. Ce sont les sociétés modernes. Comment passe ton de la solidari té mécanique a organique ? Le clan devient village, qui devient district à l’arrondissement qui forme donc la société. La solidarité mécanique existe toujours mais elle n’est plus dominante. La communication joue un rôle important. On se spécialise pour p ouvoir vivre dans des conditions nouvelles d’où la division de travail. Les individus passent d’une société à une autre, pourquoi ? Les profits économiques sont relatifs, le bonheur aussi. Il y a d’autre s facteur s qui explique ces changements Volume de l a société, facteurs démographique , la densité matérielle, résulte de l’accroissement démographique , les dynamiques morales, intensité de la communication . Il faut avoir un espace restreint et urbain , une densité matériell e, ainsi qu’u ne augmentation des relations, des échanges et de la communication entre les individus. Cela stimule la compétition et la coopération , et l a lutte pour la vie se développ e d’après Durkheim , dont chaque individu a une place et une fonction. Cela permet la diff érenciation sociale. Les individus faibles ou fort, on t des places d éjà prévu dans la société. Durkheim appelle au passage entre les deux sociétés. Dans la société organique, le problème est qu’après la dilution de la conscience collective qu’est ce qui va permettre à des sociétés d’être maintenu ? Selon Durkheim, la société f orme et transforme l’individu, le maintien de valeur commune. La société fait et crée, elle socialise l’individu sans prendre en compte l’individu en tant qu’être rationnelle. Les sociétés modernes ne connaissent pas toute la division du travail. Pour co nclure, qu’est ce qui permet d’avoir une certaine cohésion ? Il parle de solidarité créée par les sociétés primaires vers un passage à des sociétés à solidarité organique. Les individus perdent leur lien originel vers une conscience différente. C’est un pr ocessus lent qui se construit petit à petit, c’est une théorie évolutionniste. La division du travail varie selon la densité des sociétés. Il y a donc des conditions communicationnel, climatique… les facteurs externe s sont important s, mais les facteurs int ernes jouent un rôle aussi très important étant la lutte pour la vie. Tout le monde trouve une place dans la société , c ’est vivre selon de nouvelle s condition s de vie qui nous sont faite s. Il décrit donc la création des sociétés à travers la division du tr avail. Ce sont des types idéaux donc difficilement applicable s. Mais c ela n’existe pas à l’état pur , les sociétés sont libres d’innover et créé de nouvelle conscience de classe et de groupe.. »
Si l'intérêt rapproche les hommes, ce n'est jamais que pour quelques instants ; il ne peut créer entre eux qu'un lien extérieur. Dans le fait de l'échange, les divers agents restent en dehors les uns des autres, et l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend tout entier. Les consciences ne sont que superficiellement en contact ; ni elles ne se pénètrent, ni elles n
Ce sujet de bac philo 2021 porte sur l'explication d’un texte d’Émile Durkheim extrait De la division du travail social. Les réponses des enseignants en ligne de Prof Express. Notion du programme en jeu Le devoir. Superheroes, Superlatives & present perfect - Niveau BrevetComment former et utiliser les superlatifs associés au present perfect en anglais ? Voir l'exercice Condition et hypothèse en anglaisQuelle est la différence entre "whether" et "if "? Voir l'exercice
DIVISIONDU TRAVAIL SOCIAL (DE LA), 1893. Émile Durkheim - résumé de l'oeuvre « Ce qui fait la valeur morale de la division du travail [], c'est que, par elle, l'individu reprend conscience de son état de dépendance vis-à-vis de la société. » Durkheim, De la division du travail social, 1893. Commentez cette citation. Explication de
Pour Durkheim, la moralité ne peut être que sociale, car les individus ne possèdent pas de moralité antérieure à l'état de la société. Dans quelle mesure la morale fait-elle partie intégrante du fait social et participe à la bonne relation entre les individus ? Pour commencer, nous verrons que la société est conçue et est à l’origine de cette vision de la moralité qui façonne les relations sociales. Puis, nous étudierions la moralité comme l’exercice d’un ensemble de règles pour préserver la bonne entente entre les différents membres. I. La morale, une interprétation sociale et culturelle La conception de la société de Durkheim fait de la vie sociale un phénomène essentiellement moral. Pour Durkheim, partout où il y a société, il y a altruisme et, par conséquent, vie morale chaque peuple a sa morale ». Notre comportement proprement social n'est pas seulement orienté vers la satisfaction de nos intérêts et ne fait pas des autres un moyen d'arriver à nos fins. Cela ne signifie pas que les conflits n'existent pas dans la société, mais que leur source est le monde intrinsèquement non régulé des intérêts économiques, un monde que la société, dans des conditions normales, tend à réguler[1]. La vie sociale exige de nous des sacrifices et des renoncements, mais le groupe a un tel prestige et une telle autorité que nous accomplissons nos devoirs motivés par le sentiment d'obligation, le sens du devoir et non la crainte des sanctions agir moralement, c’est faire son devoir ». L'application de cette vision de la société au monde moderne oblige Durkheim à remettre en question la vision de la société présente dans l'économie classique. Durkheim doit montrer qu'il ne suffit pas, pour rendre compte de la cohésion que présente la société moderne, de la considérer comme le résultat d'une myriade d'actions égoïstes, dans lesquelles les individus agissent guidés par la seule maximisation de leurs intérêts limité par les autres exigences de notre nature ». C'est contre cette vision, prédominante dans l'économie classique et le libéralisme, que Durkheim se retourne dans la division du travail social[2]. Son idée est que la division du travail n'est pas seulement un phénomène économique, comme le voudraient les économistes, mais un phénomène social et, par conséquent, un générateur de liens de solidarité. La division du travail ne génère pas seulement une interdépendance objective, dans le sens où, dans une société où le travail social est divisé, nous dépendons les uns des autres pour la satisfaction de nos intérêts. Durkheim veut aller au-delà de cette idée, déjà dûment explorée par les économistes classiques. La division du travail aurait un effet beaucoup plus important, atteignant les couches les plus profondes de la conscience morale en plus de pousser les hommes à s'entraider, qu'ils le veuillent ou non, elle les pousse à se respecter mutuellement, générant un système d'obligations morales. En participant à la division du travail social, chaque membre de la société ressent l'importance des autres, comprend que personne ne se suffit à lui-même et qu'ils font tous partie d'un tout plus grand. C'est cet effet moralisateur que Durkheim souligne dans sa réaction à l'interprétation économique de la division du travail, qui mettait beaucoup plus l'accent sur les aspects matériels, comme l'augmentation de la productivité. La religion, selon Durkheim, serait la représentation de la société idéalisée elle-même, elle est le produit de la vie collective réglementation impérative ». Pour lui, les croyances état des opinions et des représentations et les rites comportements seraient des phénomènes religieux, qui établissent les normes de conduite individuelle et collective et qu'il classe en deux catégories le sacré et le profane. La théorie morale de Durkheim est particulièrement originale, car elle se caractérise à la fois par le rejet des préceptes moraux a priori et par le recours au raisonnement logique et abstrait pour la construction des systèmes éthiques. Au contraire, partant de l'idée que la société est un ensemble d'interactions et de représentations sociales historiquement et socialement élaborées, il affirme que l'origine de la morale, les phénomènes et les faits liés à la morale sont fondamentalement situés dans la société elle-même, de sorte que c'est en elle que doivent être trouvées les catégories fondamentales pour l'analyse sociologique de la morale. Selon les propres mots de Durkheim, c'est la société qui institue la moralité, car c'est elle qui l'enseigne[3]. Même si l'on suppose qu'il est possible de démontrer la vérité morale en dehors du temps et de l'espace, pour que cette vérité morale devienne une réalité, il faudra qu'il y ait des sociétés qui puissent s'y conformer, qui la sanctionnent et qui en fassent une réalité. Pour que la justice que nous demandons existe, il faut qu'il y ait des législateurs qui la fassent pénétrer dans les lois. La morale n'est pas une affaire de livres ; elle jaillit des sources mêmes de la vie et devient un facteur réel dans la vie des hommes. Elle n'existe que dans la société et par la société[4]. II. La morale, un instrument au service de la paix sociale Ainsi, Durkheim comprend que chaque société, au cours de son histoire, crée ses propres règles morales qui, considérées comme un système, sont profondément distinctes des autres ensembles moraux des autres sociétés. Cela signifie que chaque société, prise individuellement, est la genèse de ses principes moraux. De plus, selon la théorie de Durkheim, pour analyser les phénomènes moraux, le théoricien de la morale, en tant que sociologue des moeurs, doit prendre en considération l'historicité des moeurs. C’est notamment le cas de l’institution religieuse. La religion s'articule donc autour d'une morale qui régit la vie des individus en même temps qu'elle est considérée comme nécessaire et indispensable. Dans la conception des hommes, le sacré et le profane seraient des genres incompatibles, assumant une position dualiste. L'utilisation de ces idées de sacré et de profane ordonne le comportement des individus et de la collectivité, à la recherche d'une cohésion sociale et d'une plus grande solidarité entre les individus[5]. Les cérémonies religieuses seront fondamentales pour maintenir la solidarité, car ces cérémonies établissent une plus grande proximité entre ses membres, permettant un meilleur contact. Ce n'est que lorsque "les passions sont contenues" qu'elles peuvent s'harmoniser avec les facultés et être satisfaites. En bref, la moralité est tout ce qui est source d'intégration. La fonction essentielle des règles morales est de "réguler la conduite", d'éviter la guerre de tous contre tous qui mène à l'absolutisme de tels troubles ». L'individu qui adhère fermement au corps social partagera les idées qui composent cette société. Où le respect des valeurs du sacré et du profane permettra de maintenir la solidarité et aussi de réprimander ceux qui ignorent ces règles. L'environnement social imprime aux individus des idées et des sentiments favorables à la préservation de la société, une morale pour la société. Il existe des liens invisibles qui nous lient au groupe dont nous faisons partie et font de nous ses "instruments dociles". Prendre conscience de "cette subordination nécessaire" est la "meilleure direction" à prendre. Or, dans les sociétés complexes, dans la même mesure où il existe différents groupes, il existe des morales différentes et qui se chevauchent. Il existe une morale pour chaque classe et chaque profession, ainsi qu'une morale "véritablement nationale", commune à tout le peuple[6]. Toutes ces morales sont en conflit permanent. Mais il existe une instance qui assure l'ordre parmi ces éléments hétérogènes le droit régler notre vie temporelle ». De la même manière que la morale contraint chaque individu à participer à l'unité sociale, le droit établit les règles de la concurrence. " C'est le traité de paix qui met un terme provisoire à la guerre des classes il ne fait que traduire et sanctionner les résultats de la lutte ". Toute modification de la situation des éléments sociaux entraîne des changements dans l'ordre juridique, a un impact sur les consciences et donne naissance à une nouvelle moralité. La moralité découle du droit, mais le droit à son tour manque de force s'il n'est pas soutenu par la moralité, c'est-à-dire s'il ne "plonge pas ses racines dans le coeur des citoyens". Pour conclure, Durkheim affirme que la moralité consiste en la réalisation en nous de " la conscience collective du groupe dont nous faisons partie ". Ce groupe n'est pas l'ensemble de l'humanité, un collectif trop abstrait et impossible à appréhender pour l'individu, mais la société concrète dont nous faisons partie. Par conséquent, chaque peuple, à chaque époque particulière, a sa propre morale. Or, si l'on considère la question d'un point de vue historique, il existe deux formes principales de liens moraux. Dans les sociétés prémodernes, la conscience individuelle tente de s'identifier complètement à la conscience collective, c'est-à-dire aux idées et aux valeurs acceptées par l'ensemble de la communauté. Il s'agit d'une solidarité mécanique. Les sociétés modernes, en revanche, "ne peuvent être maintenues en équilibre que si le travail est divisé" ; cela génère une solidarité organique, qui relie des individus très différents les uns des autres. [1] Boudon, R. 2006. Nouveau Durkheim ? Vrai Durkheim ? Durkheimian Studies, 121. [2] Juan, S. 2019. Durkheim et la sociologie française. D’hier à aujourd’hui French Edition. Sciences Humaines. [3] Fouillée, A. 2016. La Science des mœurs remplacera-t-elle la morale ? CreateSpace Independent Publishing Platform. [4] Lagrésille, H. 2012. Vues Contemporaines De Sociologie Et De Morale Sociale. Nabu Press. [5] Maleki, K. 2015. Durkheim et le mécontentement social. Sciences de la société, 94, 219‑232. [6] Müller, H. P. 2013. Société, morale et individualisme. La théorie morale d’Emile Durkheim. Trivium, 13. Dela division du travail social (1893) La table des matières du livre Introduction La Préface de la première édition La Préface de la seconde édition Une édition électronique réalisée à partir du livre d’Émile Durkheim (1897), De la division du travail social.Paris: Les Presses universitaires de France, 8e édition, 1967, 416 pages. France métropolitaine • Juin 2021Durkheim, De la division du travail socialexplication de texte 4 heures20 pointsIntérêt du sujet • La morale désigne un ensemble de règles communes visant à nous faire bien agir. Mais quand un pays commerce avec un autre, est-ce la morale qui doit guider sa conduite ? Si la poursuite de la richesse ne fait l'objet d'aucun impératif moral, si elle peut même être moralement condamnée, un pays doit-il pour autant s'en détourner ? Expliquez le texte suivant Chaque peuple a sa morale qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit. On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu'elle soit, sans le désorganiser, et de tels troubles ne peuvent pas ne pas être douloureusement ressentis par les particuliers. Mais la morale de chaque société, prise en elle-même, ne comporte-t-elle pas un développement indéfini des vertus qu'elle recommande ? Nullement. Agir moralement, c'est faire son devoir, et tout devoir est fini. Il est limité par les autres devoirs ; on ne peut se donner trop complètement à autrui sans s'abandonner soi-même ; on ne peut développer à l'excès sa personnalité sans tomber dans l'égoïsme. D'autre part, l'ensemble de nos devoirs est lui-même limité par les autres exigences de notre nature. S'il est nécessaire que certaines formes de la conduite soient soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité, il en est d'autres, au contraire, qui y sont naturellement réfractaires et qui pourtant sont essentielles. La morale ne peut régenter outre mesure les fonctions industrielles, commerciales, etc., sans les paralyser, et cependant elles sont vitales ; ainsi, considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence. Il peut donc y avoir des excès de morale, dont la morale, d'ailleurs, est la première à souffrir ; car, comme elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle, elle ne peut nous en détourner sans tarir elle-même la matière à laquelle elle s' Durkheim, De la division du travail social, connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Les clés du sujetRepérer le thème et la thèseDans ce texte, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. Faut-il penser la morale comme un discours fait de règles absolues qui régiraient tous les aspects de notre vie ?Il démontre que la morale est avant tout une production humaine qui nous permet de vivre ensemble. Aussi ses règles doivent-elles être conçues comme relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d' la problématiqueRepérer les étapes de l'argumentationLes titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la abordée] Dans cet extrait de La division du travail social, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. A priori, on pourrait penser que la morale est faite pour régler de façon absolue l'ensemble de nos actions il nous faudrait bien agir en toutes circonstances. Mais ne serait-ce pas oublier la véritable raison d'être de la morale ? [Thèse] Durkheim démontre ici que la morale est avant tout une production humaine nécessaire à la vie sociale et donc que ses règles doivent être à la fois relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d'action. [Problématique et annonce du plan] Pour démontrer cela, Durkheim établit d'abord le caractère relatif de la morale une morale est toujours produite par un peuple. De plus, notre obéissance à nos devoirs est elle-même relative, puisque ceux-ci se limitent mutuellement. Mais la morale ne doit-elle pas porter sur l'ensemble de nos actions et, en ce sens, n'est-elle pas absolue ? Dans un deuxième temps, Durkheim montre que la morale doit en réalité se limiter à certains domaines une morale qui se donnerait pour absolue ruinerait la vie sociale qu'elle a pourtant pour but de rendre Nos obligations morales sont relativesA. La morale est une production socialeDans un premier temps de sa démonstration, Durkheim démontre le caractère nécessairement relatif des règles morales. La morale est le discours qui porte sur le domaine de nos actions, le domaine pratique, et entend proposer des principes susceptibles de guider notre conduite en répondant aux questions que devons-nous faire ? comment devons-nous nous conduire ? On pourrait penser que ces règles sont les mêmes pour tous les hommes, ce qu'affirme par exemple la morale religieuse, qui repose sur des commandements universels. Mais Durkheim part d'une observation qui remet en cause cette nécessité d'un caractère absolu de la morale chaque peuple a sa morale, qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit ». Autrement dit, chaque morale est avant tout une production sociale et diffère des autres selon le mode de vie et les besoins du peuple qui la produit. Comme l'indique son étymologie de mores, qui signifie les mœurs », la morale désigne avant tout les coutumes, les règles de vie communes qui valent dans une société donnée à une époque qui est absolu de ab-solutus, qui signifie séparé de » ne dépend d'aucune qui est relatif est en relation avec un certain contexte et donc règles, dit-il, sont celles qui conviennent à ce peuple précis aussi ne peut-on imposer une nouvelle morale à un peuple sans dommages, tant collectifs qu'individuels. Dans la mesure où un système moral naît du besoin particulier de chaque peuple, besoin issu de son environnement et de ses caractéristiques propres, lui imposer une autre morale serait faire violence à l'individu comme à la société à laquelle il appartient. Mais si chaque morale est relative à chaque peuple, les impératifs moraux ne s'imposent-ils pas de façon absolue à tous les membres de ce peuple ?B. Au sein d'une morale, chaque devoir constitue la limite d'un autreCertes la morale est relative et variable, mais l'individu n'est-il pas absolument tenu d'être vertueux, quel que soit le contexte ? Durkheim formule lui-même l'objection, à laquelle il entreprend de répondre en mettant en évidence le caractère limité de chaque devoir. De fait, la morale sociale nous prescrit un certain nombre de devoirs, c'est-à-dire d'obligations morales, et il convient de s'y conformer. Mais, observe Durkheim, la première limite posée à ces obligations réside en réalité dans les autres devoirs propres à cette obligation de ob-ligare, qui signifie lier par contrat » désigne un devoir, prescrit par une loi à laquelle nous obéissons contrainte désigne en revanche ce qui fait obstacle à notre s'appuie alors sur deux exemples. Si j'agis conformément à l'obligation qui m'est faite d'aider les autres ou de les aimer, ce qui va limiter mon action en ce sens sera l'obligation de ne pas me négliger, de ne pas me perdre dans ma conduite altruiste. De la même façon, l'obligation que j'ai de m'affirmer, de faire valoir mes désirs, va se heurter à l'obligation contraire qui me pousse à ne pas être ces deux exemples, Durkheim met en évidence l'existence d'une sorte de régulation de ma conduite, par le fait que coexistent dans une même morale des devoirs qui pourraient entrer en contradiction si je les cultivais excessivement. De fait, si je me dévoue aux autres, j'agis moralement, mais si ce dévouement me pousse à me négliger, à en oublier ma propre vie, alors cette action, entrant en contradiction avec le devoir que j'ai de me soucier de moi-même, perdra son caractère moral.[Transition] Mais si nos actions morales sont ainsi régulées, tempérées par le fait que nous nous trouvons toujours placés entre plusieurs devoirs, la morale n'est-elle pas absolue au sens où elle porte sur l'ensemble de nos actions ?2. Nos devoirs se limitent à certains domainesA. La morale ne doit pas régir la vie économiqueDans un deuxième temps de sa démonstration, Durkheim met en évidence une seconde limite posée à notre attitude vertueuse. Si la morale propre à notre société est bien faite de devoirs, notre effort pour nous y conformer ne se heurte pas seulement à notre obligation de respecter les autres devoirs il rencontre également un certain nombre d'impératifs propres à la vie distingue alors certaines conduites soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité » d'autres qui y seraient naturellement réfractaires ». Mais quels seraient ces domaines d'action qui devraient par nature échapper à la morale et dans lesquels mes obligations morales pourraient légitimement m'apparaître secondaires ? L'auteur en donne deux exemples les fonctions industrielles, commerciales » doivent échapper à la morale puisqu'elles sont des fonctions essentielles », vitales » desquelles dépend la satisfaction des besoins d'une société. En d'autres termes, dans ces domaines nécessaires à la vie d'une société, ce n'est pas la morale qui doit orienter nos qui est essentiel, c'est ce qui définit une chose, ce sans quoi elle ne pourrait pas être contraire, ce qui est accidentel est ce qui ne relève pas de l'essence de cette Les impératifs moraux sont limités par la nécessité vitaleS'agit-il pour autant de dire que quand je fais du commerce, par exemple, il est légitime que je me conduise de manière immorale ? Durkheim précise alors son propos en s'appuyant sur l'exemple de la richesse. Dans une perspective morale, il est en effet possible de condamner la richesse. Le désir de richesse est ainsi considéré par Épicure comme un désir vide », c'est-à-dire un désir produit par l'influence sociale et qui, n'existant pas naturellement en l'homme, ne sera source d'aucun plaisir et nous livrera aux souffrances d'une quête sans noterDans la Lettre à Ménécée, Épicure explique que pour accéder au bonheur nous devons nous détourner des conduites excessives. Il établit que, par essence, le désir de richesse est un désir sans observe Durkheim, dire que la morale ne doit pas porter sur la fonction commerciale d'une société, ce n'est pas dire qu'il faille s'adonner sans limite au désir de richesse. Considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence », dit-il, renvoyant dos à dos deux principes d'action contraires selon lesquels il faudrait en toutes circonstances fuir la richesse ou, au contraire, obtenir à tout prix la richesse. De fait, une société doit se préoccuper de la satisfaction des besoins des individus, elle doit par exemple se livrer au commerce et l'objectif du commerce est bien l'enrichissement. Cette nécessité limite donc le domaine d'action de la morale. L'espace du commerce n'est pas exempté de toute morale, ce qui y prévaut n'est pas le vice cependant, nos devoirs se trouvent, en ce domaine, limités et là encore régulés par la nécessité Le but de la morale est de faciliter la vie socialeDurkheim conclut sa démonstration en précisant le but de la morale elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle ». En d'autres termes, la raison d'être de la morale n'est pas la vie spirituelle mais la vie temporelle, c'est-à-dire que la morale est faite pour répondre au mieux à nos intérêts, à nos besoins fait, nous sommes des êtres sociaux, notre nature réclame une organisation sociale, mais nous sommes aussi immédiatement guidés par la recherche de notre satisfaction individuelle, ce qui produit des heurts. Pour qu'une vie sociale soit possible, il est nécessaire non seulement d'établir des lois juridiques, mais aussi une morale qui saura limiter la poursuite individuelle de nos intérêts par une intériorisation de nos devoirs. Dans Le Malaise dans la culture, Freud souligne ainsi la nécessité des impératifs moraux, par exemple du devoir d'aimer les autres, en expliquant que sa justification véritable est précisément que rien n'est plus contraire à la nature humaine primitive », fondamentalement Durkheim nous met-il en garde contre les excès de morale », c'est-à-dire contre une façon de se rapporter aux devoirs moraux sans tenir compte des limites que représentent les autres impératifs moraux, mais aussi les impératifs vitaux pour la société. Tout envisager dans une perspective morale, c'est oublier que la morale est un discours qui porte sur nos actions et dont le but premier est de nous aider à vivre définitive, non seulement la morale est relative, mais nos obligations morales sont limitées et ne doivent nous guider que dans certains domaines. Indispensable à la vie sociale, la morale doit rester conforme à son but, qui est de réfréner l'aspiration individuelle à satisfaire exclusivement ses intérêts, afin de rendre possible la coopération. Ainsi, une morale qui prétendrait imposer des obligations absolues et valoir dans tous les domaines de la vie entrerait finalement en contradiction avec sa raison d'être.
Dela division du travail social by Durkheim, Emile, 1858-1917. Publication date 1922 Topics Division of Labor Publisher Paris, F. Alcan Collection pimslibrary; toronto Digitizing sponsor University of Toronto Contributor PIMS - University of Toronto Language French. Bibliographical footnotes 27 Addeddate 2011-05-18 01:04:20 Bookplateleaf 0002 Call number ALF-4084
Durkheim, De la Division du Travail Social 1893 L’intuition de Durkheim est de prendre le contrepied des thèses dominantes de l’époque = la société se désintègre, le lien social tombe en déliquescence. Sa lecture est moderne pour l’époque, pour lui les transformations des sociétés ne conduisent pas nécessairement à l’affirmation d’un individualisme complètement prend la division du travail comme l’élément caractéristique du changement social. Ici, le changement social est plutôt appréhender du point de vue d’une différenciation sociale rôles, fonctions, besoins….Les deux formes de solidarité mécanique et organique permettent de qualifier une transformation, de décrire un changement mais nous sommes plutôt dans des formes idéalisées où l’on exacerbe l’opposition entre ces deux formes. Idée d’un mouvement dans lequel la solidarité organique s’impose dans la majeure partie de l’espace sociale. Idée qu’il y a deux natures de lien social, deux façons de faire société. Ici, ce qui permet d’objectiver le lien social est le droit. Durkheim considère qu’il ne faut surtout pas s’intéresser à la psychologie individuelle. Pour lui, le meilleur indicateur objectif de ce sentiment d’appartenance à un groupe social est le droit. Des sociétés dans lesquelles prime exclusivement le droit répressif sont des sociétés que l’on peut caractériser de solidaritémécanique tourné vers le contrôle des comportements de chacun. Ces sociétés s’apparentent aux sociétés rurales relativement fermées, avec une très faible mobilité spatiale et un sentiment d’appartenance à une communauté villageoise particulièrement forte.Solidarité mécanique la conscience collective est tellement prégnante qu’elle étouffe toute manifestation de personnalité on ne peut distinguer la conscience collective de la conscience individuelle. Ressemblance, similitude entre les individus = chacun pense de la même façon, partage les mêmes pratiques, normes, valeurs. Une forme de personnalité est interdite et impossible. Les individus sont tous substituables aux autres, idée que dans cette forme de solidarité la vie d’un homme n’a que très peu de valeur. Droit répressif, contrôle social permanent, tout comportement déviant est très lourdement sanctionné car ces manifestations individuelles, ces manifestations de personnalité heurtent la consciencecollective qui ne peut tolérer un écart à la norme collective.Solidarité organique émancipation des consciences individuelles, montée de la personnalité et affaiblissement de la conscience collective. Droit restitutif = correction des situations, rétablissement de la situation antérieure, réparation de la situation d’un individu ou groupe qui aurait été dégradé par l’action d’un autre individu ou groupe. Division du travail, différenciation des rôles et besoins de chacun. L’État est plus présent dans la régulation des comportements dans cette solidarité. Interdépendance des individus. 6pRdq4c. 439 296 339 39 475 334 338 443 149

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