Niune ni deux, c’est le petit miracle attendu et nous dĂ©posons le dossier de parrainage pour que je devienne rĂ©sidente permanente. Le dossier est au MinistĂšre en traitement. Mais voilĂ , je n’arrive pas Ă  me convaincre que je vivrai toute ma vie ici. Mon conjoint, lui, est comme un poisson dans l’eau. Sans diplĂŽme en France, le
Tout quitter et partir vivre Ă  DĂ©nia Si vous avez passĂ© l’étĂ© Ă  DĂ©nia, vous vous ĂȘtes sĂ»rement dĂ©jĂ  posĂ© la question de ce qui se passerait si vous restiez pour rĂ©sider dans ce paradis 365 jours par an. Dans cette article vous trouverez toutes les informations sur ce que signifie vivre Ă  DĂ©nia. Un climat paradisiaque Les plages de DĂ©nia Le climat est clairement l’un des points forts de cette ville, puisque la tempĂ©rature moyenne y est de 20°C toute l’annĂ©e. Le mois le plus chaud est aoĂ»t, oĂč les tempĂ©ratures peuvent dĂ©passer 30°C. En hiver, les tempĂ©ratures ne sont pas du tout extrĂȘmes, puisque les thermomĂštres restent autour de 12°C. L’une des raisons pour lesquelles les gens viennent Ă  DĂ©nia passer chaque Ă©tĂ© est de profiter de ses plus de 20 kilomĂštres de littoral. Si vous apprĂ©ciez les grandes plages de sable, je vous conseille d’aller vers le nord, mais si vous voulez profiter de fabuleuses criques rocheuses, vous devrez vous rendre au sud de la ville. Une expĂ©rience culinaire inouĂŻe platerochef ‱ Instagram La cuisine est une autre des choses qui rendent cette ville unique. Ici, vous pouvez goĂ»ter certains des plats les plus dĂ©licieux de la MĂ©diterranĂ©e tels que le cocas et l’espencat, un plat Ă  base de lĂ©gumes rĂŽtis au four. Aucun restaurant ne peut se passer son ingrĂ©dient vedette, le riz de la rĂ©gion. Si vous mangez Ă  DĂ©nia, demandez un plat Ă  base de fruits de mer ou de poisson et vous ne verrez plus jamais les produits de la mer de la mĂȘme façon. Une ville pour une vie de qualitĂ© Si vous tombez malade, vous pourrez vous reposer tranquillement et sans stress, car les services mĂ©dicaux de cette ville sont excellents. Il y a plusieurs cliniques ambulatoires et centres de santĂ© qui disposent tous de professionnels trĂšs expĂ©rimentĂ©s. Si vous avez des enfants ou que vous envisagez d’en avoir, sachez que DĂ©nia est l’une des meilleures villes de la CommunautĂ© valencienne en ce qui concerne l’éducation. Cette ville possĂšde de nombreux instituts et collĂšges dans lesquels les enseignants dispensent une Ă©ducation de qualitĂ©. Une ville trĂšs attractive l’étĂ© et calme le reste de l’annĂ©e La vie Ă  DĂ©nia Les opportunitĂ©s d’emploi Ă  DĂ©nia sont gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©es que dans les autres municipalitĂ©s d’Alicante, mais la plupart des emplois proposĂ©s ici sont liĂ©s au secteur du tourisme, donc temporaires. Cette ville n’a certes, pas autant d’attractions que les grandes villes peuvent avoir, mais DĂ©nia est une ville conçue pour mener une vie tranquille et sans stress. Vous souhaitez partir vivre Ă  DĂ©nia ? Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’un appartement ou d’une maison dans cette ville ? N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. Source Vivirenn
Quitterla ville pour la campagne revient à changer de lieu, de mode de vie et, bien souvent aussi, de projet professionnel. Cette étape, comme toute reconversion, demande une
ï»żDepuis que j’ai l’ñge de porter du sable Ă  ma bouche, chaque Ă©tĂ©, je descends passer mes vacances au bord de la MĂ©diterranĂ©e. La mer, les pins, les cigales, les odeurs de lavande et de poisson melon frais
 C’est le bonheur, et peut-ĂȘtre ce qui ressemble le plus au paradis enfin Ă  moins de 2h d’avion. [soupire béùt les yeux fixant l’horizon] Alors forcĂ©ment j’ai eu, comme d’autres, l’idĂ©e, l’envie, le rĂȘve un peu fou, d’abandonner Paris, pour m’installer au bord du canal du Midi ou en plein coeur de la garrigue
 Au soleil, la vie doit ĂȘtre plus belle, c’est vrai, mais peut-ĂȘtre pas autant que je me l’imagine
 Avant de faire mes valises, je dresse la listes des fausses idĂ©es qui m’habitent – ou la farandole des dĂ©ceptions d’une parisienne qui baigne dans l’illusion. Le mythe Vivre dans le Sud c’est un peu comme ĂȘtre en vacances toute l’annĂ©e. On se lĂšve entre Motus et les Z’amours 11h20, on dĂ©jeune en terrasse, on fait la sieste pour digĂ©rer puis on va Ă  la plage, on jardine et invite des potes pour faire des concours de Tequila Paf devant Intervilles. Une vie de rĂȘve glandu quoi. La rĂ©alitĂ© On a beau ĂȘtre pas loin des tropiques Ă  10 000km prĂšs, dans le Sud aussi, il faut travailler – enfin Ă  moins d’ĂȘtre l’inventeur du barbecue Ă  3 roulettes ou d’ĂȘtre Ă  la retraite – et malheureusement, la plus courante des non-activitĂ©s c’est le chĂŽmage
 Le compromis Prendre un faux travail comme Jessica dans le Sous le Soleil, qui gĂšre trĂšs sporadiquement une paillotte puis devenir dĂ©putĂ©, passer sa vie sur les marchĂ©s et faire voter une allocation Sud – 600€ versĂ©s mensuellement aux gens qui vivent dans une ville oĂč il fait trop chaud pour travailler. Le mythe Le Sud ne connait pas l’hiver. Le Sud passe du printemps Ă  l’étĂ©, de l’étĂ© au printemps, un peu comme en ThaĂŻlande mais sans les pluies diluviennes. Du coup, on y vit en bermuda, on compte jusqu’à 5 rĂ©coltes de pastĂšques dans l’annĂ©e et le port de la tong reste digne mĂȘme au mois de janvier. La rĂ©alitĂ© Il fait beau 4 mois dans l’annĂ©e, juste de quoi bronzer des pieds, dĂ©marrer des feux de forĂȘt et peler du crĂąne et du nez. Le reste du temps, les nuages, la pluie et surtout le mistral ou la tramontane balayent le ciel en toute impunitĂ©. Un climat encore plus difficile Ă  digĂ©rer quand on a une piscine et des palmiers Ă  rentabiliser – ça rend le cƓur triste, un peu comme si on voulait dĂ©corer un sapin en plein mois de juillet. Le compromis Choisir Nice qui jouit d’un microclimat inexpliquĂ© ou carrĂ©ment la Corse, Ă  condition de faire un effort pour s’intĂ©grer autocollant Corsica Ă  l’arriĂšre de la voiture, accent et humilitĂ©. Le mythe En s’installant dans le Sud, on s’offre avant tout une meilleure qualitĂ© de vie. On fait des salades, on porte des chemisettes, on serre la main Ă  son maire qui s’appelle Marcel et surtout on Ă©change un F3 parisien contre une maison avec piscine et vue sur la mer. Ou un mas familial entourĂ© de vignes avec des enfants qui courent sous le patio comme dans Du CĂŽtĂ© de Chez Vous » l’émission-dĂ©prime sponsorisĂ©e par Leroy Merlin. La rĂ©alitĂ© 800 000* retraitĂ©s envahissent la rĂ©gion chaque annĂ©e, faisant grimper les prix des caniches nains, des packs de yaourts CĂąlin mais aussi et surtout du mettre carrĂ©. De riches Ă©trangers s’ajoutent au flot d’immigrĂ©s, rĂ©sultat tout ce qui a une terrasse, un jardin ou une vue sur la mer voit son prix s’envoler comparable aux beaux quartiers parisiens. Le compromis Epouser le directeur de la clinique du Golf, un avocat senior de chez Brother & Brother, le directeur des casinos Spartatouch, un russe ayant su bĂ©nĂ©ficier de l’ouverture au capitalisme
 Ou se rabattre sur le presque-sud le Cantal, le PĂ©rigord ou la LozĂšre. * Chiffre donnĂ© au hasard pour impressionner le lecteur mais qui pourrait s’avĂ©rer pas si loin de la vĂ©ritĂ©. Le mythe Dans le Sud les gens sont toujours heureux, ils ont l’accent chantant, l’amour de la vie et surtout, en cas de pĂ©nurie, ils ont assez de biscuits apĂ©ro pour survivre pendant 4 mois. Des gens sociaux quoi. Du coup, en 2 semaines on connait dĂ©jĂ  le prĂ©nom de tous le monde dans le quartier et en cas de pĂ©pin besoin de lait Ă  2h du matin, de faire garder son gamin, de traduire une chanson de raï’n’b en italien ou de cacher un frĂšre en cavale chez des voisins, on sait sur qui compter. La rĂ©alitĂ© le quartier du Mistral dans Plus Belle la Vie n’existe pas. En vrai, la vieille Rachel envoie des lettres d’insultes Ă  ses voisins, Samia est en prison depuis qu’elle a poignardĂ© son frĂšre, Roland exploite trois sans papiers dans sa cuisine et MĂ©lanie pense qu’avoir une tarlouze au comptoir, ca fait fuir la clientĂšle. Le compromis partir vivre dans le Sud oui mais avec sa propre bande d’amis, ou bien faire un mĂ©tier qui favorise les Ă©changes humains boulangĂšre, coiffeuse, gĂ©rant de boĂźte Ă©changiste
. Le mythe En dĂ©mĂ©nageant, je deviens une fille de lĂ -bas. J’ai l’accent, je bronze, mes cuisses se raffermissent, j’ai les ongles manucurĂ©s, je porte des tangas et je me tatoue une salamandre le long du pied. Je deviens sexy, chaleureuse, sportive, accessible, expensive, j’ouvre une boutique de lingerie, je fais les soldes chez Cache Cache et j’épouse un pompier qui sait hypnotiser les taureaux et pĂȘcher les daurades Ă  mains nues. La rĂ©alitĂ© je ne suis pas d’origine espagnole ou italienne. Je ne danse pas sur les places des fĂȘtes, j’ai un peu peur des gitans, j’attrape des coups de soleil Ă  la raie des cheveux et au-delĂ  du 26°, je transpire de la moustache. En clair, je ne suis pas du Sud et mĂȘme avec 350 sĂ©ances d’UV je ne le deviendrais vraiment jamais. Le compromis Aucun. S’il existait un quelconque moyen pour que je ressemble Ă  Laetita Milot, que j’ai les jambes de Cendrine Dominguez, les cheveux de PenĂ©lope Cruz et la joie de vivre de Victoria Abril, ça ferait longtemps que je l’aurais fait. Et toi, as-tu dĂ©jĂ  songĂ© Ă  vivre dans le sud ? Y vit-on vraiment plus heureux ? Et si le bonheur se trouvait au bout de l’A6 ? Faut-il qu’on dĂ©localise Paris et le reste de la France qui souffre sous la Loire ? Et toi fille du sud es-tu heureuse lĂ  oĂč tu vis ou rĂȘves tu de rejoindre le nord du pays ? Fuirson quartier, sa ville, puis son pays parce qu’il n’est plus possible d’y vivre ou mĂȘme d’y survivre. Partir pour une destination finale L’annĂ©e 2020 est lĂ , et c’est peut-ĂȘtre le moment pour vous de rĂ©aliser votre rĂȘve quitter votre travail et vous expatrier dans un pays oĂč la vie coĂ»te si peu cher que vous pourrez y rester sans avoir Ă  travailler. Chaque annĂ©e, le magazine International Living publie sa liste Annual Global Retirement Index, qui indique les meilleurs endroits oĂč partir Ă  la retraite. Mais ces lieux de rĂȘve sont loin d’ĂȘtre rĂ©servĂ©s aux retraitĂ©s, bien au contraire. Et parmi les destinations, une surprise La France. Pour Ă©tablir sa liste, International Living passe au crible toutes les destinations et les compare afin d’aider les potentiels intĂ©ressĂ©s Ă  identifier les pays les plus avantageux pour s’expatrier. Jennifer Stevens, rĂ©dactrice en chef du magazine, explique Nous nous efforçons de dresser une liste qui fournit les informations les plus prĂ©cises et les plus utiles possibles aux lecteurs. Chaque destination ne correspond pas Ă  tout le monde, mais en recueillant des donnĂ©es spĂ©cifiques auprĂšs de nos correspondants Ă  travers le monde, nous sommes en mesure de comparer les 24 pays concernĂ©s et de rĂ©pertorier tout ce qu’ils ont Ă  offrir, notamment au niveau du coĂ»t de la vie, des soins de santĂ©, des visas et du logement ». Les rĂ©dacteurs du magazine affinent leur mĂ©thode chaque annĂ©e afin d’aider toujours plus les futurs expatriĂ©s. Par exemple, la catĂ©gorie Climat privilĂ©gie dĂ©sormais les lieux qui offrent une variĂ©tĂ© d’options climatiques. Selon la rĂ©dactrice en chef Le soleil brille certes toute l’annĂ©e sur certaines plages, mais tout le monde n’aime pas forcĂ©ment la chaleur et l’humiditĂ©. C’est pourquoi la liste 2020 met en avant des endroits qui offrent par exemple Ă  la fois la plage et la fraĂźcheur des terres ». Par ailleurs, la catĂ©gorie CoĂ»t de la vie a Ă©tĂ© totalement modifiĂ©e Nous avons entiĂšrement supprimĂ© le coĂ»t du logement et créé une nouvelle catĂ©gorie, qui associe l’achat et la location, ce qui permet dĂ©sormais de comparer plus facilement le coĂ»t de la vie quotidienne », poursuit Jennifer Stevens. 1. Le Portugal Le panorama Ă  Porto Portugal Pourquoi ? Le Portugal est l’un des pays les plus accueillants et les plus sĂ»rs au monde, et c’est la raison pour laquelle il se retrouve en tĂȘte du classement d’International Living. La population bienveillante, les plages paradisiaques, le soleil radieux et la culture locale sont tout autant de raisons de se laisser convaincre. Tricia Pimental, correspondante du magazine au Portugal, explique pourquoi elle y vit depuis plus de sept ans Le coĂ»t de la vie est trĂšs intĂ©ressant, y compris pour le systĂšme de santĂ©, le climat est tempĂ©rĂ© et la gastronomie est excellente. Tout y est pour une expĂ©rience de bien-ĂȘtre optimale ». Image par Frank NĂŒrnberger de Pixabay OĂč s’installer ? Amateurs de splendides musĂ©es, de randonnĂ©es, de ruines anciennes et de golf, le Portugal est fait pour vous. La plupart des rĂ©gions du pays offrent un climat agrĂ©able toute l’annĂ©e. Si vous cherchez le dynamisme de la ville, envisagez Lisbonne la plus vieille ville d’Europe de l’Ouest ou Porto la deuxiĂšme plus grande ville du Portugal. Si en revanche vous recherchez plutĂŽt le calme, certains villages cachĂ©s dans les collines comme MarvĂŁo le plus haut du pays ou Castelo de Vide satisferont votre amour du grand air. Notez Ă©galement que de nombreux expatriĂ©s britanniques s’installent depuis des dĂ©cennies Ă  Algarve, sans oublier Coimbra, une ville universitaire vivante. Quel coĂ»t ? Le Portugal est l’un des pays les plus abordables d’Europe de l’Ouest, et le coĂ»t de la vie y est trois fois infĂ©rieur par rapport aux États-Unis. Dans la capitale de Lisbonne, un couple peut tout Ă  fait espĂ©rer vivre confortablement pour moins de 2 000 € par mois et c’est encore moins pour une personne seule. Dans les terres et les villes plus petites, le budget moyen d’un couple sera d’environ 1 500 €. Certains villages comme MarvĂŁo sont encore moins onĂ©reux, puisque vous pouvez y habiter une maison historique nichĂ©e dans un parc national pour moins de 400 € par mois. Mieux encore, Ă  quelques dizaines de minutes de Castelo de Vide en voiture vous trouverez des maisons Ă  rĂ©nover Ă  partir de 10 000 €. 2. Le Panama Image par lapping de Pixabay Pourquoi ? Le Panama est un pays chaud et tropical. La monnaie y est le dollar amĂ©ricain et la fiscalitĂ© trĂšs avantageuse. La population parle en grande partie anglais, notamment les mĂ©decins. Par ailleurs, le pays se situe Ă  l’extĂ©rieur de la ceinture des ouragans. On y trouve une trĂšs bonne couverture internet et mobile, et l’eau et l’air y sont de bonne qualitĂ©. Le cĂ©lĂšbre Pensionado, un programme destinĂ© aux retraitĂ©s expatriĂ©s au Panama, est l’un des meilleurs en son genre au monde et il est ouvert Ă  tout le monde. Jessica Ramesch, Ă©ditrice d’International Living, ajoute des raisons de s’y expatrier Peu de gens savent que Panama est une capitale culturelle. La ville accueille des communautĂ©s actives du monde entier et toutes les formes d’art y sont cĂ©lĂ©brĂ©es ». Notons aussi la proximitĂ© avec les États-Unis seules trois heures d’avion suffiront pour se rendre Ă  Miami. OĂč s’installer ? Le Panama est un petit pays, mais il offre aussi bien des montagnes, des plages et des grandes villes, tout cela avec des distances raisonnables. La plupart des expatriĂ©s posent leurs valises dans la capitale Panama, mais l’autoroute transamĂ©ricaine permet de se dĂ©placer facilement dans tout le pays. À une heure de route de Panama, on trouve Coronado, oĂč de nombreux PanamĂ©ens ont une maison de vacances. Un peu plus loin, Ă  deux heures de route, El Valle est une petite enclave cĂ©lĂšbre pour ses plages et son charme pittoresque. N’oublions pas non plus le village PedasĂ­, au bout de la pĂ©ninsule d’Azuero. Quel coĂ»t ? À Panama, un couple peut vivre avec un budget mensuel de 1 500 €, et comptez 20 Ă  30 % de moins pour une personne seule. En dehors de la capitale, les prix sont encore plus attractifs avec par exemple VolcĂĄn, oĂč un couple peut vivre au grand air avec 1 300 € par mois. Le pays compte par ailleurs un autre avantage non nĂ©gligeable les revenus touchĂ©s dans un autre pays ne sont pas imposables. 3. Le Costa Rica Source GettyImage. L’un des ponts suspendus Ă  Monteverde Costa Rica Pourquoi ? Le Costa Rica se hisse encore une fois en haut du classement, et Ă  raison les services de santĂ© sont abordables, on y compte une dizaine de microclimats, la nature y est luxuriante et les locaux accueillants. Le pays peut se targuer d’entretenir la paix et la stabilitĂ© sur son territoire, ce qui n’est pas le cas de tous ses voisins. Cette annĂ©e marque d’ailleurs le 71e anniversaire depuis la suppression de l’armĂ©e costaricaine, ce qui en fait le plus grand pays dĂ©mocratique sans forces armĂ©es. OĂč s’installer ? La taille du Costa Rica est comparable Ă  celle du Panama, avec par ailleurs une grande variĂ©tĂ© de paysages et de climats. ForĂȘt tropicale, villages cĂŽtiers ou villes de montagne, il y en a pour tous les goĂ»ts. Dans la capitale de San JosĂ©, on trouve un climat tempĂ©rĂ© qui offre une mĂ©tĂ©o printaniĂšre toute l’annĂ©e. Notons aussi la spĂ©cificitĂ© de Guanacaste, cĂ©lĂšbre pour ses plages et ses tempĂ©ratures Ă©levĂ©es, ou encore du lac Arenal cristallin oĂč de nombreux Ă©trangers viennent s’expatrier au cƓur des collines. Quel coĂ»t ? Dans la VallĂ©e Centrale, qui accueille environ 2/3 de la population costaricaine, une personne seule peut vivre avec moins de 1 500 € en poche, tandis que ce montant grimpe Ă  1 800 € mensuels pour les couples. Tout dĂ©pend bien entendu de l’endroit que vous choisissez, et dans certaines rĂ©gions il est possible de vivre Ă  deux avec 1 400 € par mois. Les restaurants locaux proposent des repas entre 3 et 4 € et une visite mĂ©dicale vous reviendra Ă  moins de 40 €. 4. Le Mexique Source GettyImage. San Miguel de Allende, Guanajuato, Mexico Pourquoi ? La vie au Mexique est simple. On y trouve des soins de santĂ© de qualitĂ©, des plages renversantes, un coĂ»t de la vie faible et une culture vibrante. Don Murray, correspondant du magazine International Living sur la Riviera Maya, raconte Mon Ă©pouse et moi avons dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  CancĂșn en 2014. Le pays a de quoi plaire Ă  chacun de magnifiques ocĂ©ans tiĂšdes, des lacs tropicaux limpides, des terres fertiles, des montagnes majestueuses, des dĂ©serts somptueux et des villes sophistiquĂ©es. Il est aussi facile de s’y intĂ©grer ». OĂč s’installer ? GrĂące Ă  la diversitĂ© gĂ©ographique du pays, on retrouve toutes sortes de climats sur le territoire mexicain chaud et sec ou bien humide. Parmi les endroits les plus populaires du Mexique, notons la rĂ©gion du lac de Chapala, mais encore San Miguel de Allende oĂč les expatriĂ©s sont nombreux. N’oublions pas non plus les villes cĂŽtiĂšres de BucerĂ­as sur l’ocĂ©an Pacifique et Toluca, dont les nombreux musĂ©es ne se situent qu’à une heure de route de Mexico. Quel coĂ»t ? Un couple peut vivre correctement au Mexique avec 1 300 € par mois, mais une fois encore tout dĂ©pend de la rĂ©gion, mĂȘme pour le prix du logement et des soins de santĂ©. Par exemple, Ă  Toluca, une maison avec jardin coĂ»tera environ 500 € par mois, tandis que les restaurants sophistiquĂ©s y proposent des prix Ă  moins de 20 € pour deux personnes et que les courses Uber sont aux alentours de 1 €. 5. La Colombie Source GettyImage. Vue aĂ©rienne du Parc national naturel de Tayrona Colombie Pourquoi ? Pour Nancy Kiernan, correspondante d’International Living en Colombie La Colombie est l’étoile montante de l’AmĂ©rique du Sud. Ces derniĂšres annĂ©es, elle s’est toujours bien placĂ©e dans notre classement grĂące Ă  son faible coĂ»t de la vie, ses paysages splendides, ses services de santĂ© optimaux, sa proximitĂ© avec les États-Unis et la bienveillance de ses habitants ». Une expression locale dit d’ailleurs on ne rencontre jamais un seul Colombien, on rencontre toute sa famille. OĂč s’installer ? L’un des principaux atouts de ce pays est son climat. La correspondante internationale poursuit La Colombie est le deuxiĂšme pays le plus biodiversifiĂ© au monde, ce qui signifie que vous y trouverez forcĂ©ment un climat qui vous convient ». Le temps est chaud et tropical sur la cĂŽte caribĂ©enne, printanier en bas de la cordillĂšre des Andes et plus frais dans les montagnes. Notons aussi qu’au vu de sa position juste au-dessus de l’Équateur, la Colombie profite d’un climat stable toute l’annĂ©e, tout autant de raisons de s’y expatrier. Quel coĂ»t ? En Colombie, tout est moins cher qu’aux États-Unis et qu’en Europe. Il est possible d’aller dĂ©jeuner pour 3,50 € et de dĂźner pour 7 €. Par ailleurs, les visas sont assez faciles Ă  obtenir. William Edwards, un expatriĂ© installĂ© dans la ville montagnarde de MedellĂ­n, estime que le coĂ»t de la vie y est environ 60 % infĂ©rieur Ă  celui d’une petite ville dans le Maine. Pour les couples, prĂ©voyez entre 1 200 et 1 800 € par mois, et encore moins si vous ĂȘtes seul. 6. L’Équateur Source GettyImage Pourquoi ? Donna Stiteler, correspondante internationale du magazine International Living Ă  Cuenca, explique son choix J’ai trouvĂ© un petit nid douillet en Équateur. La mĂ©tĂ©o est printaniĂšre toute l’annĂ©e, il n’y a pas besoin de voiture et les loyers sont abordables, avec moins de 500 € pour un bel appartement donnant sur le centre historique en contrebas. Une communautĂ© liĂ©e d’expatriĂ©s est prĂ©sente dans le pays et participent Ă  tout un tas d’activitĂ©s ensemble des excursions dans les villes voisines, des soirĂ©es jeux, des cours de peinture, des randonnĂ©es dans le parc national Cajas et des dĂ©jeuners entre amis ». OĂč s’installer ? Quoi que vous cherchiez, vous le trouverez en Équateur des collines verdoyantes et des vallĂ©es fertiles aux plages agrĂ©ables. Il faut aussi noter que le pays ne connaĂźt pas d’ouragans ou d’orages tropicaux. Dans les Andes, le climat est plus tempĂ©rĂ© et vous pourrez aisĂ©ment vous passer de votre ventilateur. Envisagez Quito la capitale du pays, Loja cĂ©lĂšbre pour l’accueil chaleureux de ses habitants et Cuenca la destination favorite des expatriĂ©s pour y poser vos valises. Quel coĂ»t ? L’Équateur fera du bien Ă  votre porte-monnaie. Par exemple, Ă  Cuenca, une personne peut vivre simplement avec moins de 900 €. Le pays produit de nombreux fruits et lĂ©gumes et propose ainsi des prix attractifs sur les marchĂ©s toute l’annĂ©e. La plupart des rĂ©gions Ă©quatoriales ne nĂ©cessitent ni chauffage ni climatisation, et les trajets en bus coĂ»tent quelques centimes, contre moins de 5 € pour un voyage en taxi. Le coĂ»t du logement est lui aussi trĂšs raisonnable un appartement avec deux chambres et deux salles de bain dans le centre de Cuenca coĂ»te moins de 500 € par mois. 7. La Malaisie Image par Pexels de Pixabay Pourquoi ? La Malaisie est une destination de choix des expatriĂ©s depuis la fin des annĂ©es 1960. Avec ses plages paradisiaques, ses Ăźles attrayantes et une des forĂȘts tropicales les plus pures d’Asie du Sud-Est, tout y est pour s’y expatrier avec succĂšs. Il est possible de possĂ©der un bien en pleine propriĂ©tĂ©, il n’existe pas de droits de succession et les revenus perçus Ă  l’étranger ne sont pas imposables. Keith Hockton, correspondant pour International Living en Malaisie, explique La lĂ©gislation malaisienne est basĂ©e sur le systĂšme judiciaire britannique et tous les panneaux de signalisation routiĂšre sont Ă©crits Ă  la fois en malais et en anglais ». OĂč s’installer ? Keith Hockton poursuit Si vous rĂȘvez de plages de sable fin, il y a plus de 878 Ăźles pour vous satisfaire ». Le journaliste vit Ă  Penang, une petite Ăźle tropicale sur la cĂŽte ouest de la pĂ©ninsule malaisienne. CĂ©lĂšbre pour ses restaurants rĂ©putĂ©s et pour sa street food sans pareille, la plus grande ville de l’üle, Geroge Town, accueille Ă©galement des architectures Ă©clectiques et des formes d’art variĂ©es. Quel coĂ»t ? À Penang, un couple peut vivre confortablement avec 1 300 € par mois, on comptant le loyer. Les repas Ă  l’extĂ©rieur coĂ»tent moins de 5 € et le systĂšme de santĂ© est Ă©galement intĂ©ressant. 8. L’Espagne CrĂ©dit GettyImage Pourquoi ? L’Espagne a le niveau de vie le plus Ă©levĂ© de cette liste, et on sait qu’elle coĂ»te pourtant bien moins cher que la France. La correspondante d’International Living en Espagne, Marsha Scarbrough explique ne rien avoir perdu en arrivant ici, bien au contraire En dehors des aires touristiques, il faut parler un minimum espagnol pour s’en sortir, mais de nombreuses plages accueillent des communautĂ©s anglophones. D’expĂ©rience, les Espagnols sont aimables, serviables et curieux d’en savoir plus sur d’autres cultures ». OĂč s’installer ? L’Espagne propose toute une variĂ©tĂ© de climats chaud et sec dans le sud, plus doux dans le nord. La Navarre, la Cantabrie, les Asturies, la Galice et le Pays basque espagnol offrent des forĂȘts, des montagnes, des littoraux Ă©poustouflants et des spĂ©cialitĂ©s culinaires Ă  se damner. Il est mĂȘme possible de skier dans les PyrĂ©nĂ©es ou dans les reliefs du sud du pays. Michele Cohen, correspondante du magazine dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique, habite Ă  Girona, une ville au climat mĂ©diterranĂ©en, sans prĂ©tention, mais trĂšs bien situĂ©e, non loin de l’aĂ©roport de Barcelone. En plus de ça, la ville est trĂšs abordable Imaginez-vous aller au restaurant et prendre entrĂ©e-plat-dessert pour moins de 30 € ». Quel coĂ»t ? L’Espagne est l’un des pays les plus abordables d’Europe de l’Ouest. MĂȘme Ă  Madrid, l’une des villes les plus chĂšres du pays, il est possible de vivre avec 1 800 € par mois. Le logement est moins cher qu’en France et le fait de ne pas avoir besoin de voiture est non nĂ©gligeable. GrĂące au climat clĂ©ment toute l’annĂ©e, les fruits et lĂ©gumes produits localement permettent des Ă©conomies intĂ©ressantes sur la liste de course. 9. La France Image par djedj de Pixabay Surprise ! Selon les AmĂ©ricains, la France est la 9e destination la plus intĂ©ressante pour s’expatrier. La gastronomie, la mode, le climat, la beautĂ© de la campagne, la culture, le systĂšme de santĂ©, les traditions et l’histoire sont tout autant de raisons qui les poussent Ă  poser leurs valises chez nous. Ils sont aussi attirĂ©s par le charme et le glamour de Paris, objet de tous leurs fantasmes. Nombreux sont ceux qui s’installent dans le Languedoc-Roussillon, en Normandie, en Auvergne–RhĂŽne-Alpes, en Bretagne ou en Charente-Maritime, des rĂ©gions oĂč les AmĂ©ricains apprĂ©cient la proximitĂ© avec le reste de l’Europe. 10. Le Vietnam Image par ThuyHaBich de Pixabay Pourquoi ? Les villes modernes contrastent avec les sites historiques, les plages sont dĂ©sertes et les locaux sont parmi les plus accueillants au monde. Notons aussi que le Vietnam est l’une des premiĂšres puissances en Asie. Avec son coĂ»t de la vie trĂšs faible, la plupart de vos dĂ©penses seront au moins deux fois infĂ©rieures Ă  celles en France. L’anglais est trĂšs largement parlĂ© dans le pays et facilite grandement la communication. OĂč s’installer ? Wendy Justice, correspondante au Vietnam pour International Living, prĂ©cise Dans les aires urbaines, les gratte-ciel se multiplient Ă  vitesse grand V, et les autoroutes viennent remplacer les pistes cyclables. Pourtant les temples vieux de plus d’un millĂ©naire et l’architecture traditionnelle rappellent constamment l’histoire immensĂ©ment riche de ce pays. HĂŽ Chi Minh-Ville est la ville la plus chĂšre du Vietnam, devant HanoĂŻ, la capitale. Mais si vous choisissez d’autres villes, comme Da Nang, Hoi An, Nha Trang et VĆ©ng Tau, la vie est beaucoup plus abordable ». Quel coĂ»t ? MĂȘme Ă  HĂŽ Chi Minh-Ville et HanoĂŻ, un couple peut vivre confortablement avec moins de 1 000 € par mois, mais il est mĂȘme possible de vivre avec moins 500 € pour un mode de vie plus simple. En dehors des principales villes du pays, avec 800 € vous pourrez vous payer un appartement ou une petite maison avec toutes les commoditĂ©s, un service d’entretien, les courses, le dĂźner Ă  l’extĂ©rieur chaque soir et mĂȘme des massages de temps en temps. Avec un plus gros budget, vous pourrez vivre dans le luxe pour un montant dĂ©risoire. Alors, prĂȘts Ă  faire le grand saut et Ă  vous expatrier Ă  l’autre bout du monde ? À lire Ă©galement Les Meilleures Destinations De Voyage Pour 2020 Quittersa ville pour emmĂ©nager dans le sud. Salam Aleykoum wa rahmatuLlahu. Je viens poster ici pour avoirs quelques prĂ©cieux conseils de votre part. J’habite Strasbourg avec mon mari, nous avons tout les deux grandis ici mais nous n’en pouvons plus, nous aimerions emmĂ©nager dans le Avant, Camille vivait une belle vie d'expat Ă  Singapour . En poste chez DĂ©cathlon depuis 2018, elle Ă©tait chargĂ©e du service clients de la marque de sports française dans la rĂ©gion Asie du sud-Est. Le rĂȘve pour tout Ă©lĂšve d'Ă©cole de commerce qui veut faire une carriĂšre Ă  l'international. Mais la pandĂ©mie, la distance, le besoin de plus de sens » l'ont ramenĂ©e en terres lyonnaises. Et plus Ă©tonnamment dans le secteur arrivant chez Auvergne-RhĂŽne-Alpes Tourisme, une association subventionnĂ©e par le conseil rĂ©gional, une des choses qui l'a le plus surprise et la surprend encore la complexitĂ© du tissu local. J'ai mis du temps Ă  comprendre qui faisait quoi. L'Ă©cosystĂšme des acteurs territoriaux est incroyablement dense. » Dans son activitĂ© actuelle, Camille traite avec les conseils dĂ©partementaux et rĂ©gionaux, offices et agences dĂ©partementales de tourisme. Au dĂ©but, je ne comprenais rien car mes collĂšgues ne parlaient qu'en abrĂ©viations », sourit la jeune femme Ă  qui on avait jamais parlĂ© du public » pendant ses Ă©tudes de commerce. Mais, elle s'acclimate vite au jargon et aux autres spĂ©cialitĂ©s locales. Le rythme est diffĂ©rent. Quand il est 18 heures, on dĂ©croche. Nos projets ont court sur le long-terme, ce n'est pas de l'opĂ©rationnel », note celle qui adore son nouvel emploi » et sait pourquoi elle se lĂšve le matin ». Mais, la jeune femme concĂšde Dans ce sens, c'est plus facile de s'accommoder ! » Syndrome du parapheur »Autre spĂ©cificitĂ© les dĂ©lais. Avec les appels d'offres, qui sont trĂšs contrĂŽlĂ©s dans le secteur public, je pense que je perds au moins un mois de travail par rapport Ă  mes anciens jobs dans le privĂ©, souligne Camille qui a commencĂ© sa carriĂšre dans l'hĂŽtellerie chez Accor. DĂ©sormais ça me paraĂźt normal, on ne doit pas faire n'importe quoi avec l'argent public. »Ces temps de latence, propres au secteur public, cette ex-salariĂ©e du privĂ© le sait, sont incompressibles. En revanche, d'autres pourraient ĂȘtre optimisĂ©s. Le syndrome du parapheur » en est peut-ĂȘtre l'Ă©manation la plus connue. Vous savez ces mille et un allers-retours entre les diffĂ©rentes strates hiĂ©rarchiques pour la moindre validation d'un document ? Quand l'entreprise privĂ©e vante l'agilitĂ© et l'autonomie, le public joue la carte de la responsabilitĂ© et, pour ce faire, multiplie les signatures afin de s'assurer de la conformitĂ© d'une cas de Martin* est frappant. AprĂšs six ans dans le privĂ©, son embauche chez un opĂ©rateur d'Etat a mis plusieurs semaines. Le papier Ă©tait coincĂ© dans un parapheur sur le bureau du dernier signataire. Il y a encore des processus trĂšs codifiĂ©s, c'est comme ça » a-t-il constatĂ©, patient et motivĂ©. Tu sais ça va ĂȘtre long »Cette diffĂ©rence de tempo, Jean* qui est passĂ© par une agence de notation financiĂšre et un cabinet de conseil international avant de signer un contrat pour gĂ©rer la dette d'une collectivitĂ© territoriale dans le Sud-Ouest, l'a aussi remarquĂ©e. Juste dans les Ă©changes pendant mon processus de recrutement, une rĂ©ponse pouvait prendre plusieurs semaines, remarque-t-il. Dans les gros cabinets parisiens, on se doit de rĂ©pondre dans l'heure. Ça change ! » Économiste de formation, il dĂ©crypte le phĂ©nomène Les institutions publiques ont un horizon temporel infini, et elles vivent donc moins dans un environnement concurrentiel. » Ce n'est pas une question de Ingrid, qui vient de s'installer Ă  Marseille et s'occupe du programme d'inclusion des cordĂ©es de la RĂ©publique » Ă  l'Ă©cole Centrale - un Ă©tablissement public Ă  caractĂšre culturel et professionnel - ces dĂ©lais ne sont pas frustrants. C'est une contrainte comme une autre, il faut juste savoir l'apprĂ©hender », analyse la juriste de formation qui est passĂ©e par des grosses boĂźtes et des plus petites structures. Justement pour y arriver ses collĂšgues l'ont beaucoup aidĂ©e. Souvent, ils me disent tu sais ça va ĂȘtre long'pour me rappeler oĂč je suis », s'amuse-t-elle, reconnaissante. Le week-end, je range mon tĂ©lĂ©phone pro dans un tiroir »Une fois qu'on a acceptĂ© de dĂ©cĂ©lĂ©rer, les avantages sont bel et bien au rendez-vous. Amplitude horaire amoindrie, droit Ă  la dĂ©connexion respectĂ©, Ă©quilibre vie personnelle-vie professionnelle encouragĂ©, stabilitĂ© de l'emploi, coĂ»t de la vie rĂ©duit
 la liste est longue selon ces nĂ©ofonctionnaires. Je ne dĂ©connectais jamais vraiment quand j'Ă©tais dans le privĂ©, se remĂ©more Myriam aujourd'hui directrice des ressources humaines dans le dĂ©partement des Yvelines aprĂšs une longue carriĂšre dans le privĂ©. Maintenant, le week-end, je range mon tĂ©lĂ©phone pro dans un tiroir, sans crainte. »Venons-en maintenant Ă  la question qui fĂąche le salaire. Alors, oui, tous ceux qu'on a interviewĂ©s touchent un salaire moins Ă©levĂ©. Mais, ils y ont renoncĂ© sans aucun regret. Il y a plein de dĂ©penses que je n'ai plus. Par exemple, le week-end Ă  Marseille, j'achĂšte une bouteille et je vais Ă  la plage, s'enthousiasme Ingrid. Pas besoin d'aller dans les bars branchĂ©s bondĂ©s, d'avoir la robe dernier cri et hors de prix ! On est loin de la surenchĂšre parisienne permanente. » Je peux trĂšs bien vivre avec moins »De toute façon, Ă  l'unisson, tous rappellent que leurs salaires demeurent corrects. Dans le secteur de la banque ou de l'assurance, je trouve qu'on a tendance Ă  vite oublier les Ă©chelles de salaire. Sur une annĂ©e, avec les primes, je gagnais environ euros par mois. Dans cette collectivitĂ© territoriale, je suis Ă  un peu moins de la moitiĂ©. Les impĂŽts prĂ©levĂ©s sont moins Ă©levĂ©s, je m'y retrouve tout Ă  fait. Je viens d'un milieu modeste, je sais que je peux trĂšs bien vivre avec moins », raconte Jean, le tout jeune papa de retour sur ses terres natales. Il a gagnĂ© de l'argent, certes, mais maintenant il veut du temps. Un choix partagĂ© par beaucoup puisque dans l'Ă©tude Recrutement & secteur public, publiĂ©e en 2020 par Profil Public , 86 % des personnes interrogĂ©es estiment que la crise actuelle les amĂšne Ă  repenser la place du travail dans leur vie ».D'autres, comme Camille ou Myriam, espĂšrent tout de mĂȘme moduler quelques paramĂštres en s'inspirant de leurs expĂ©riences passĂ©es. Les primes de performances sont encore trĂšs rares. Ce n'est pas commun. Mais j'ai l'impression que les choses Ă©voluent », souligne la jeune la place du travailLe cheval de bataille de Myriam plus de flexibilitĂ© dans les contrats. Pour cela, elle s'appuie sur la loi de la transformation de la fonction publique de 2019 qu'elle estime ĂȘtre un outil qui [les] aide Ă  la transformation culturelle interne ». Depuis que la rupture conventionnelle est possible pour les agents territoriaux, soit une annĂ©e, le dĂ©partement des Yvelines qui compte plus de employĂ©s, en a signĂ© une quinzaine. Une petite victoire. Elle voit cette nouvelle modalitĂ© de dĂ©part comme une chance de renouveler les effectifs. Lorsqu'elle est arrivĂ©e dans la fonction publique, avec l'envie d'oeuvrer pour l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, cela a Ă©tĂ© un vrai choc des cultures » pour Myriam, Ă©reintĂ©e par la pression de ses anciens est depuis trois ans contractuelle, c'est-Ă -dire qu'elle n'a pas le statut de fonctionnaire, ni l'emploi Ă  vie qui va avec. Mais elle loue cette instabilitĂ©. Il y a peu j'ai dĂ©cidĂ© de renouveler mon engagement professionnel pour trois ans supplĂ©mentaires et je sais pourquoi, insiste-t-elle, enjouĂ©e et dĂ©terminĂ©e. Pour rien au monde, je retournerais dans le privĂ© aujourd'hui. »Le public s'inspire progressivement des mĂ©thodes de travail du privĂ©, et inversement. La frontiĂšre entre les secteurs privĂ© et public semble de plus en plus tĂ©nue - au risque d'en effrayer certains. La consultante en affaires publiques, Juliette Guerlava rĂ©sume ainsi L'un des plus grands dĂ©fis du secteur public aujourd'hui est d'accepter qu'il n'a pas le monopole de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. C'est l'hybridation de l'action publique qu'il faut encourager et construire, en coordonnant tous les acteurs citoyens, entreprises sociales et solidaires, collectivitĂ©s
 »*les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s Avec900 habitants, la commune cherche de nouveaux habitants. Pour convaincre, elle s'est inscrite sur le site "Paris je te quitte" oĂč elle donne tous les
Émilie Thuillier et Guillaume Michel ont pris une dĂ©cision aussi radicale que courageuse. AccompagnĂ©s de leurs deux enfants, ils vont quitter la Belgique et la campagne honnelloise pour aller vivre Ă  Tahiti. Émilie nous dĂ©taille ce changement de vie. Émilie et sa famille partent vivre Ă  Tahiti. - ******** ********* **** ** ***** ** ******* ** ******** **** ************* ******* *** ************ ** ******** ** ***** ****** ******* ** *********** ** * *** ********** ** **** ** *** ***** **** *** ********* ***** ********** **** ****** ***** ***** ****** ******* **** ******* ** ***** ** ******* ******* ****** **** ***** **** ***** ******** **** ******** ********* ***** ** ****** **** *** ********* ** * **** ***** ** ***** ** ******* *** **** ************ ** *** *** ****** ** ** **** ****** ****** ************* ** **** ** **** ** **** ************ ************ ************** ****** ******* ** **** **** *** ********* *** ********* ** ** **** **** ********** **** ** ******** ******** ************* ** ********** *** ** *** ***** ******** *** ** * * ****** ***** ************* ** ***** ************* ********** ** **** ***** ** ***** ** **** ** ** ****** ** ** ************ ************** ** **** ***** ** **** ** *** **** ****** ** ***** ** ** **** ******* ****** ** ***** ** ******** *** **** *** ** ******* ** ***** ** ***** ** * **** *** ****** **** *** **** ******** ***** ** * ** *** ***** ** *** ************** ** ************** ******* *** ******** ** ** ********** *********** ***** ***** ** *** ******** ** * ******** ***** ***** ********** En savoir + sur Des Honnelles aux USA Maxence, 18 ans, part Ă©tudier Ă  kilomĂštres de chez lui Par Charly Mercier Journaliste La Province LA MEUSE LiĂšge le 05/08/2022 Ă  0504 Maxence Guerdin vient de terminer sa rhĂ©to Ă  l’école de la Sainte-Union Ă  Dour. Encore indĂ©cis sur son avenir, le jeune Ă©tudiant de 18 ans a pris la dĂ©cision de quitter la Belgique et les Honnelles pour les États-Unis. Il explique son choix. AprĂšs avoir fini leurs Ă©tudes secondaires, bon nombre d’étudiants se posent des questions sur leur avenir et leurs futures Ă©tudes. Certaine dĂ©cident alors de partir Ă  l’étranger pour y effectuer une deuxiĂšme rhĂ©to. Cliquez ici pour dĂ©couvrir l'article sur LaProvince ** *** *** ***** ****** ************** **** *** ** ***** ******* ******** **** *********** ******** ** ******** ******** *** ***** ** *** ****** ** *** ** ********** *** *** ***** *** ******** *** ***** ****** ** ******** ** ******* ** ******* ********** ******** **** * ********** ** ***** ** **** ** ** ****** ** ******** **** ********** ** * ****** ******** ** **** ******* ** ********* ***** ** ** ****** *************** ****** ******** ****** ******* ***** ***** ** * * ******** **** ** ******** *** *********** *** ***** *** ** ******** ** ******* *** *********** ***** ********** ******** *** **** ** ** ************* **** ***** *** ****** ** *********** **** **** ********* ** ******* ** ***** **** ******* ***** ***** ******* *** ****** ** ******* ******* *************** ** ******** ***** ** ** ****** ** ******* ** ***** ** ************* ** ******** ******* ** ** *** ****** ******* ** **** ******** ******** ** * * *** *** *** *** ******* ** *** *** ********* **** ** ******* ***** *** *** ******* **** ** *** ** ********** **** ******* ******** ***** ** * * *** **** ** ************ ** ****** **** *** ********* ** **** En savoir + sur QuĂ©vy ils ont tout quittĂ© pour faire le tour de l’Europe avec leurs deux chiens Par Charly Mercier Journaliste La Province LA MEUSE LiĂšge le 04/08/2022 Ă  0609 Jeunes mariĂ©s, MĂ©gane et Jeremy viennent d’entamer ce qui sera certainement le pĂ©riple de leur vie. AprĂšs avoir vendu leur maison et achetĂ© un van, ils viennent d’entamer le tour de l’Europe. Une aventure qu’ils partagent avec leurs deux chiens! Faire le tour du monde, certains d’entre vous y ont certainement dĂ©jĂ  songĂ©. Mais entre l’évoquer et passer Ă  l’action, il y a un gouffre. Gouffre que MĂ©gane Valcke, 27 ans, et Jeremy Konarski, 29 ans, ont dĂ©cidĂ© de franchir avec leurs deux chiens, Levis et Eva! Cliquez ici pour dĂ©couvrir l'article sur LaProvince **** ************ **** ***** ****** **** *** *************** ***** ****** *** ** ***** ****** ** ****** ** ** ******** ** ********* ******** ** ****** ******* *** ********* ** ***** ** ****** ******** ****** ****** ** ******* ***** ** ******** **** *** ******** ****** *** ** **** ******* ***** **** **** ***** ** * ** ******* ******* ****** **** *********** ** **** ******* *** ******** ******* ** ********* ********* ** **** *** ****** ***** **** ******* ***** ***** ** **** ******* ***** *** ** ******** ** ******* ** **** ****** ** ** ********* * ***** ***** ******** ** ********* ** ********* ******* ***** **** **** ******** ******* **** *** *********** ** *********** *** ******* ** ****** ** ********** ** ***** *** ***** ** * ****** ** **** ******* ** *** *** ******* ** **** ***** *** ******* ****** *********** * ** ******** ***** ** *** ** ********** **** ** ******* *** ****** ******* *********** ***** ***** ********** ******* ***** *** ** ********* ** ** *** ********* ***** **** ****** ****** *** ********* ** ** ******* ** ****** *** ********** *** ** ****** ******************** ** *** ** ****** ******* *** ***** ** ***** ****
Cejeudi à partir de 21h05, 6ter proposera un nouveau numéro du magazine "Familles extraordinaires" présenté par Elodie Gossuin avec au sommaire ce
Originaire du sud, Charlotte est montĂ© Ă  Paris pour ses Ă©tudes. Huit an plus tard, elle a dĂ©cidĂ© de revenir dans le sud la rĂ©gion PACA, Ă  Marseille. Voici son tĂ©moignage ! Avant toute chose, comment ĂȘtes-vous arrivĂ©e sur Paris et pour quoi faire ? Pour faire une Ă©cole de com qui n’existait pas dans ma ville d’origine, et me lancer dans une carriĂšre d’attachĂ©e de presse Combien de temps ĂȘtes-vous restĂ©e sur Paris ? 8 ans Quelles raisons vous ont poussĂ© Ă  quitter Paris ? J’ai trĂšs vite su que je n’y ferai pas ma vie, moi la sudiste. Je ne me suis jamais vraiment adaptĂ©e au climat, aux prix des loyers, au manque d’air et de nature. Bien que j’aime les parisiens, les gens du Sud et la dolce vita me manquaient ! Maintenant que vous avez quittĂ© la capitale, oĂč habitez vous ? Que faites-vous ? J’ai totalement changĂ© de vie. Je me suis formĂ©e Ă  Paris pour devenir naturopathe avant de m’installer Ă  Marseille. Aujourd’hui j’exerce ce mĂ©tier prĂšs du vieux port et je n’ai jamais eu autant de belles opportunitĂ©s professionnelles que depuis que je suis ici. C’est bon signe ! Partir de Paris comment vous ĂȘtes-vous dĂ©cidĂ© et avez-vous franchi le pas ? Comment choisir la ville ? Ça a Ă©tĂ© une dĂ©livrance ! Je ne vibrais plus du tout Ă  Paris. Je suis tombĂ©e amoureuse de Marseille lors de weekend entre amis, et j’ai senti un appel trĂšs fort pour cette ville. C’était viscĂ©ral, il fallait que j’y vive ! J’y suis retournĂ©e souvent, j’ai rencontrĂ© des gens, je suis allĂ©e frapper aux portes » jusqu’à ce qu’on me propose du boulot et lĂ  j’ai foncĂ©, et je ne regrette pas une seule seconde. Quand on est au bon endroit, les portes s’ouvrent ! Quels sont les points positifs de votre nouvelle rĂ©gion / ville ? La ville est d’une beautĂ© Ă©poustouflante ! Je ne m’en lasse pas. On y voit toujours l’horizon d’ou que l’on soit, et la prĂ©sence de la mer est omniprĂ©sente. Bref, on respire. Il y a ensuite la culture mĂ©diterranĂ©enne qui m’est familiĂšre en tant que montpelliĂ©raine. Et les gens sont trĂšs drĂŽles et dĂ©tendus. On se tutoie beaucoup, il n’y a pas de pression vestimentaire comme Ă  Paris, pas de chichis. Une ambiance de village dans une trĂšs grande ville. Quels sont les points nĂ©gatifs de votre nouvelle rĂ©gion / ville ? Le gros point nĂ©gatif, c’est la saletĂ©. La ville est trĂšs sale. Mais j’ai bon espoir que les choses Ă©voluent avec l’essor qu’elle vit actuellement. Ensuite, les transports en commun ne sont pas Ă  la hauteur de Paris, et il est difficile de vivre sans voiture ici. Quels conseils donneriez-vous aux parisiens qui veulent partir ? Ressources utiles, personnes Ă  connaitre, outils
 De bien Ă©couter leur coeur et leur instinct quant Ă  la ville qu’ils choisissent. Ensuite, je conseille de connaĂźtre des gens sur place avant de s’installer. C’est primordial pour ne pas se tromper de quartier, de job, et s’intĂ©grer plus facilement. Il est vraiment pas Ă©vident de rencontrer des gens quand on n’est plus Ă©tudiants donc il faut travailler ce point. Merci Charlotte pour son tĂ©moignage ! Retrouvez Charlotte sur Facebook.
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